Les personnes disposant d'un schéma vaccinal complet ne réalisent plus qu'un seul test deux jours après le signalement du statut de cas contact (illustration).
Résumé
Depuis le 28 février 2022, la nouvelle stratégie de dépistage applicable aux personnes identifiées comme cas contact et disposant d'un schéma vaccinal complet se limite à un seul test réalisé deux jours après l'identification du statut de cas contact (J2).
Le premier test à J0 et l'autotest à J4 sont supprimés.
Le test réalisé à J2 peut être un autotest, un test antigénique (TAG) ou un test RT-PCR. Ce schéma s'applique également aux enfants de moins de 12 ans, indépendamment de leur schéma vaccinal ou du lieu de contact à risque (scolaire, hors scolaire).
Cet assouplissement tient compte de l'évolution favorable du contexte épidémique de la COVID-19, marquée par une diminution de l'incidence des infections dues au variant Omicron.
Pour les personnes non ou incomplètement vaccinées, la doctrine n'est pas modifiée.
Concernant les tests antigéniques rapides, le prélèvement nasopharyngé ou, dans certaines situations, le prélèvement nasal restent les seuls prélèvements recommandés pour garantir leur performance de détection du SARS-CoV-2. La Haute Autorité de santé (HAS) reste défavorable au test rapide antigénique sur prélèvement salivaire, même pour le variant Omicron.
Depuis le 28 février 2022, la nouvelle stratégie de dépistage applicable aux personnes identifiées comme cas contact et disposant d'un schéma vaccinal complet se limite à un seul test réalisé deux jours après l'identification du statut de cas contact (J2).
Le premier test à J0 et l'autotest à J4 sont supprimés.
Le test réalisé à J2 peut être un autotest, un test antigénique (TAG) ou un test RT-PCR. Ce schéma s'applique également aux enfants de moins de 12 ans, indépendamment de leur schéma vaccinal ou du lieu de contact à risque (scolaire, hors scolaire).
Cet assouplissement tient compte de l'évolution favorable du contexte épidémique de la COVID-19, marquée par une diminution de l'incidence des infections dues au variant Omicron.
Pour les personnes non ou incomplètement vaccinées, la doctrine n'est pas modifiée.
Concernant les tests antigéniques rapides, le prélèvement nasopharyngé ou, dans certaines situations, le prélèvement nasal restent les seuls prélèvements recommandés pour garantir leur performance de détection du SARS-CoV-2. La Haute Autorité de santé (HAS) reste défavorable au test rapide antigénique sur prélèvement salivaire, même pour le variant Omicron.
Une nouvelle stratégie de dépistage de l'infection COVID-19 est applicable depuis le 28 février 2022, uniquement pour les personnes contacts disposant d'un schéma vaccinal complet ou les enfants de moins de 12 ans quel que soit leur schéma vaccinal. Elle prévoit :
- un test à J2, c'est-à-dire deux jours après l'identification du statut de cas contact.
Ce dépistage à J2 peut être réalisé avec un autotest, un test antigénique (TAG - cf. Encadré ci-dessous) ou un test RT-PCR. Ces tests restent pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.
Un résultat positif à l'autotest doit être confirmé par un TAG ou un RT-PCR.
Cette stratégie remplace celle applicable depuis plusieurs semaines, qui prévoyait trois tests :
- autotest à J2 et J4 après un TAG ou RT-PCR négatif à J0 (cf. DGS-Urgent 2022_6 du 7 janvier 2022) ;
- autotest à J0, J2 et J4 pour les enfants cas contacts en milieu scolaire ou périscolaire.
Selon la nouvelle stratégie de dépistage, il n'est plus nécessaire de distinguer le secteur du contact à risque (secteur scolaire/périscolaire ou extrascolaire) pour les enfants de moins de 12 ans.
Encadré - Tests antigéniques rapides (TAG et autotests) : pas de prélèvement salivaire
Dans un avis publié le 17 février 2022, la Haute Autorité de santé (HAS) maintient sa position défavorable aux tests antigéniques rapides (TAG et autotests) réalisés sur prélèvement salivaire, y compris chez les enfants. À l'issue d'une analyse des récentes données, la HAS estime que les performances (sensibilité et spécificité) de ces tests sur prélèvement salivaire demeurent insuffisantes et inférieures aux exigences fixées (50 % chez les personnes asymptomatiques et 80 % chez les personnes symptomatiques), même avec le variant Omicron. En France, seuls deux types de prélèvements sont autorisés pour les tests antigéniques rapides :
Pour les enfants de moins de 3 ans, il est fortement recommandé que le prélèvement soit réalisé par un médecin pédiatre, le prélèvement salivaire étant à privilégier (pour RT-PCR). |
Une phase favorable avant la fin de la vague 5
Cette simplification du dépistage au sein de la population vaccinée tient compte de la diminution de l'incidence des infections dues au variant Omicron, qualifiée de « phase favorable » par le Haut Conseil de santé publique (HCSP) dans un avis du 11 février 2022. Selon les projections du HCSP, cette phase favorable devrait précéder la fin de la 5e vague de COVID-19 (cf. Tableaux I et II).
Tableau I - Évolution des mesures de prévention en population générale adulte en période de dépassement du pic épidémique lié au variant Omicron pour les personnes adultes présentant un schéma vaccinal complet et fréquentant un établissement recevant du public (ERP) (selon l'avis du HCSP du 11 février 2022)
Tableau II - Évolution des mesures de prévention en milieu scolaire en période de dépassement du pic épidémique lié au variant Omicron (selon l'avis du HCSP du 11 février 2022)
Pas de changement de dépistage pour les cas contacts non vaccinés
Aucun changement n'est apporté dans la doctrine applicable aux personnes non ou incomplètement vaccinées identifiées comme cas contact :
- quarantaine de sept jours à compter de la date du dernier contact avec la personne positive ;
- TAG ou RT-PCR à l'issue de la période de sept jours.
Pas de changement concernant la doctrine d'isolement
De même, la doctrine d'isolement applicable depuis janvier 2022 reste en vigueur au-delà du 28 février :
- pour les personnes positives ayant un schéma vaccinal complet : période d'isolement de sept jours après l'apparition des symptômes ou après le résultat du test, ramenée à cinq jours en l'absence de symptômes et avec un test négatif à J5. Pour les professionnels de santé, la dérogation à l'isolement est maintenue ;
- pour les personnes positives non ou incomplètement vaccinées : période d'isolement de dix jours après l'apparition des symptômes ou après le résultat du test, ramenée à sept jours en l'absence de symptômes et avec un test négatif à J7.
Pour aller plus loin
Évolution de la stratégie de dépistage et d'isolement des cas de COVID-19 et des personnes contacts dans le contexte de la décroissance de la diffusion du variant Omicron (DGS-Urgent n° 2022-31, 24 février 2022)
Évolution de la doctrine de test et d'isolement des cas et des personnes contacts dans le contexte de la décroissance de la diffusion du variant Omicron du virus Sars-CoV-2 (HCSP, 11 février 2022)
Maintien d'un avis défavorable pour les tests antigéniques sur prélèvement salivaire pour la détection du SARS-CoV-2 (HAS, 17 février 2022)
Sources
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