- DOMPÉRIDONE SANDOZ
19/06/2019 : ce médicament est en arrêt de commercialisation. Il n’est plus disponible en pharmacie ou ne le sera bientôt plus.
Si vous devez prendre ce médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien qui pourront vous conseiller un autre traitement.
Le document ci-dessous représente la dernière fiche publiée par Vidal concernant ce médicament et ne préjuge en rien des évolutions ayant pu survenir postérieurement à cette publication.
DOMPÉRIDONE SANDOZ comprimé est un générique de MOTILIUM et de PÉRIDYS (qui n'est plus commercialisé).
DOMPÉRIDONE SANDOZ comprimé orodispersible est un générique MOTILYO (qui n'est plus commercialisé).
Dans quel cas le médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ est-il prescrit ?
Ce médicament est un antiémétique et un régulateur de la motricité du tube digestif. Il régularise la contraction des muscles de l'œsophage, de l'estomac et du duodénum.
Il est utilisé dans le traitement des nausées et des vomissements.
Présentations du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ
Composition du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ
p cp | p cp | |
Dompéridone | 10 mg | 10 mg |
Lactose | + | |
Huile de ricin | + |
Contre-indications du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ
insuffisance hépatique ;
tumeur de l'hypophyse sécrétant de la prolactine ;
hémorragie de l'estomac ou de l'intestin, perforation ou obstruction du tube digestif ;
situations favorisant les troubles du rythme cardiaque (anomalie de l'électrocardiogramme, hypokaliémie, insuffisance cardiaque...) ;
en association avec les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes, les antiprotéases, les antifongiques de la famille des azolés et les antibiotiques contenant de la clarithromycine, de la télitromycine ou de l'érythromycine.
Attention
Ce médicament peut, très rarement, provoquer des troubles du rythme cardiaque parfois graves, en particulier chez la personne de plus de 60 ans ou en cas de traitement à des doses supérieures à 30 mg par jour. Signalez rapidement à votre médecin tout signe cardiaque (palpitations, accélération anormale du cœur par exemple).
Afin de limiter le risque d'effets indésirables cardiaques ou neurologiques, ce médicament doit être pris à la dose la plus faible possible pendant la durée la plus courte possible.
Des précautions sont nécessaires en cas d'insuffisance rénale.
Interactions du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ avec d'autres substances
Ce médicament ne doit pas être associé avec les médicaments susceptibles de favoriser les torsades de pointes, les antiprotéases, les antifongiques de la famille des azolés et les antibiotiques contenant de la clarithromycine, de la télitromycine ou de l'érythromycine..
Signalez tout autre traitement en cours à votre médecin ou à votre pharmacien.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
L'effet de ce médicament pendant la grossesse est mal connu : seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de son utilisation dans votre cas.
Allaitement :
Ce médicament passe faiblement dans le lait maternel. Un choix doit être fait entre l'allaitement et la prise du médicament. Cette décision sera prise en accord avec votre médecin.
Mode d'emploi et posologie du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ
Ce médicament doit être pris un quart d'heure avant les repas. S'il est pris après les repas, son absorption est retardée.
Les comprimés orodispersibles sont à laisser fondre dans la bouche ou à dissoudre dans un demi-verre d'eau.
Posologie usuelle :
Adulte et enfant de plus de 12 ans et pesant plus de 35 kg : 1 comprimé, 1 à 3 fois par jour.
La durée du traitement ne doit pas dépasser 1 semaine, sauf avis médical contraire.
Conseils
En cas d'oubli d'une prise, ne pas doubler la dose lors de la prise suivante pour compenser l'oubli, mais continuer à la dose prescrite par votre médecin.
Lors de vomissements répétés, les pertes en eau et en sels minéraux sont importantes. Elles doivent être compensées par des aliments liquides (bouillons salés, sodas...) pris en petites quantités et régulièrement.
Effets indésirables possibles du médicament DOMPÉRIDONE SANDOZ
Fréquents : bouche sèche.
Peu fréquents : diarrhée, somnolence, maux de tête, éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, fatigue, anxiété, agitation, nervosité, baisse de la libido, écoulement de lait par le mamelon, tension ou douleur des seins, syndrome extrapyramidal (essentiellement chez les nourrissons et les jeunes enfants).
