- GELTIM
Dans quel cas le médicament GELTIM est-il prescrit ?
Ce gel ophtalmique contient un bêtabloquant ; il a la propriété de diminuer la pression des liquides contenus dans l'œil (tension intraoculaire).
Il est utilisé dans le traitement des maladies dues à un excès de tension intraoculaire, et notamment du glaucome à angle ouvert.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament GELTIM
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament GELTIM
p unidose | |
Timolol | 0,4 mg |
La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).
Contre-indications du médicament GELTIM
- asthme et bronchite chronique grave ;
- rythme cardiaque au repos inférieur à 50 battements par minute, bloc auriculoventriculaire grave, insuffisance cardiaque grave (sauf si elle est stabilisée par un traitement spécifique) ;
- phéochromocytome non traité ;
- dégénérescence progressive de la cornée.
Attention
Le traitement du glaucome nécessite des contrôles réguliers de la pression intraoculaire et de l'état de la cornée afin de dépister d'éventuelles complications.
Le port de lentilles de contact est déconseillé pendant le traitement.
Des précautions sont nécessaires en cas de syndrome de Raynaud, de maladie cardiaque (angor de Prinzmetal, angine de poitrine), d'hypotension, de psoriasis ou d'affection de la cornée.
Les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie (palpitations et accélération du cœur essentiellement) chez les diabétiques, ainsi que les signes d'une hyperthyroïdie.
Les bêtabloquants aggravent les symptômes des chocs allergiques et nuisent à l'efficacité de l'adrénaline utilisée pour les traiter en urgence. Signalez à votre médecin tout antécédent de choc anaphylactique, même ancien.
Les personnes souffrant d'insuffisance coronarienne ne doivent pas arrêter brutalement le traitement.
En cas d'intervention chirurgicale, prévenez l'anesthésiste que vous suivez ce traitement.
Conducteur : ce médicament peut être responsable de troubles visuels.
Sportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.
Interactions du médicament GELTIM avec d'autres substances
Ce gel peut interagir avec d'autres collyres, notamment ceux qui contiennent de l'adrénaline : respectez un intervalle de 15 minutes entre deux instillations, sauf indication contraire de votre ophtalmologiste et utilisez GELTIM en dernier.
Bien que la passage du bêtabloquant dans le sang soit faible, ce gel ophtalmique pourrait interagir avec des médicaments pris par voie orale (ou injectable), notamment ceux contenant du bépridil, du diltiazem ou du vérapamil.
Informez votre médecin si vous prenez un antihypertenseur, un antidiabétique, un AINS, un antidépresseur imipraminique, un neuroleptique, un corticoïde, un alphabloquant, un inhibiteur calcique, ou des médicaments contenant l'une des substances suivantes : amiodarone, quinidine, hydroquinidine, disopyramide, propafénone, baclofène, lidocaïne injectable, méfloquine.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études disponibles n'ont pas mis en évidence de malformations chez l'enfant à naître lors de l'utilisation de différents bêtabloquants chez la femme enceinte. En cas désir de grossesse ou si une grossesse survient alors que vous prenez ce médicament, consultez votre médecin pour qu'il évalue le risque éventuel dans votre cas. Si le traitement est poursuivi jusqu'à l'accouchement, l'effet bêtabloquant persiste quelques jours chez le nouveau-né et justifie une surveillance médicale renforcée pendant les premiers jours de vie.
Allaitement :
Les bêtabloquants passent dans le lait maternel. Néanmoins, il est improbable que les quantités de médicament présentes dans le lait maternel entraînent un effet chez le nourrisson.
Mode d'emploi et posologie du médicament GELTIM
Tirer la paupière inférieure vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer une goutte de gel entre la paupière et le globe oculaire (cul-de-sac conjonctival).
Posologie usuelle :
- Adulte : 1 goutte par jour, le matin.
Conseils
Afin de diminuer le passage du bêtabloquant dans le sang et d'augmenter l'action locale du médicament, il est recommandé après l'instillation d'appuyer avec votre doigt entre l'œil traité et le nez (pour obstruer le canal lacrymal) ou de fermer les paupières pendant 2 minutes.
Le tabac et l'excès d'alcool sont toxiques pour le nerf optique ; ils doivent être évités.
Une unidose permet de traiter les deux yeux. Elle ne doit pas être conservée après l'instillation du gel.
Effets indésirables possibles du médicament GELTIM
Irritation locale, sécheresse de l'œil, érosion de la cornée, troubles visuels à signaler à votre ophtalmologiste.
