- CÉLESTÈNE CHRONODOSE
- CÉLESTÈNE oral
- CÉLESTÈNE injectable 4 mg/1 ml
Dans quel cas le médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE est-il prescrit ?
C'est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant et prolongé. Il présente, à efficacité égale, moins d'effets indésirables que la cortisone naturelle. Ce médicament a une action immédiate et un effet qui dure environ 7 jours.
Il est utilisé dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière, en dernier recours, en cas d'échec des traitements habituels.
- inflammation des articulations, des tendons et des ligaments, poussées douloureuses d'arthrose ;
- maladie de Dupuytren, syndrome du canal carpien ;
- certaines sinusites ;
- cicatrice chéloïde.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE
p amp inj | |
Bétaméthasone acétate | 2,7 mg |
Bétaméthasone phosphate disodique | 3 mg |
La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).
Contre-indications du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE
- maladies virales en évolution (hépatite, zona ou herpès) ;
- infection non contrôlée par un traitement adapté ;
- psychose non contrôlée par un traitement ;
- prédisposition aux hémorragies (traitement anticoagulant, hémophilie...).
Ces contre-indications peuvent s'appliquer ou ne pas s'appliquer en fonction de la façon dont le médicament est utilisé (injection IM, infiltration, injection unique ou répétée).
Attention
L'injection de ce médicament ne doit être pratiquée que sous contrôle médical.
En fonction du type d'injection (intramusculaire, infiltrations, injection unique ou répétée...), les personnes ayant des antécédents de tuberculose, d'ulcère de l'estomac ou du duodénum, les personnes souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, de colite ulcéreuse, de diabète, d'hypertension artérielle, d'ostéoporose, de myasthénie grave peuvent faire l'objet d'une prise en charge médicale particulière.
La prise prolongée d'un corticoïde diminue les défenses immunitaires : la vaccination avec un vaccin contenant des germes vivants atténués ne peut être pratiquée qu'avec l'accord de votre médecin. Vous devez également éviter le contact avec des personnes atteintes de varicelle, de zona ou de rougeole.
Sportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.
Interactions du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE avec d'autres substances
Ce médicament peut interagir avec les médicaments qui donnent des torsades de pointes.
- un médicament susceptible de faire baisser la kaliémie (amphotéricine B, certains diurétiques, laxatifs stimulants) ;
- un antihypertenseur ;
- un antidiabétique ;
- un digitalique ;
- un anticoagulant ;
- de l'aspirine ou un AINS ;
- un médicament inducteur enzymatique ou un médicament contenant de l'isoniazide.
Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez :
En cas de vaccination, l'utilisation d'un vaccin vivant est déconseillée.
En cas d'injection locale unique ou répétée à faible dose, le risque d'interactions médicamenteuses est nul.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études scientifiques actuellement disponibles n'ont pas mis en évidence de problème particulier lors de l'utilisation ponctuelle de ce médicament chez la femme enceinte. Seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel en cas d'utilisation prolongée.
Allaitement :
En cas d'injections multiples ou répétées, il peut être nécessaire d'interrompre l'allaitement : prenez l'avis de votre médecin.
Mode d'emploi et posologie du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE
L'injection se fait par voie intramusculaire.
Les infiltrations sont réalisées par le médecin à proximité ou dans la zone à traiter.
Posologie usuelle :
Rhinite allergique : 1 injection IM pendant la période où se manifeste l'allergie, à renouveler éventuellement 1 fois.
En infiltration : 1/2 à 2 ampoules selon l'affection à traiter. L'injection peut être renouvelée selon l'évolution.
Conseils
Afin de compenser une baisse du taux de potassium dans le sang lors d'un traitement prolongé, le médecin peut être amené à prescrire du potassium.
Effets indésirables possibles du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE
Liés à la voie d'administration : infection, calcification, atrophie cutanée, maux de tête, bouffées de chaleur, réaction allergique, douleur articulaire au site d'injection liée à l'effet irritant initial des microcristaux de médicament contenus dans la suspension injectable.
- baisse du taux de potassium, rétention d'eau et de sel, hypertension artérielle ;
- gonflement du visage et du buste, apparition de poils, taches cutanées violacées, acné ;
- surexcitation, euphorie, troubles du sommeil, état dépressif (à l'arrêt du traitement) ;
- ostéoporose ;
- diabète, arrêt de la croissance chez l'enfant, troubles des règles ;
- ulcère de l'estomac ou du duodénum ;
- certaines formes de cataracte et de glaucome.
