Mise à jour : 27 mars 2025
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Information patient
  • CÉLESTÈNE CHRONODOSE
  • CÉLESTÈNE oral
  • CÉLESTÈNE injectable 4 mg/1 ml
Fiche révisée le 11 janvier 2024
Famille du médicament : Dérivé de la cortisone

Dans quel cas le médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE est-il prescrit ?

C'est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant et prolongé. Il présente, à efficacité égale, moins d'effets indésirables que la cortisone naturelle. Ce médicament a une action immédiate et un effet qui dure environ 7 jours.

Il est utilisé dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière, en dernier recours, en cas d'échec des traitements habituels.

Il est également utilisé en traitement local (irrigation ou infiltrations) dans les cas suivants :
  • inflammation des articulations, des tendons et des ligaments, poussées douloureuses d'arthrose ;
  • maladie de Dupuytren, syndrome du canal carpien ;
  • certaines sinusites ;
  • cicatrice chéloïde.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE

CÉLESTÈNE CHRONODOSE : suspension injectable ; boîte de 1 ampoule de 1 ml
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 2.02 €

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE

p amp inj
Bétaméthasone acétate2,7 mg
Bétaméthasone phosphate disodique3 mg

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • maladies virales en évolution (hépatite, zona ou herpès) ;
  • infection non contrôlée par un traitement adapté ;
  • psychose non contrôlée par un traitement ;
  • prédisposition aux hémorragies (traitement anticoagulant, hémophilie...).

Ces contre-indications peuvent s'appliquer ou ne pas s'appliquer en fonction de la façon dont le médicament est utilisé (injection IM, infiltration, injection unique ou répétée).

Attention

L'injection de ce médicament ne doit être pratiquée que sous contrôle médical.

En fonction du type d'injection (intramusculaire, infiltrations, injection unique ou répétée...), les personnes ayant des antécédents de tuberculose, d'ulcère de l'estomac ou du duodénum, les personnes souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, de colite ulcéreuse, de diabète, d'hypertension artérielle, d'ostéoporose, de myasthénie grave peuvent faire l'objet d'une prise en charge médicale particulière.

La prise prolongée d'un corticoïde diminue les défenses immunitaires : la vaccination avec un vaccin contenant des germes vivants atténués ne peut être pratiquée qu'avec l'accord de votre médecin. Vous devez également éviter le contact avec des personnes atteintes de varicelle, de zona ou de rougeole.

Attention : sportifSportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.

Interactions du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE avec d'autres substances

Ce médicament peut interagir avec les médicaments qui donnent des torsades de pointes.

    Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez :

  • un médicament susceptible de faire baisser la kaliémie (amphotéricine B, certains diurétiques, laxatifs stimulants) ;
  • un antihypertenseur ;
  • un antidiabétique ;
  • un digitalique ;
  • un anticoagulant ;
  • de l'aspirine ou un AINS ;
  • un médicament inducteur enzymatique ou un médicament contenant de l'isoniazide.

En cas de vaccination, l'utilisation d'un vaccin vivant est déconseillée.

En cas d'injection locale unique ou répétée à faible dose, le risque d'interactions médicamenteuses est nul.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Les études scientifiques actuellement disponibles n'ont pas mis en évidence de problème particulier lors de l'utilisation ponctuelle de ce médicament chez la femme enceinte. Seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel en cas d'utilisation prolongée.

Allaitement :

En cas d'injections multiples ou répétées, il peut être nécessaire d'interrompre l'allaitement : prenez l'avis de votre médecin.

Mode d'emploi et posologie du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE

L'injection se fait par voie intramusculaire.

Les infiltrations sont réalisées par le médecin à proximité ou dans la zone à traiter.

Posologie usuelle :

Rhinite allergique : 1 injection IM pendant la période où se manifeste l'allergie, à renouveler éventuellement 1 fois.

En infiltration : 1/2 à 2 ampoules selon l'affection à traiter. L'injection peut être renouvelée selon l'évolution.

Conseils

Afin de compenser une baisse du taux de potassium dans le sang lors d'un traitement prolongé, le médecin peut être amené à prescrire du potassium.

Effets indésirables possibles du médicament CÉLESTÈNE CHRONODOSE

Liés à la voie d'administration : infection, calcification, atrophie cutanée, maux de tête, bouffées de chaleur, réaction allergique, douleur articulaire au site d'injection liée à l'effet irritant initial des microcristaux de médicament contenus dans la suspension injectable.