D'autres effets ont été rapportés avec une fréquence indéterminée : convulsions, rétention urinaire, arrêt des règles, gynécomastie, augmentation du taux de prolactine, réaction allergique, troubles du rythme cardiaque (arythmie, torsades de pointes...).
Lexique :
Terme | Définition |
éruption cutanée | Apparition de boutons ou de plaques sur la peau. Ces lésions peuvent être dues à un aliment, à un médicament, et traduire une allergie ou un effet toxique. De nombreux virus peuvent également provoquer des éruptions de boutons : celles de la rubéole, de la roséole et de la rougeole sont les plus connues. |
antiémétique | Médicament qui lutte contre les vomissements. |
antibiotique | Substance capable de bloquer la multiplication de certaines bactéries ou de les tuer. Le spectre d'un antibiotique est l'ensemble des bactéries sur lesquelles ce produit est habituellement actif. Contrairement aux bactéries, les virus ne sont pas sensibles aux antibiotiques. Les premiers antibiotiques furent extraits de cultures de champignons : penicillium (pénicilline), streptomyces (streptomycine). Ils sont actuellement fabriqués par synthèse chimique. Les antibiotiques sont divisés en familles : pénicillines, céphalosporines, macrolides, tétracyclines (cyclines), sulfamides, aminosides, lincosanides, phénicolés, polymyxines, quinolones, imidazolés, etc. Un usage inapproprié des antibiotiques peut favoriser l'apparition de résistances : n'utilisez un antibiotique que sur prescription médicale, respectez sa posologie et sa durée, ne donnez pas et ne conseillez pas à une autre personne un antibiotique que l'on vous a prescrit. Consultez l'article : Les familles d’antibiotiques |
antifongique | Médicament qui détruit les champignons et levures microscopiques. Ceux-ci peuvent être présents sur la peau ou les muqueuses (tube digestif ou organes génitaux). La levure la plus courante est le Candida albicans. |
antiprotéase | Médicament antirétroviral qui agit en bloquant une enzyme (la protéase) nécessaire à la maturation du virus du sida (VIH) dans les cellules infectées. Ce type de médicament bloque l'une des étapes de la reproduction du virus, sans toutefois permettre son éradication. Il est le plus souvent utilisé en association avec d'autres antirétroviraux. |
arythmie | Irrégularité du fonctionnement du cœur. Voir aussi : trouble du rythme cardiaque. |
convulsions | Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant. |
diarrhée | Le sens médical strict de diarrhée est « émission de selles trop fréquentes et trop abondantes ». En fait, le sens commun assimile la diarrhée à la notion de selles liquides et fréquentes. Normalement, les selles sont pâteuses, mais l'émission de selles liquides ou à peine formées, sans douleur ou trouble particulier associé, n'est pas pathologique. On peut parler de diarrhée lorsque les émissions de selles liquides se répètent dans la journée, et que les besoins sont impérieux ou douloureux. Beaucoup de médicaments peuvent accélérer le transit intestinal et rendre les selles plus liquides, sans que cet effet indésirable soit réellement préoccupant. Les antibiotiques peuvent altérer la flore digestive, indispensable à la digestion, et provoquer des diarrhées plus ou moins gênantes mais bénignes. L'effet apparaît immédiatement ou après quelques jours de traitement. Une forme de diarrhée grave et exceptionnelle, la colite pseudomembraneuse, peut être observée après un traitement antibiotique ; cette affection se traduit par l'émission de glaires et de fausses membranes (ressemblant à des lambeaux de peau) associées à des douleurs abdominales ; une constipation peut remplacer la diarrhée initiale. La colite pseudomembraneuse peut survenir plusieurs jours après l'arrêt du traitement antibiotique et nécessite un avis médical urgent. Consultez l'article : Diarrhée et gastro-entérite de l’adulte ou Diarrhée et gastro-entérite de l’enfant |
duodénum | Partie de l'intestin dans laquelle pénètrent les aliments issus de l'estomac. |
effet indésirable | La tendance actuelle dans les textes officiels est de rapporter la totalité des symptômes gênants observés, même exceptionnellement, chez les personnes ayant utilisé le médicament. Certains de ces troubles sont réellement imputables au médicament, d'autres peuvent avoir été constatés alors que le médicament ne possède probablement pas de responsabilité réelle dans leur survenue. Dans un souci d'exhaustivité, nous avons choisi de reproduire l'intégralité des troubles énumérés dans les textes officiels, bien que nous ayons conscience du risque de créer une inquiétude parfois injustifiée. L'information précise du public reste néanmoins notre principale priorité. Ayez conscience en lisant la rubrique Effets indésirables possibles que les troubles cités ne sont pas forcément imputables à la molécule utilisée. Consultez l'article : Comprendre les effets indésirables |