En cas d'injections répétées à court terme, les effets indésirables suivants pourraient être observés :
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Lexique :
Terme | Définition |
AINS | Abréviation d'anti-inflammatoire non stéroïdien. Famille de médicaments anti-inflammatoires qui ne sont pas dérivés de la cortisone (stéroïdes), et dont le plus connu est l'aspirine. Consultez l'article : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) |
allergie | Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs. |
anti-inflammatoire | Médicament qui lutte contre l'inflammation. Il peut être soit dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire stéroïdien), soit non dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS). |
anticoagulant | Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les anticoagulants ne doivent pas être confondus avec les antiagrégants comme l'aspirine, qui luttent contre les caillots par un autre mécanisme et qui n'ont pas les mêmes indications. Consultez l'article : Les traitements anticoagulants |
antihypertenseur | Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs. |
arthrose | Usure du cartilage, responsable de douleurs articulaires et d'une limitation des mouvements. Consultez l'article : Arthrose et rhumatismes |
atrophie | Diminution du volume d'un organe ou d'un membre, due au vieillissement, à une maladie ou à un défaut d'irrigation sanguine. |
cataracte | Opacification progressive du cristallin. Elle peut être due au vieillissement, à une maladie ou à l'usage prolongé de certains médicaments comme les corticoïdes. Consultez l'article : Cataracte |
colite | Inflammation d'une partie ou de la totalité du côlon. Elle peut être causée par une infection bactérienne ou parasitaire, une maladie inflammatoire (maladie de Crohn) ou un dérèglement de l'intestin (colite spasmodique). |
cortisone | Hormone sécrétée par les glandes surrénales. Elle participe à la régulation des sucres, des graisses et des protéines de l'organisme, mais aussi à la réaction du corps lors d'un stress. Ses puissantes propriétés anti-inflammatoires sont utilisées en thérapeutique. La cortisone naturelle porte le nom de cortisol (dosable par des analyses de sang). L'hydrocortisone est la forme médicamenteuse la plus proche de la cortisone naturelle, elle est surtout utilisée dans le traitement substitutif des maladies dues à un déficit en cortisone. D'autres dérivés chimiques plus puissants sont employés lorsque l'on recherche un effet anti-inflammatoire : prednisone, prednisolone, bétaméthasone, dexaméthasone, etc. |
digitalique | Famille de médicaments apparentés à la digitaline, substance issue de la digitale pourpre (plante commune). Les digitaliques, utilisés en cardiologie, ralentissent le cœur et renforcent ses contractions. |
excipient | Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme. L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire. Consultez l'article : Les excipients à effet notoire |
gale | Maladie parasitaire de la peau, très contagieuse. Consultez l'article : Gale |
germe | Terme général qui désigne tous les organismes microscopiques susceptibles de provoquer une infection : bactéries, virus, parasites, champignons. |
glaucome | Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire). Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :
L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée. Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla |
IM | Abréviation d'intramusculaire. |
inducteur enzymatique | Le foie, véritable usine chimique de l'organisme, assure l'élimination ou la destruction de nombreux médicaments. Certaines substances stimulent les enzymes hépatiques qui assurent cette fonction d'élimination. Ces substances sont des inducteurs enzymatiques, et leur consommation peut diminuer la concentration sanguine des médicaments sensibles à leur action, diminuant, voire annulant, leur effet. Une augmentation de la posologie du médicament permet souvent de compenser l'effet de la prise conjointe d'un inducteur enzymatique, mais le risque d'inefficacité conduit parfois à déconseiller leur association. C'est le cas pour les contraceptifs oraux (« pilules »), qui peuvent perdre leur efficacité s'ils sont associés à la prise régulière d'un inducteur enzymatique. Le risque est mentionné dans la rubrique Interactions médicamenteuses lorsqu'un médicament est susceptible de voir son action significativement modifiée par la prise d'un inducteur enzymatique. Les principaux inducteurs enzymatiques sont généralement eux-mêmes des médicaments :
D'autres substances peuvent avoir un effet inducteur enzymatique :
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infiltration | Injection d'une substance médicamenteuse à proximité d'une région douloureuse ou inflammatoire. Les solutions injectables utilisées contiennent généralement des anesthésiques locaux ou des corticoïdes. |
inflammation | Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement. |
intramusculaire | Injection d'un médicament dans un muscle, généralement au niveau de la fesse. L'effet du médicament, qui ne passe que progressivement dans le sang, est retardé mais prolongé. Une bonne désinfection préalable de la peau est nécessaire, car cette injection profonde expose à un risque d'abcès. La douleur due à la piqûre dépend surtout de la nature du produit utilisé. Cette voie d'administration est contre-indiquée chez les hémophiles et chez les personnes qui suivent un traitement anticoagulant, car elle expose alors à un risque d'hématome de la fesse. Abréviation : IM. |
