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Qu’est-ce que la loi HPST (Hôpital, patient, santé et territoires) apporte aux patients ? L’article 88 de cette loi propose un exemple concret : il autorise les infirmières à renouveler une prescription de pilule contraceptive. En pratique, il faut que la première prescription ait été rédigée par un médecin et qu’elle date de moins d'un an. De plus, l’infirmière ne peut pas renouveler pendant plus de six mois d'affilée.
La nouvelle loi autorise également le pharmacien à vendre une pilule contraceptive à une patiente dont l'ordonnance a déjà servi une fois. Là encore, l'ordonnance doit dater de moins d’un an et le pharmacien ne peut pas la renouveler plus de six mois d'affilée. Dans tous ces cas de figure, l’Assurance maladie prend en charge le remboursement de la pilule (à condition que celle-ci soit remboursable !).
La récente publication de la liste officielle des pilules contraceptives concernées par ce renouvellement exceptionnel permet désormais l'application de cette mesure. Cette liste comporte actuellement 97 pilules contraceptives. Néanmoins, le Conseil national de l'Ordre des médecins a souligné « les risques que le renouvellement d'une prescription de contraceptifs oraux sans consultation clinique pourrait faire courir aux femmes ». Il invite d'ailleurs les médecins à bloquer la possibilité de renouvellement, dès qu'ils l'estiment nécessaire, en inscrivant la mention « non renouvelable » sur l'ordonnance initiale.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2009 et du 1er juin 2010 – Communiqué de l'Ordre des médecins, 1er juin 2010.
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