Médicaments
L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), en collaboration avec la Société française de rhumatologie et la Société française de radiologie, porte à la connaissance des radiologues et des rhumatologues la survenue de cas de paraplégie/tétraplégie au cours d'injections cortisoniques rachidiennes radioguidées.
Ces accidents ont fait suite à la réalisation d'injections radioguidées de glucocorticoïdes aux rachis lombaire (par voie épidurale, foraminale ou périradiculaire) et cervical dans des pathologies rhumatismales, en particulier rachialgies ou radiculalgies communes, syndrome du canal lombaire rétréci, lomboradiculalgies sur rachis opéré.
L'ANSM rappelle que :
Une origine vasculaire, par occlusion d'une artère à destinée médullaire, mettant en cause la taille des particules du glucocorticoïde ou l'excipient, est évoquée pour expliquer la survenue de ces effets indésirables neurologiques.
Une enquête officielle de pharmacovigilance a été ouverte. Elle porte sur les effets indésirables neurologiques après injections radioguidées de glucocorticoïdes aux rachis lombaire et cervical.
Dans ce contexte, et en attendant des résultats et des informations plus détaillées, l'ANSM recommande d'utiliser les glucocorticoïdes injectables dans le respect strict de l'AMM, et de prendre en compte, tout particulièrement dans les pathologies bénignes, la survenue exceptionnelle de paraplégie/tétraplégie dans les indications des injections radioguidées des rachis lombaire et cervical.
Ces accidents ont fait suite à la réalisation d'injections radioguidées de glucocorticoïdes aux rachis lombaire (par voie épidurale, foraminale ou périradiculaire) et cervical dans des pathologies rhumatismales, en particulier rachialgies ou radiculalgies communes, syndrome du canal lombaire rétréci, lomboradiculalgies sur rachis opéré.
L'ANSM rappelle que :
- seuls le cortivazol et la prednisolone disposent d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) par voie épidurale dans le traitement des radiculalgies. La prednisolone est également autorisée par voie intradurale dans le traitement des radiculalgies, en cas d'échec d'autres traitements (résistance aux injections épidurales) ;
- les autres glucocorticoïdes (dont la triamcinolone et l'acétate de méthylprednisolone) sont uniquement indiqués pour un usage local extrarachidien (intra-articulaire, péri-articulaire et parties molles).
Une origine vasculaire, par occlusion d'une artère à destinée médullaire, mettant en cause la taille des particules du glucocorticoïde ou l'excipient, est évoquée pour expliquer la survenue de ces effets indésirables neurologiques.
Une enquête officielle de pharmacovigilance a été ouverte. Elle porte sur les effets indésirables neurologiques après injections radioguidées de glucocorticoïdes aux rachis lombaire et cervical.
Dans ce contexte, et en attendant des résultats et des informations plus détaillées, l'ANSM recommande d'utiliser les glucocorticoïdes injectables dans le respect strict de l'AMM, et de prendre en compte, tout particulièrement dans les pathologies bénignes, la survenue exceptionnelle de paraplégie/tétraplégie dans les indications des injections radioguidées des rachis lombaire et cervical.
Pour recevoir gratuitement toute l’actualité par mail Je m'abonne !
Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.