    En cas d'injections répétées à court terme, les effets indésirables suivants pourraient être observés :

  • baisse du taux de potassium, rétention d'eau et de sel, hypertension artérielle ;
  • gonflement du visage et du buste, apparition de poils, taches cutanées violacées, acné ;
  • surexcitation, euphorie, troubles du sommeil, état dépressif (à l'arrêt du traitement) ;
  • ostéoporose ;
  • diabète, arrêt de la croissance chez l'enfant, troubles des règles ;
  • ulcère de l'estomac ou du duodénum ;
  • certaines formes de cataracte et de glaucome.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
AINS

Abréviation d'anti-inflammatoire non stéroïdien. Famille de médicaments anti-inflammatoires qui ne sont pas dérivés de la cortisone (stéroïdes), et dont le plus connu est l'aspirine.

Consultez l'article : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

allergie

Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs.

anti-inflammatoire

Médicament qui lutte contre l'inflammation. Il peut être soit dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire stéroïdien), soit non dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS).

anticoagulant

Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les anticoagulants sont surtout utilisés pour traiter ou prévenir les phlébites et les embolies pulmonaires, notamment après une intervention chirurgicale. Ils permettent aussi d'empêcher la formation de caillots dans le cœur lors de troubles du rythme comme la fibrillation auriculaire ou chez les patients porteurs d'une de valve cardiaque artificielle.
Il existe trois catégories d'anticoagulants :

  • les anticoagulants oraux directs (AOD) qui bloquent spécifiquement certaines enzymes impliquées dans la coagulation, comme la thrombine ou le facteur Xa. Leur usage ne nécessite habituellement pas d'analyses sanguines de surveillance.
  • les antivitamines K (AVK) qui bloquent l'action de la vitamine K et dont l'efficacité doit être régulièrement contrôlée par un test sanguin : l'INR.
  • les anticoagulants injectables, dérivés de l'héparine. Leur usage impose un dosage régulier des plaquettes sanguines.

Les anticoagulants ne doivent pas être confondus avec les antiagrégants comme l'aspirine, qui luttent contre les caillots par un autre mécanisme et qui n'ont pas les mêmes indications.

Consultez l'article : Les traitements anticoagulants

antihypertenseur

Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs.

arthrose

Usure du cartilage, responsable de douleurs articulaires et d'une limitation des mouvements.

Consultez l'article : Arthrose et rhumatismes

atrophie

Diminution du volume d'un organe ou d'un membre, due au vieillissement, à une maladie ou à un défaut d'irrigation sanguine.

cataracte

Opacification progressive du cristallin. Elle peut être due au vieillissement, à une maladie ou à l'usage prolongé de certains médicaments comme les corticoïdes.

Consultez l'article : Cataracte

colite

Inflammation d'une partie ou de la totalité du côlon. Elle peut être causée par une infection bactérienne ou parasitaire, une maladie inflammatoire (maladie de Crohn) ou un dérèglement de l'intestin (colite spasmodique).

cortisone

Hormone sécrétée par les glandes surrénales. Elle participe à la régulation des sucres, des graisses et des protéines de l'organisme, mais aussi à la réaction du corps lors d'un stress. Ses puissantes propriétés anti-inflammatoires sont utilisées en thérapeutique. La cortisone naturelle porte le nom de cortisol (dosable par des analyses de sang). L'hydrocortisone est la forme médicamenteuse la plus proche de la cortisone naturelle, elle est surtout utilisée dans le traitement substitutif des maladies dues à un déficit en cortisone. D'autres dérivés chimiques plus puissants sont employés lorsque l'on recherche un effet anti-inflammatoire : prednisone, prednisolone, bétaméthasone, dexaméthasone, etc.

digitalique

Famille de médicaments apparentés à la digitaline, substance issue de la digitale pourpre (plante commune). Les digitaliques, utilisés en cardiologie, ralentissent le cœur et renforcent ses contractions.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

gale

Maladie parasitaire de la peau, très contagieuse.

Consultez l'article : Gale

germe

Terme général qui désigne tous les organismes microscopiques susceptibles de provoquer une infection : bactéries, virus, parasites, champignons.

glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire).

Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :

  • Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.
  • Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un œil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.

Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla

IM

Abréviation d'intramusculaire.

inducteur enzymatique

Le foie, véritable usine chimique de l'organisme, assure l'élimination ou la destruction de nombreux médicaments.

Certaines substances stimulent les enzymes hépatiques qui assurent cette fonction d'élimination. Ces substances sont des inducteurs enzymatiques, et leur consommation peut diminuer la concentration sanguine des médicaments sensibles à leur action, diminuant, voire annulant, leur effet. Une augmentation de la posologie du médicament permet souvent de compenser l'effet de la prise conjointe d'un inducteur enzymatique, mais le risque d'inefficacité conduit parfois à déconseiller leur association. C'est le cas pour les contraceptifs oraux (« pilules »), qui peuvent perdre leur efficacité s'ils sont associés à la prise régulière d'un inducteur enzymatique.

