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Nouveaux cas humain de tularémie au Colorado (États-Unis)

13 septembre 2014 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

Médecine des voyages

Aux États-Unis, dans le Colorado, le 5 septembre 2014 le journal Coloradoan rapporte un deuxième cas humain de tularémie, dans le comté de Larimer.

Le patient non identifié aurait été infecté lors de la tonte d'herbes hautes dans une zone où des lapins infectés avaient séjourné.

Le 1er cas décrit dans le comté l'a été début Août 2014 (nouvelle publiée le 14/08/2014).

En juillet 2014 une épizootie de tularémie chez les lapins sauvages a été mise en évidence dans le comté (nouvelle publiée le 07/07/2014).

A Denver un nourrisson, âgé de seulement 10 semaines, a contracté une tularémie, par piqûre de tique, lors d'un pique nique. Il a été hospitalisé 15 jours et est actuellement en phase convalescence. Dans la région des campagnols infectés ont été retrouvés.

La tularémie est due à une bactérie, Francisella tularensis, dont la sous-espèce tularensis est rencontrée en Amérique du Nord. Le réservoir est représenté principalement par des petits mammifères comme les rongeurs (campagnols, mulots, écureuils, rats musqués…) et les lagomorphes (lièvres, lapins …) ainsi que des vecteurs insectes et arthropodes (tiques), piqueurs, suceurs.

La voie de contamination la plus fréquente est cutanéo-muqueuse, même en l'absence de plaie à travers la peau saine (manipulation par des chasseurs de lièvres infectés, simple contact…).

Une transmission par aérosols liée à la manipulation d'animaux infectés ou de produits contaminées est également possible tout comme la transmission par voie digestive par ingestion d'eau contaminée ou de viande insuffisamment cuite. La contamination indirecte est possible par piqûres de tiques, de moustiques ou de taons, lors de randonnées pédestres en forêt, dans les taillis, les zones en jachère ou dans des régions de bocages.

La maladie débute brutalement après 3 à 15 jours d'incubation par une forte fièvre, des frissons, une grande fatigue, d'éventuels troubles articulaires et musculaires, des céphalées et parfois des nausées et vomissements. En cas de transmission cutanée une lésion ulcérée parfois une escarre et une hypertrophie d'un ganglion dans le territoire de drainage évoque le diagnostic. Certaines formes cliniques peuvent être graves, voire mortelles (1% des cas) lors de soins tardifs ou en leur absence.

Un traitement antibiotique par tétracyclines ou aminoside peut être prescrit en cas de suspicion après contact avec un animal infecté ou piqûres de puces ou de tiques.

Comment prévenir la tularémie:

  • éviter de manipuler les animaux morts ;
  • éviter de boire de l'eau de rivière à faible courant ou de l'eau stagnante ;
  • éviter de toucher des cadavres d'animaux morts en particulier les lièvres et autres rongeurs ;
  • pour les chasseurs et les randonneurs, porter des vêtements couvrants, resserrés aux extrémités et utiliser un répulsif cutané à base de DEET pour se protéger de la piqûre de puces ou de tiques.

Source : Promed.

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