- BIMATOPROST EG
Ce médicament est un générique de LUMIGAN.
Dans quel cas le médicament BIMATOPROST EG est-il prescrit ?
Ce collyre contient une substance de la famille des analogues des prostaglandines (substances qui ont une structure proche des prostaglandines naturelles). Il a la propriété de diminuer la tension intraoculaire.
Il est utilisé dans le traitement des maladies dues à un excès de tension intraoculaire, notamment du glaucome à angle ouvert.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament BIMATOPROST EG
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament BIMATOPROST EG
p ml | |
Bimatoprost | 0,3 mg |
Benzalkonium chlorure | + |
La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).
Contre-indications du médicament BIMATOPROST EG
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'allergie aux antiseptiques de la famille des ammoniums quaternaires (présence de benzalkonium).
Attention
Ce collyre peut provoquer une perte de graisses autour de l'œil traité, conduisant notamment à un enfoncement de l'œil dans l'orbite et un abaissement de la paupière. Ces changements sont souvent modérés mais peuvent réduire le champ visuel. Ils sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement.
Il peut également modifier la couleur de l'iris (de façon définitive), de la peau des paupières ou des cils (qui deviennent plus foncés et plus longs). La modification de la couleur des yeux, dont les effets sur la santé de l'œ ne sont pas connus, peut être gênante lorsque la coloration induite par le collyre n'est pas uniforme, ou lorsqu'un seul œ est traité.
Des contacts répétés du collyre avec la peau peuvent provoquer une augmentation de la pilosité aux zones de contact ; évitez que le collyre ne coule sur le visage.
Des précautions sont nécessaires en cas d'insuffisance respiratoire, d'insuffisance cardiaque, d'insuffisance hépatique ou d'insuffisance rénale (en l'absence d'études).
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, une surveillance renforcée peut être recommandée chez les personnes présentant une sécheresse oculaire ou une atteinte de la cornée.
Conducteur : l'instillation de ce collyre peut provoquer une gêne visuelle transitoire.
Interactions du médicament BIMATOPROST EG avec d'autres substances
En cas d'utilisation de plusieurs collyres, respectez un intervalle minimal de 5 minutes entre deux instillations, sauf indication contraire de votre médecin.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Les prostaglandines possèdent des effets potentiellement dangereux pendant la grossesse : ce collyre ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu'en cas d'absolue nécessité.
Allaitement :
Les données disponibles ne permettent pas de savoir si ce médicament passe dans le lait maternel. L'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
Mode d'emploi et posologie du médicament BIMATOPROST EG
Tirer la paupière inférieure vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer une goutte de collyre entre la paupière et le globe oculaire (cul-de-sac conjonctival).
Veiller à ne pas mettre en contact l'embout du flacon avec l'œil ou les doigts pour éviter de contaminer le collyre avec les germes présents sur les paupières ou la peau.
Posologie usuelle :
- Adulte de plus de 18 ans : 1 goutte par jour, le soir.
Conseils
L'application correcte du collyre peut nécessiter une aide.
Les lentilles de contact souples doivent être ôtées avant l'instillation du collyre. Elles pourront être replacées après un délai de 15 minutes.
Le flacon ne doit pas être conservé plus de 4 semaines après une première utilisation.
Effets indésirables possibles du médicament BIMATOPROST EG
Très fréquents (plus de 10 % des personnes) : croissance des cils, rougeur de l'œil, démangeaisons oculaires, perte de graisses autour de l'œil.
Fréquents (1 à 10 % des personnes) : allergie ou œdème oculaire, modification de la couleur des cils, de l'iris ou de la peau des paupières, larmoiement ou au contraire sécheresse oculaire, sensibilité accrue à la lumière, sensation de corps étranger, troubles de la vue, rougeur ou démangeaisons des paupières, maux de tête, hypertension, augmentation des transaminases.
Peu fréquents (moins de 1 % des personnes) : œdème ou rétraction de la paupière, nausées, sensation de vertiges, augmentation de la pilosité, fatigue.
Fréquence indéterminée : gêne oculaire, asthme, exacerbation de bronchite chronique, essoufflement.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Lexique :
Terme | Définition |
allergie | Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs. |
ammonium quaternaire | Famille d'antiseptiques présents dans de nombreux médicaments d'usage local. Généralement bien supportés, ils peuvent cependant donner lieu à de rares allergies. |
antiseptique | Substance qui détruit localement les bactéries, réduisant leur nombre et empêchant leur prolifération. Certains antiseptiques sont également actifs sur les champignons microscopiques et les virus. |
asthme | Maladie caractérisée par une difficulté à respirer, se traduisant souvent par des sifflements. L'asthme, permanent ou survenant par crise, est dû à un rétrécissement et à une inflammation des bronches. Consultez l'article : Asthme |
bronchite chronique | Maladie des bronches se traduisant par une toux, des difficultés respiratoires et des mucosités de plus en plus difficiles à évacuer. Ces troubles, le plus souvent dus au tabac, deviennent définitifs après une certaine période d'évolution. Consultez l'article : Bronchite |
collyre | Médicament servant au traitement local d'affections des yeux. |
cul-de-sac conjonctival | Espace formé lorsqu'on tire vers le bas la paupière inférieure, qui se décolle de l'œil et forme une cavité. C'est dans celle-ci que doivent être déposées les gouttes de collyre et les pommades ophtalmiques. Le médicament se répartit naturellement sur la totalité de l'œil. Il sera éliminé, comme les larmes, par le canal lacrymal, qui évacue les larmes vers le nez. |
excipient | Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme. L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire. Consultez l'article : Les excipients à effet notoire |
germe | Terme général qui désigne tous les organismes microscopiques susceptibles de provoquer une infection : bactéries, virus, parasites, champignons. |
glaucome | Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire). Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :
L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée. Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla |
goutte | Maladie se manifestant par une rougeur et une douleur vive touchant une articulation (celle du gros orteil le plus souvent), due à une accumulation de cristaux d'acide urique. Consultez l'article : Goutte |
insuffisance cardiaque | Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort. Consultez les articles : Troubles du rythme cardiaque |
insuffisance respiratoire | Incapacité des poumons à oxygéner correctement le sang et à éliminer le gaz carbonique en excès. |
iris | Membrane colorée située en arrière de la cornée, l'iris est couvert de pigments qui déterminent la couleur des yeux. Il est percé d'une ouverture circulaire, la pupille, par laquelle la lumière pénètre dans l'œil. |
lentille de contact | Dispositif optique souple ou rigide placé sur la cornée, destiné à corriger un défaut de la vision. Les lentilles utilisées actuellement sont toutes en matière plastique. Il en existe deux types :
|
prostaglandines | Hormones produites par les cellules de nombreux organes (appareil génital, artères, bronches, reins, etc.). Elles agissent localement et ne passent pas dans le sang. Leur action est puissante et rapide. Elles sont impliquées dans de nombreux phénomènes inflammatoires. |
tension intraoculaire | Tension (pression) des liquides contenus dans l'œil. Elle peut augmenter dans certaines maladies comme le glaucome. |
transaminases | Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT. |
vertige | Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical). Consultez l'article : Vertiges. |
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