Mise à jour : 27 mars 2025
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Information patient
  • ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS
Fiche révisée le 28 novembre 2024
Famille du médicament : Antipaludique

Ce médicament est un générique de MALARONE.

Dans quel cas le médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS est-il prescrit ?

Ce médicament est un antipaludique : il inhibe la reproduction du parasite responsable du paludisme. Il associe deux substances qui ont un mode d'action complémentaire.

Il est utilisé dans le traitement préventif et dans le traitement curatif du paludisme.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS

ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS 250 mg/100 mg : comprimé (beige clair) ; boîte de 12
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Non Remboursé - Prix libre

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS

p cp
Atovaquone250 mg
Proguanil chlorhydrate100 mg
Lactose+

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS

Ce médicament ne doit pas être utilisé en traitement préventif en cas d'insuffisance rénale grave.

Attention

L'usage de ce médicament dans la prévention du paludisme est réservé à certaines régions du monde. La liste de ces pays est revue chaque année par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Même si vous avez déjà pris ce médicament pour un précédent voyage dans la même région ou une autre partie du monde, il est nécessaire de consulter votre médecin pour connaître la prévention la mieux adaptée à votre voyage. L'automédication en prévention du paludisme est fortement déconseillée.

Ce médicament n'est pas destiné à traiter les formes graves de paludisme (accès pernicieux palustre) qui nécessitent une hospitalisation et un traitement par voie intraveineuse.

En cas de survenue d'une éruption cutanée d'évolution rapide associée ou non à de la fièvre, des vésicules, un décollement de la peau ou un gonflement des ganglions, prenez un avis médical urgent : risque de réaction toxique cutanée, exceptionnelle mais potentiellement grave.

Attention : conducteurConducteur : ce médicament peut être responsable de vertiges.

Interactions du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS avec d'autres substances

Ce médicament peut interagir avec ceux contenant de la rifampicine ou de l'éfavirenz : risque de diminution de son efficacité.

Informez également votre médecin si vous prenez un anticoagulant oral, une tétracycline ou un médicament contenant des hormones thyroïdiennes, du métoclopramide, de la rifabutine ou de l'indanavir.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Le risque pendant la grossesse est lié au paludisme et non au médicament qui peut être pris par la femme enceinte aux doses préconisées si nécessaire.

Allaitement :

Ce médicament passe dans le lait maternel ; ne l'utilisez pas ou ne le réutilisez pas sans avis médical.

Mode d'emploi et posologie du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS

Les comprimés doivent être avalés de préférence avec un repas ou une boisson lactée, en une prise, à la même heure chaque jour.

Chez l'enfant de moins de 6 ans, ils doivent être écrasés avant administration.

Posologie usuelle :

Traitement préventif du paludisme :

  • Adulte et enfant de plus de 40 kg : 1 comprimé par jour.

Le traitement doit être débuté la veille ou le jour du départ et poursuivi jusqu' à 7 jours après le retour de la zone de paludisme. Le durée du traitement est limitée à 3 mois.

Traitement curatif du paludisme :

  • Adulte et enfant de plus de 40 kg : 4 comprimés en une prise par jour, pendant 3 jours.
  • Enfant de 31 à 40 kg : 3 comprimés en une prise par jour, pendant 3 jours.
  • Enfant de 21 à 30 kg : 2 comprimés en une prise par jour, pendant 3 jours.
  • Enfant de 11 à 20 kg : 1 comprimé en une prise par jour, pendant 3 jours.

Conseils

En cas de vomissement survenant dans l'heure qui suit la prise, celle-ci doit être renouvelée à la même dose.

La chimioprophylaxie ne dispense pas des mesures destinées à empêcher les piqûres de moustiques : port de vêtements longs après le coucher du soleil, répulsifs sur les zones découvertes, insecticides, moustiquaire...

L'utilisation de moyens de prévention n'exclut pas totalement le risque de paludisme. Toute fièvre importante au cours d'un séjour en zone impaludée ou dans les 4 semaines qui suivent le retour peut traduire un accès palustre et nécessite une consultation médicale d'urgence pour rechercher le parasite dans le sang.

Une rechute après une crise de paludisme peut toujours survenir, même si le traitement a été bien suivi.

Effets indésirables possibles du médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL VIATRIS

Très fréquents (plus de 10 % des personnes) : nausées, vomissements, diarrhée, douleur abdominale, maux de tête.

Fréquents (1 à 10 % des personnes) : perte d'appétit, étourdissements, éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, toux, fièvre, insomnie, rêves anormaux, dépression, augmentation des transaminases, anomalie de la numération formule sanguine, baisse du taux de sodium dans le sang.

Peu fréquents (0,1 à 1 % des personnes) : anxiété, palpitations, urticaire, perte de cheveux, augmentation du taux d'amylase (une enzyme du pancréas) dans le sang.

Rares (moins de 0,1 % des personnes) : hallucinations.