Le risque est mentionné dans la rubrique Interactions médicamenteuses lorsqu'un médicament est susceptible de voir son action significativement modifiée par la prise d'un inducteur enzymatique.

Les principaux inducteurs enzymatiques sont généralement eux-mêmes des médicaments :

  • anti-épileptiques (anticonvulsivants) : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone ;
  • antituberculeux : rifabutine, rifampicine ;
  • antifongique : griséofulvine.

D'autres substances peuvent avoir un effet inducteur enzymatique :

  • le millepertuis, plante contenue dans certaines préparations ;
  • le tabac et l'alcool.
infiltration

Injection d'une substance médicamenteuse à proximité d'une région douloureuse ou inflammatoire. Les solutions injectables utilisées contiennent généralement des anesthésiques locaux ou des corticoïdes.

inflammation

Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement.

intramusculaire

Injection d'un médicament dans un muscle, généralement au niveau de la fesse. L'effet du médicament, qui ne passe que progressivement dans le sang, est retardé mais prolongé. Une bonne désinfection préalable de la peau est nécessaire, car cette injection profonde expose à un risque d'abcès. La douleur due à la piqûre dépend surtout de la nature du produit utilisé. Cette voie d'administration est contre-indiquée chez les hémophiles et chez les personnes qui suivent un traitement anticoagulant, car elle expose alors à un risque d'hématome de la fesse.

Abréviation : IM.

laxatif stimulant

Laxatif puissant mais irritant pour le tube digestif, responsable d'une perte de sels minéraux (potassium, etc.) par l'organisme. Son usage prolongé provoque une dépendance : il n'est plus possible d'aller à la selle sans médicament. À long terme, des lésions définitives de la paroi interne de l'intestin peuvent apparaître (maladie des laxatifs).

maladie de Dupuytren

Maladie d'origine inconnue, se caractérisant par un épaississement et des nodosités de la paume des mains et parfois de la face antérieure des doigts. Elle aboutit à l'impossibilité d'étendre les doigts et se traite chirurgicalement.

potassium

Élément minéral présent en grande quantité dans l'organisme.

Voir aussi : kaliémie.

pou

Parasite de l'homme vivant dans les cheveux, dans les poils pubiens ou dans les vêtements.

Consultez l'article : Poux.

psychose

Maladie mentale que le malade n'est pas capable de reconnaître en tant que telle. Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie, contrairement à la personne atteinte de névrose, qui a la capacité de se rendre compte de l'existence d'un trouble.

Consultez l'article : Schizophrénie et autres psychoses.

rhinite

Inflammation ou infection du nez et des fosses nasales. La rhinite peut avoir une origine infectieuse (bactérie ou virus) ou une origine allergique. Les rhinites allergiques regroupent les rhinites saisonnières (rhume des foins) et les rhinites appelées perannuelles, c'est-à-dire souvent persistantes en cours d'année (dues par exemple aux acariens, aux poils d'animaux ou à des agents chimiques).

Consultez l'article : Rhume (rhinite).

sel

Substance chimique dont la plus connue est le chlorure de sodium, ou sel de table. Le sel de régime ne contient pas de sodium ; celui-ci est remplacé généralement par du potassium.

Consultez l'article : Le sel, ami ou ennemi ?.

sinusite

Inflammation ou infection des sinus.

Consultez l'article : Sinusite.

syndrome

Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes.

syndrome du canal carpien

Affection neurologique fréquente liée à une compression du nerf médian au niveau du poignet. Elle se traduit initialement par des fourmillements dans les doigts, puis par des douleurs nocturnes.

test antidopage

Les sportifs peuvent être soumis à des tests destinés à détecter la présence dans leurs urines de substances dopantes ou de leurs dérivés. Le Comité international olympique et le ministère de la Santé et des Sports tiennent à jour une liste des substances considérées comme dopantes. Ces substances sont très variées : hormones anabolisantes qui développent les muscles, excitants qui augmentent la vigilance, bêtabloquants qui ralentissent le cœur et, par exemple, permettent aux tireurs à l'arc de décocher leur flèche entre deux battements cardiaques, etc. Certains médicaments tels que les crèmes, les gouttes auriculaires, contiennent des substances considérées comme dopantes, mais la probabilité pour que ces substances passent dans le sang et soient retrouvées dans les urines est très faible. Dans le doute, l'éventualité d'une réaction positive est mentionnée pour chaque médicament lorsqu'une substance dopante est présente dans sa composition. Il appartient au sportif de décider avec son médecin s'il peut utiliser ou non un tel médicament.

torsades de pointes

Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :

  • une hypokaliémie ou des situations la favorisant : diarrhées importantes et prolongées, usage répété de laxatif stimulant, etc.,
  • un cœur trop lent,
  • une prédisposition visible sur l'électrocardiogramme,
  • la prise de certains médicaments.

Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV).

tuberculose

Maladie infectieuse due au bacille de Koch. Elle peut toucher tous les organes, notamment le poumon, l'os (mal de Pott), l'appareil urinaire ou génital, l'œil.

Consultez l'article : Tuberculose.

vaccin

Solution injectable destinée à immuniser l'organisme contre un virus ou une bactérie.

Il existe plusieurs sortes de vaccins :

  • Les vaccins vivants atténués : le germe contenu dans le vaccin est vivant, mais incapable de provoquer la maladie (BCG, rougeole, rubéole, oreillons, etc.).
  • Les vaccins préparés à partir de fragments de germes tués : les parties les plus immunisantes du virus ou de la bactérie sont utilisées pour préparer le vaccin (vaccins contre la polio, contre les hépatites, etc.).
  • Les vaccins contenant des toxines neutralisées (inactivées) : dans le cas du tétanos, c'est une toxine sécrétée par le germe qui est responsable de la gravité de la maladie ; le vaccin permet l'immunisation contre cette toxine.

Consultez l'article : Le calendrier de vaccination.

voie
  • Chemin (voie d'administration) utilisé pour administrer les médicaments : voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intradermique, transdermique.
  • Ensemble d'organes creux permettant le passage de l'air (voies respiratoires), des aliments (voies digestives), des urines (voies urinaires), de la bile (voies biliaires), etc.
zona

Éruption douloureuse de boutons due à une réactivation du virus de la varicelle, resté dans un ganglion nerveux après cette maladie infantile.

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Commentaires

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Anaiis6 Il y a 4 mois 1 commentaire associé

Bonjour, 

Peut-on associer du celestene avec du doliprane ? 

Merci 

Modérateur Il y a 4 mois 0 commentaire associé

Bonjour

Oui, sans problème.

FabienneR Il y a un an 1 commentaire associé

Bonjour, mon fils de 5 mois (7 kilos), qui souffre d'une laryngite, vient de débuter le 18 avril un traitement de 70 gouttes de celestene pendant 5 jours. Or, il a été vacciné (par le même médecin) le 14 avril contre le rotavirus, qui est un vaccin atténué vivant. Je lis dans la notice que la vaccination est une contre-indication. Dois-je m'inquiéter ????

Modérateur Il y a un an 0 commentaire associé

Bonjour

Le seul risque est que le vaccin "prenne" moins bien, et c'est un risque très faible car le vaccin a pris 4 jours avant le traitement corticoïde.

Fan74000 Il y a 9 ans 0 commentaire associé
Moi je suis une femme age de 35 ans je pese 83 j ai pris la pemiere dose de celestene le lendi dernier mais elle m'a tuer
Modérateur Il y a 10 ans 0 commentaire associé
Bonjour Sofiane, Le Celestène est anti-inflammatoire, le Clamoxyl un antibiotique, tout comme le Ciprolon (Ciflox en France). Ces médicaments ont dû vous être donné parce qu'une infection est peut-être suspectée comme étant à l'origine de cet arrêt de grossesse... Mais c'est difficile à dire sans contexte clinique..
Fan74000 Il y a 10 ans 0 commentaire associé
NB : le meme traitement est prescrit pour moi aussi.
Fan74000 Il y a 10 ans 0 commentaire associé
ma femme a fait un arret de grossesse a la 6 sm , son gynéco lui a prescrit celestene injection (traitement de 1 mois ;3 injections) associé a ciprolon+ clamoxyl 1g; (moi 40 ans , elle 30) a quoi sert ce traitement. merci de me répondre.
Modérateur Il y a 13 ans 0 commentaire associé
@niamate : Comme indiqué dans la fiche ci-dessus, Célestène Chronodose est un dérivé de la cortisone. Ses effets indésirables sont indiqués dans la fiche.
Fan74000 Il y a 13 ans 0 commentaire associé
je soufre d'urticaire et je prends du Celestène injection chaque semaine de 1 à 3 fois, pendant une année maintenant. et je veux savoir, est-ce que c'est de la cortisone et quelle danger peu m'arriver.
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