Fièvre hémorragique de Crimée-Congo au Kazakhstan

Au Kazakhstan, deux cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo sont déclarés dans le district de Yenbekshi.

• Un adolescent de 14 ans, mordu par une tique le 15 juillet, a été hospitalisé le 21 juillet pour syndrome fébrile. La fièvre hémorragique de Crimée Congo a été diagnostiquée. Son état de santé est considéré comme satisfaisant. Il avait enlevé lui-même la tique.

• Le 18 Juillet un patient a été hospitalisé avec des symptômes similaires. Le sujet dit que quelques jours avant il avait enlevé une tique de sa hanche. Son état de santé est considéré comme satisfaisant.

Depuis le début de l'année, 24 patients ont été hospitalisés pour suspicion d'infection. En deux ans, il n'y a pas eu de cas mortel.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une arbovirose, c'est-à-dire une maladie infectieuse d'origine virale transmise par un vecteur, en l'occurrence la tique. L'évolution de cette maladie est variable, elle peut être sévère et se compliquer d'un syndrome hémorragique.

La transmission, à l'homme, du virus Crimée-Congo peut se faire par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage mais l'infection par piqûre de tique (Hyaloma) est la plus commune.

Pour éviter les morsures de tiques :

• Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
• Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussure fermées) et lisses pour que la tique ne puisse pas s'y accrocher.
• Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
• Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET à une concentration de 50 %. Cette concentration est contre indiquée chez la femme enceinte et l'enfant de moins de 12 ans.
• En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la bruler ou d'appliquer diverses substances.

En cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : Promed.