Fréquence indéterminée : aphtes, tachycardie, attaque de panique, cauchemars, photosensibilité, réaction allergique, réaction cutanée grave (voir Attention), hépatite, blocage des voies biliaires.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
anticoagulant

Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les anticoagulants sont surtout utilisés pour traiter ou prévenir les phlébites et les embolies pulmonaires, notamment après une intervention chirurgicale. Ils permettent aussi d'empêcher la formation de caillots dans le cœur lors de troubles du rythme comme la fibrillation auriculaire ou chez les patients porteurs d'une de valve cardiaque artificielle.
Il existe trois catégories d'anticoagulants :

  • les anticoagulants oraux directs (AOD) qui bloquent spécifiquement certaines enzymes impliquées dans la coagulation, comme la thrombine ou le facteur Xa. Leur usage ne nécessite habituellement pas d'analyses sanguines de surveillance.
  • les antivitamines K (AVK) qui bloquent l'action de la vitamine K et dont l'efficacité doit être régulièrement contrôlée par un test sanguin : l'INR.
  • les anticoagulants injectables, dérivés de l'héparine. Leur usage impose un dosage régulier des plaquettes sanguines.

Les anticoagulants ne doivent pas être confondus avec les antiagrégants comme l'aspirine, qui luttent contre les caillots par un autre mécanisme et qui n'ont pas les mêmes indications.

Consultez l'article : Les traitements anticoagulants

aphte

Lésion très douloureuse de la bouche, ayant l'aspect d'une tache jaunâtre ou grise, légèrement creusée. La guérison est généralement spontanée après quelques jours.

Le stress, la fatigue et certains aliments (noix, noisettes, gruyère, agrumes...) peuvent provoquer une poussée d'aphtes. Dans de très rares cas, les aphtes peuvent être dus à une maladie ou à un traitement médicamenteux.

Consultez l'article : Aphtes

attaque de panique

Crise d'anxiété intense, associée à un sentiment de panique lié à l'impression de gravité que provoque cet accès, parfois vécu comme un sentiment de mort imminente. Les symptômes consistent en un sentiment de malaise, de faiblesse intense, d'évanouissement inéluctable. Les troubles associés peuvent être des palpitations, des difficultés respiratoires, des sensations de fourmillements des extrémités. L'angoisse provoquée par cette crise est responsable d'une auto-aggravation, qui peut conduire à un malaise avec perte de connaissance.

Consultez l'article : Troubles paniques

chimioprophylaxie

Utilisation de médicaments dans le but de prévenir une maladie. Ce terme est souvent employé dans le cas du paludisme, associé à la lutte contre les moustiques.

enzyme

Substance capable d'activer une réaction chimique spécifique.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

ganglions

Terme généralement utilisé pour désigner les ganglions lymphatiques : ces organes filtrent la lymphe (le liquide qui baigne les cellules du corps). Lors d'infection, les ganglions piègent les germes et réagissent en devenant volumineux et douloureux. Les ganglions sont répartis dans l'ensemble du corps, et regroupés par endroits (au niveau du cou, des aisselles et de l'aine, par exemple).

hormone

Substance produite par le corps et transportée par le sang, destinée à réguler l'activité de certaines glandes ou de certains organes.

intraveineuse

Injection d'un médicament dans une veine, généralement au pli du coude, après désinfection de la peau. Lorsqu'il s'agit d'une injection intraveineuse directe à l'aide d'une seringue, l'effet du médicament est immédiat, mais bref. À l'inverse, la perfusion permet une administration continue et contrôlée de la substance active, diluée dans un flacon de sérum.

Abréviation : IV.

palpitations

Perception anormale de battements cardiaques irréguliers.

Consultez l'article : Palpitations.

paludisme

Maladie tropicale due à un parasite (Plasmodium) transmis par un moustique (anophèle femelle). Elle se traduit par une fièvre revenant à intervalles réguliers, des frissons et d'autres symptômes très divers. Toute fièvre élevée survenant dans le mois qui suit le retour d'un voyage en pays tropical doit faire suspecter un paludisme.

Synonyme : malaria.

Consultez les articles : Paludisme ou malaria et Prévenir le paludisme.

parasite

Bactérie, organisme végétal ou animal qui vit aux dépens d'un individu d'une autre espèce. Il existe de très nombreux parasites de l'homme, internes (vers intestinaux, paludisme, gale, etc.) ou externes (poux, mycoses, etc.). L'un des plus présents dans le monde est le Plasmodium, agent du paludisme. Il est transmis par un autre parasite de l'homme, un moustique, l'anophèle.

sodium

Substance minérale qui peut former des sels, notamment avec le chlore (chlorure de sodium, ou sel de table).

tachycardie

Accélération du rythme des battements du cœur. Elle peut être due à une fièvre, à une hyperthyroïdie, à une maladie cardiaque, à l'action de certains médicaments, etc.

Consultez l'article : Tachycardie et bradycardie.

traitement curatif

Traitement destiné à soigner une maladie déclarée, et qui vise la guérison. Dans la majorité des cas, le traitement curatif s'attaque à la cause de la maladie.

transaminases

Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT.

urticaire

Éruption de boutons sur la peau, dont l'origine est le plus souvent allergique. Les boutons ressemblent à des piqûres d'orties et leur couleur varie du rose pâle au rouge.

vertige

Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).

Consultez l'article : Vertiges.

voie
  • Chemin (voie d'administration) utilisé pour administrer les médicaments : voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intradermique, transdermique.
  • Ensemble d'organes creux permettant le passage de l'air (voies respiratoires), des aliments (voies digestives), des urines (voies urinaires), de la bile (voies biliaires), etc.
voies biliaires

Voies excrétrices conduisant la bile du foie au duodénum. Elles comprennent le canal cholédoque et la vésicule biliaire, réservoir qui stocke la bile en excès entre les repas.

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Commentaires

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