- COLOFOAM
14/09/2022 : ce médicament est en arrêt de commercialisation. Il n’est plus disponible en pharmacie ou ne le sera bientôt plus.
Si vous devez prendre ce médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien qui pourront vous conseiller un autre traitement.
Le document ci-dessous représente la dernière fiche publiée par Vidal concernant ce médicament et ne préjuge en rien des évolutions ayant pu survenir postérieurement à cette publication.
Dans quel cas le médicament COLOFOAM est-il prescrit ?
Cette mousse rectale contient un dérivé naturel de la cortisone, qui a une action anti-inflammatoire sur la muqueuse du rectum et du côlon.
Elle est utilisée pour traiter la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn, les inflammations du rectum.
Présentations du médicament COLOFOAM
Composition du médicament COLOFOAM
p dose | |
Hydrocortisone acétate | 100 mg |
Contre-indications du médicament COLOFOAM
- infection ou mycose non traitée,
- ulcère de l'estomac ou du duodénum en évolution,
- fistules du rectum ou du côlon,
- perforation ou obstruction du tube digestif.
Attention
Des précautions sont nécessaires en cas de diabète ou de troubles psychiques.
Sportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.
Fertilité, grossesse et allaitement
L'effet de ce médicament pendant la grossesse ou l'allaitement est mal connu : seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de son utilisation dans votre cas.
Mode d'emploi et posologie du médicament COLOFOAM
Utiliser la mousse rectale de préférence le soir au coucher afin de la garder le plus longtemps possible.
Lubrifier l'applicateur avec de la vaseline, puis, couché sur le côté, l'introduire dans le rectum.
Posologie usuelle :
1 application par jour pendant 2 à 3 semaines, puis éventuellement 1 application tous les 2 ou 3 jours.
Conseils
Ne pas hésiter à demander des informations précises sur le mode d'emploi de ce médicament à votre pharmacien ou à votre médecin.
Effets indésirables possibles du médicament COLOFOAM
Surtout en cas d'administration prolongée à fortes doses : fatigue persistante, faiblesse musculaire, obésité de la partie supérieure du corps, acné, augmentation de la pilosité. Ces effets indésirables doivent vous amener à consulter votre médecin.
Lexique :
Terme | Définition |
anti-inflammatoire | Médicament qui lutte contre l'inflammation. Il peut être soit dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire stéroïdien), soit non dérivé de la cortisone (anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS). |
cortisone | Hormone sécrétée par les glandes surrénales. Elle participe à la régulation des sucres, des graisses et des protéines de l'organisme, mais aussi à la réaction du corps lors d'un stress. Ses puissantes propriétés anti-inflammatoires sont utilisées en thérapeutique. La cortisone naturelle porte le nom de cortisol (dosable par des analyses de sang). L'hydrocortisone est la forme médicamenteuse la plus proche de la cortisone naturelle, elle est surtout utilisée dans le traitement substitutif des maladies dues à un déficit en cortisone. D'autres dérivés chimiques plus puissants sont employés lorsque l'on recherche un effet anti-inflammatoire : prednisone, prednisolone, bétaméthasone, dexaméthasone, etc. |
Crohn | Inflammation de l'intestin, qui peut causer des ulcères et des rétrécissements. Elle devient souvent chronique et peut s'accompagner de diarrhées tenaces et de dénutrition. Consultez l'article : Maladie de Crohn |
inflammation | Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement. |
muqueuse | Tissu (membrane) qui tapisse les cavités et les conduits du corps communiquant avec l'extérieur (tube digestif, appareil respiratoire, voies urinaires, etc.). |
mycose | Affection due à des champignons microscopiques, favorisée par la prise d'antibiotiques. Consultez l'article : Mycose de la peau, Mycose vaginale. |
test antidopage | Les sportifs peuvent être soumis à des tests destinés à détecter la présence dans leurs urines de substances dopantes ou de leurs dérivés. Le Comité international olympique et le ministère de la Santé et des Sports tiennent à jour une liste des substances considérées comme dopantes. Ces substances sont très variées : hormones anabolisantes qui développent les muscles, excitants qui augmentent la vigilance, bêtabloquants qui ralentissent le cœur et, par exemple, permettent aux tireurs à l'arc de décocher leur flèche entre deux battements cardiaques, etc. Certains médicaments tels que les crèmes, les gouttes auriculaires, contiennent des substances considérées comme dopantes, mais la probabilité pour que ces substances passent dans le sang et soient retrouvées dans les urines est très faible. Dans le doute, l'éventualité d'une réaction positive est mentionnée pour chaque médicament lorsqu'une substance dopante est présente dans sa composition. Il appartient au sportif de décider avec son médecin s'il peut utiliser ou non un tel médicament. |
voie |
|
Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.