fréquence indéterminée | La fréquence d'un effet indésirable est décrite dans les documents officiels de la manière suivante :
|
générique | Médicament dont le brevet du principe actif est tombé dans le domaine public, permettant ainsi la commercialisation de copies du médicament original. Il présente la même composition qualitative et quantitative en principe(s) actif(s), la même forme pharmaceutique et la même biodisponibilité que le médicament original. |
gynécomastie | Augmentation du volume des seins chez l'homme, congénitale ou due à une maladie, à une tumeur ou à la prise de certains médicaments. |
hémorragie | Perte de sang à partir d'une artère ou d'une veine. Une hémorragie peut être externe, mais également interne et passer inaperçue. |
hypokaliémie | Baisse de la kaliémie (taux de potassium dans le sang) pouvant provoquer des troubles du rythme cardiaque. La prise régulière de laxatifs stimulants ou de certains diurétiques est fréquemment responsable d'hypokaliémie. |
hypophyse | Petite glande située à la base du cerveau. Elle sécrète des hormones qui stimulent diverses glandes de l'organisme. |
insuffisance cardiaque | Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort. Consultez les articles : Troubles du rythme cardiaque |
insuffisance hépatique | Incapacité du foie à remplir sa fonction, qui est essentiellement l'élimination de certains déchets, mais également la synthèse de nombreuses substances biologiques indispensables à l'organisme : albumine, cholestérol et facteurs de la coagulation (vitamine K, etc.). |
insuffisance rénale | Incapacité des reins à éliminer les déchets ou les substances médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette maladie. |
nourrisson | Enfant de un à 30 mois. Un enfant de moins de un mois est un nouveau-né. |
orodispersible | Qualifie un comprimé qui se désagrège dans la bouche au contact de la salive. Il peut également être dispersé dans un verre d'eau avant ingestion. |
palpitations | Perception anormale de battements cardiaques irréguliers. Consultez l'article : Palpitations. |
prolactine | Hormone sécrétée par l'hypophyse, qui provoque la montée de lait après l'accouchement. Sa sécrétion anormale en dehors de cette période peut entraîner chez la femme des troubles des règles, un écoulement pathologique de lait par le mamelon, ou une stérilité. Chez l'homme, un excès de prolactine provoque une augmentation du volume des seins ou une impuissance. |
réaction allergique | Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme à un médicament. Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés : urticaire, œdème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la rougeole, etc. Le choc anaphylactique est une réaction allergique généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension artérielle. Consultez l'article : Peut-on être allergique aux médicaments ?. |
sel | Substance chimique dont la plus connue est le chlorure de sodium, ou sel de table. Le sel de régime ne contient pas de sodium ; celui-ci est remplacé généralement par du potassium. Consultez l'article : Le sel, ami ou ennemi ?. |
syndrome | Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes. |
syndrome extrapyramidal | Ensemble de troubles neurologiques se traduisant par des mouvements involontaires et une augmentation du tonus musculaire. |
torsades de pointes | Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :
Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV). |
trouble du rythme cardiaque | Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc. Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque. |
tumeur | Développement anormal de cellules de l'organisme. Les tumeurs bénignes repoussent les tissus voisins sans les altérer : verrues, grains de beauté, adénomes, etc. ; leur développement reste localisé. Les tumeurs malignes envahissent les tissus avoisinants et peuvent essaimer à distance (métastases). |
tumeur de l'hypophyse | Tumeur le plus souvent bénigne qui se développe dans l'hypophyse, glande située sous le cerveau. Cette tumeur peut perturber la sécrétion d'hormones par cette glande. |
urticaire | Éruption de boutons sur la peau, dont l'origine est le plus souvent allergique. Les boutons ressemblent à des piqûres d'orties et leur couleur varie du rose pâle au rouge. |
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