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La recherche médicale nous offre parfois des études surprenantes mais non moins sérieuses. C’est le cas d’une récente étude israélienne qui avait pour objectif la détection des cancers du poumon, du sein, de la prostate ou du côlon à partir de l’haleine des patients.
Pour cela, les chercheurs ont testé l’efficacité de minuscules capteurs d'odeurs (nanocapteurs) pour différencier l’haleine d’un sujet sain et celle d’un patient atteint de cancer. Plus précisément, l’objectif était de savoir si ces capteurs pouvaient mettre en évidence la présence de composés chimiques produits par les cellules cancéreuses et retrouvés dans l’haleine des patients malades. Au total, l’étude a porté sur 177 participants, âgés de 20 à 75 ans, sains ou malades. L’haleine des sujets malades était testée avant le début de leur traitement.
Les résultats ont démontré que grâce à ces capteurs, il était possible de différencier l’haleine d’un patient sain et celle d’un patient atteint d’un cancer. Il serait même possible de distinguer les différents types de cancers entre eux. Les résultats de cette étude rejoignent ceux d'études précédentes sur cette méthode de dépistage. Ainsi, dans quelques années, ces nanocapteurs d’odeur pourront devenir une méthode plus simple et moins coûteuse pour le dépistage des cancers, en complément des méthodes actuelles.
Source : Peng G et al: Detection of lung, breast, colorectal, and prostate cancers from exhaled breath using a single array of nanosensors. British Journal of Cancer, 2010.
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