Un isolement, ni trop court, ni trop long
Les cas inclus dans l'étude de Stephen A Lauer et coll. avaient tous une infection confirmée à SARS-CoV-2, rapportée entre le 4 janvier et le 24 février 2020. Les mesures recueillies ont été, outre les caractéristiques des patients, le moment de l'exposition virale, celui du début des symptômes, celui du début de la fièvre et d'une éventuelle hospitalisation.
Une période d'incubation médiane de 5,1 jours
Au terme de cette recherche, les auteurs ont identifié 181 cas pour lesquels on disposait de données concernant l'exposition et les symptômes. Au total, 97,5 % d'entre eux ont développé des symptômes dans un délai de 11,5 jours, la période d'incubation médiane étant de 5,1 jours (IC 95 % : 4,5 à 5,8 jours). Sur la base de ces données, SA Lauer et coll. ont émis l'hypothèse que, sur 10 000 patients, "seulement" 101 cas devraient développer des symptômes au-delà de 14 jours de surveillance active ou d'isolement.
Un isolement plus long seulement dans les cas extrêmes
Ces résultats confirment donc que la durée de confinement de 14 jours, choisie par de nombreuses autorités de santé dans le monde est un choix raisonnable. Des périodes de suivi plus longues ne seraient justifiées que dans des cas extrêmes. On sait, en effet, que la mise en "quarantaine" (14 jours) permet certes de ralentir la propagation du virus, mais qu'elle a aussi des inconvénients en termes de coûts et de répercussions sociales et personnelles.
Les auteurs ajoutent enfin qu'il peut exister des scénarios à plus haut risque, par exemple lorsqu'un professionnel de santé insuffisamment protégé prend en charge un patient contaminé, et suggèrent, dans cette situation, d'allonger la période de surveillance.
Pour en savoir plus
Lauer SA et coll. The incubation period of coronavirus disease 2019 (COVID-19) from publicly reported confirmed cases : estimation and application. Ann Intern Med 2020, Mar 10. doi: 10.7326/m20-0504
Une période d'incubation médiane de 5,1 jours
Au terme de cette recherche, les auteurs ont identifié 181 cas pour lesquels on disposait de données concernant l'exposition et les symptômes. Au total, 97,5 % d'entre eux ont développé des symptômes dans un délai de 11,5 jours, la période d'incubation médiane étant de 5,1 jours (IC 95 % : 4,5 à 5,8 jours). Sur la base de ces données, SA Lauer et coll. ont émis l'hypothèse que, sur 10 000 patients, "seulement" 101 cas devraient développer des symptômes au-delà de 14 jours de surveillance active ou d'isolement.
Un isolement plus long seulement dans les cas extrêmes
Ces résultats confirment donc que la durée de confinement de 14 jours, choisie par de nombreuses autorités de santé dans le monde est un choix raisonnable. Des périodes de suivi plus longues ne seraient justifiées que dans des cas extrêmes. On sait, en effet, que la mise en "quarantaine" (14 jours) permet certes de ralentir la propagation du virus, mais qu'elle a aussi des inconvénients en termes de coûts et de répercussions sociales et personnelles.
Les auteurs ajoutent enfin qu'il peut exister des scénarios à plus haut risque, par exemple lorsqu'un professionnel de santé insuffisamment protégé prend en charge un patient contaminé, et suggèrent, dans cette situation, d'allonger la période de surveillance.
Pour en savoir plus
Lauer SA et coll. The incubation period of coronavirus disease 2019 (COVID-19) from publicly reported confirmed cases : estimation and application. Ann Intern Med 2020, Mar 10. doi: 10.7326/m20-0504
Sources
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