laxatif stimulant | Laxatif puissant mais irritant pour le tube digestif, responsable d'une perte de sels minéraux (potassium, etc.) par l'organisme. Son usage prolongé provoque une dépendance : il n'est plus possible d'aller à la selle sans médicament. À long terme, des lésions définitives de la paroi interne de l'intestin peuvent apparaître (maladie des laxatifs). |
maladie de Dupuytren | Maladie d'origine inconnue, se caractérisant par un épaississement et des nodosités de la paume des mains et parfois de la face antérieure des doigts. Elle aboutit à l'impossibilité d'étendre les doigts et se traite chirurgicalement. |
potassium | Élément minéral présent en grande quantité dans l'organisme. Voir aussi : kaliémie. |
pou | Parasite de l'homme vivant dans les cheveux, dans les poils pubiens ou dans les vêtements. Consultez l'article : Poux. |
psychose | Maladie mentale que le malade n'est pas capable de reconnaître en tant que telle. Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie, contrairement à la personne atteinte de névrose, qui a la capacité de se rendre compte de l'existence d'un trouble. Consultez l'article : Schizophrénie et autres psychoses. |
rhinite | Inflammation ou infection du nez et des fosses nasales. La rhinite peut avoir une origine infectieuse (bactérie ou virus) ou une origine allergique. Les rhinites allergiques regroupent les rhinites saisonnières (rhume des foins) et les rhinites appelées perannuelles, c'est-à-dire souvent persistantes en cours d'année (dues par exemple aux acariens, aux poils d'animaux ou à des agents chimiques). Consultez l'article : Rhume (rhinite). |
sel | Substance chimique dont la plus connue est le chlorure de sodium, ou sel de table. Le sel de régime ne contient pas de sodium ; celui-ci est remplacé généralement par du potassium. Consultez l'article : Le sel, ami ou ennemi ?. |
sinusite | Inflammation ou infection des sinus. Consultez l'article : Sinusite. |
syndrome | Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes. |
syndrome du canal carpien | Affection neurologique fréquente liée à une compression du nerf médian au niveau du poignet. Elle se traduit initialement par des fourmillements dans les doigts, puis par des douleurs nocturnes. |
test antidopage | Les sportifs peuvent être soumis à des tests destinés à détecter la présence dans leurs urines de substances dopantes ou de leurs dérivés. Le Comité international olympique et le ministère de la Santé et des Sports tiennent à jour une liste des substances considérées comme dopantes. Ces substances sont très variées : hormones anabolisantes qui développent les muscles, excitants qui augmentent la vigilance, bêtabloquants qui ralentissent le cœur et, par exemple, permettent aux tireurs à l'arc de décocher leur flèche entre deux battements cardiaques, etc. Certains médicaments tels que les crèmes, les gouttes auriculaires, contiennent des substances considérées comme dopantes, mais la probabilité pour que ces substances passent dans le sang et soient retrouvées dans les urines est très faible. Dans le doute, l'éventualité d'une réaction positive est mentionnée pour chaque médicament lorsqu'une substance dopante est présente dans sa composition. Il appartient au sportif de décider avec son médecin s'il peut utiliser ou non un tel médicament. |
torsades de pointes | Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :
Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV). |
tuberculose | Maladie infectieuse due au bacille de Koch. Elle peut toucher tous les organes, notamment le poumon, l'os (mal de Pott), l'appareil urinaire ou génital, l'œil. Consultez l'article : Tuberculose. |
vaccin | Solution injectable destinée à immuniser l'organisme contre un virus ou une bactérie. Il existe plusieurs sortes de vaccins :
Consultez l'article : Le calendrier de vaccination. |
voie |
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zona | Éruption douloureuse de boutons due à une réactivation du virus de la varicelle, resté dans un ganglion nerveux après cette maladie infantile. |
Commentaires

Spécialités de la gamme
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fiche abrégée
CELESTENE 4 mg/1 ml sol inj
- bétaméthasone
intra-articulaire, intralésionnelle, intramusculaire, intraveineuse, péri-articulaire, sous-conjonctivaleListe 1 - Remb 65%Commercialisé -
fiche abrégée
CELESTENE CHRONODOSE 5,7 mg/ml susp inj
- bétaméthasone
intramusculaire, intra-articulaire, intralésionnelle, péri-articulaire, intradermique, intrabursaleListe 1 - Remb 65%Commercialisé
Bonjour,
Peut-on associer du celestene avec du doliprane ?
Merci
Bonjour
Oui, sans problème.
Bonjour, mon fils de 5 mois (7 kilos), qui souffre d'une laryngite, vient de débuter le 18 avril un traitement de 70 gouttes de celestene pendant 5 jours. Or, il a été vacciné (par le même médecin) le 14 avril contre le rotavirus, qui est un vaccin atténué vivant. Je lis dans la notice que la vaccination est une contre-indication. Dois-je m'inquiéter ????
Bonjour
Le seul risque est que le vaccin "prenne" moins bien, et c'est un risque très faible car le vaccin a pris 4 jours avant le traitement corticoïde.