Médecine des voyages
En Inde, la National Health Mission (NHM) de l'Etat d'Assam a signalé cette semaine une augmentation du nombre de cas d'encéphalite japonaise (EJ) qui est passé à 238. Trois décès supplémentaires portent le nombre de victimes de l'encéphalite japonaise à au moins 38.
Il convient de rappeler la prévention de l'encéphalite japonaise qui repose sur la stratégie suivante.
1. Le respect des mesures individuelles de protection contre les piqûres de moustiques :
- se protéger contre les piqûres d'insectes, notamment par l'application de répulsifs, en particulier sur les parties non couvertes ;
- dormir la nuit sous une moustiquaire de préférence imprégnée d'insecticide ;
- porter des vêtements légers, amples et couvrants (manches longues, pantalons et chaussures fermées).
2. La vaccination contre l'encéphalite japonaise :
Ses indications ont été précisées dans un avis du Haut Conseil de la santé publique du 20 décembre 2013 et concernent :
- les voyageurs amenés à séjourner en zone endémique (quelle qu'en soit la durée), avec exposition en milieu extérieur (cyclisme, camping, randonnée, travail à l'extérieur), plus particulièrement dans les zones rurales : zones où l'irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d'élevages de porcs, en période d'épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l'animal dans les pays à couverture vaccinale élevée chez l'homme) ;
- les personnes expatriées dans un pays situé dans la zone de circulation du virus ;
- toute personne dont la situation est jugée à risque par le médecin vaccinateur.
Le vaccin Ixiaro est disponible en France. Le schéma vaccinal consiste à administrer deux doses vaccinales de 0,5 mL à 28 jours d'intervalle chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de l'âge de 3 ans. Pour les enfants âgés de 2 mois à moins de 3 ans, on administre deux demi-doses (0,25 mL) à 28 jours d'intervalle. Il est maintenant possible, chez l'adulte âgé de 18 à 65 ans, d'effectuer un schéma accéléré en deux doses administrées à 7 jours d'intervalle. Le schéma d'administration de dose(s) de rappel est fonction de la persistance de l'exposition au risque et de l'âge du patient.
Source : Outbreak News Today.
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