- fatigue, insomnie, dépression, cauchemars, vertiges, fourmillements des extrémités, maux de tête, douleurs d'estomac, nausées, vomissements, trouble du goût, bouche sèche ;
- bloc auriculoventriculaire, ralentissement excessif du cœur, chute de tension, insuffisance cardiaque, bronchospasme, toux, essoufflement, hypoglycémie, sensation de mains et de pieds froids, phénomène de Raynaud ;
- éruption cutanée, chute de cheveux, aggravation d'un psoriasis ;
- douleur musculaire, baisse de la libido.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Lexique :
Terme | Définition |
AINS | Abréviation d'anti-inflammatoire non stéroïdien. Famille de médicaments anti-inflammatoires qui ne sont pas dérivés de la cortisone (stéroïdes), et dont le plus connu est l'aspirine. Consultez l'article : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) |
alcool | Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool. Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70° (ou même à 60°) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90°. Consultez l'article : Alcoolodépendance |
alphabloquant | Les récepteurs alpha, présents notamment sur les vaisseaux sanguins et l'appareil urinaire, sont responsables de leur contraction. Un alphabloquant est une substance qui bloque ces récepteurs et provoque ainsi une vasodilatation (par relâchement des fibres musculaires présentes dans la paroi des vaisseaux) ou l'ouverture du sphincter de l'urètre. |
angine | Infection douloureuse du pharynx (gorge) et des amygdales provoquant de la fièvre. La majorité des angines est due à des virus. Dans 20 % des cas chez les enfants (10 % des cas chez les adultes), l'angine est due à une bactérie, un streptocoque du groupe A. Les angines à streptocoques du groupe A justifient un traitement antibiotique pour prévenir de possibles complications : infection généralisée (septicémie), rhumatisme articulaire aigu, problèmes cardiaques, etc. Consultez l'article : Angine et mal de gorge de l’adulte ou Angine et mal de gorge de l’enfant |
angine de poitrine | Douleur oppressante due à une obstruction partielle des artères coronaires qui irriguent le muscle cardiaque. Elle peut se manifester dans la poitrine, les bras ou la mâchoire. Synonyme : angor. |
angor | Voir Angine de poitrine. |
antihypertenseur | Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs. |
asthme | Maladie caractérisée par une difficulté à respirer, se traduisant souvent par des sifflements. L'asthme, permanent ou survenant par crise, est dû à un rétrécissement et à une inflammation des bronches. Consultez l'article : Asthme |
bloc auriculoventriculaire | Ralentissement ou blocage de la transmission de l'influx nerveux entre les oreillettes et les ventricules du cœur. Un bloc complet peut provoquer un ralentissement excessif du cœur et une perte de connaissance. Les blocs auriculoventriculaires graves nécessitent la mise en place d'un pacemaker. |
bronchite chronique | Maladie des bronches se traduisant par une toux, des difficultés respiratoires et des mucosités de plus en plus difficiles à évacuer. Ces troubles, le plus souvent dus au tabac, deviennent définitifs après une certaine période d'évolution. Consultez l'article : Bronchite |
bronchospasme | Contraction anormale des bronches entraînant une respiration difficile et souvent sifflante. Le bronchospasme est l'un des facteurs responsables de l'asthme. |
choc | Malaise brutal et grave avec chute de la pression artérielle. Les principales causes de choc sont les allergies (choc allergique ou anaphylactique), les troubles cardiovasculaires graves (choc cardiovasculaire) et les septicémies (choc septique). |
choc anaphylactique | Choc d'origine allergique se manifestant par une baisse brutale de la tension artérielle, due à une dilatation extrême des vaisseaux sanguins. Il survient après un contact avec une substance allergisante (aliment, piqûre d'insecte, injection ou absorption de médicament). |
collyre | Médicament servant au traitement local d'affections des yeux. |
cul-de-sac conjonctival | Espace formé lorsqu'on tire vers le bas la paupière inférieure, qui se décolle de l'œil et forme une cavité. C'est dans celle-ci que doivent être déposées les gouttes de collyre et les pommades ophtalmiques. Le médicament se répartit naturellement sur la totalité de l'œil. Il sera éliminé, comme les larmes, par le canal lacrymal, qui évacue les larmes vers le nez. |
effet indésirable | La tendance actuelle dans les textes officiels est de rapporter la totalité des symptômes gênants observés, même exceptionnellement, chez les personnes ayant utilisé le médicament. Certains de ces troubles sont réellement imputables au médicament, d'autres peuvent avoir été constatés alors que le médicament ne possède probablement pas de responsabilité réelle dans leur survenue. Dans un souci d'exhaustivité, nous avons choisi de reproduire l'intégralité des troubles énumérés dans les textes officiels, bien que nous ayons conscience du risque de créer une inquiétude parfois injustifiée. L'information précise du public reste néanmoins notre principale priorité. Ayez conscience en lisant la rubrique Effets indésirables possibles que les troubles cités ne sont pas forcément imputables à la molécule utilisée. Consultez l'article : Comprendre les effets indésirables |
excipient | Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme. L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire. Consultez l'article : Les excipients à effet notoire |
glaucome | Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire). Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :
L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée. Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla |
goutte | Maladie se manifestant par une rougeur et une douleur vive touchant une articulation (celle du gros orteil le plus souvent), due à une accumulation de cristaux d'acide urique. Consultez l'article : Goutte |
hypotension | Diminution de la pression artérielle (tension) qui peut provoquer fatigue, refroidissement des pieds et des mains, vertiges et malaises. L'hypotension peut être due à des médicaments, une hémorragie, une douleur très forte, mais aussi à un passage brutal de la position couchée à la position debout (hypotension orthostatique). |
inhibiteur calcique | Médicament capable d'inhiber la contraction des vaisseaux sanguins en bloquant l'entrée du calcium dans leurs parois. Il est utilisé principalement dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'angine de poitrine. Ce médicament n'a aucune influence sur la fixation osseuse du calcium. Consultez les articles : Hypertension artérielle (HTA) et Angine de poitrine (Angor) |
insuffisance cardiaque | Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort. Consultez les articles : Troubles du rythme cardiaque |
insuffisance coronarienne | Incapacité partielle des artères du cœur (artères coronaires) à irriguer le muscle cardiaque. Des crises d'angine de poitrine peuvent survenir, le plus souvent lors d'un effort. Consultez l'article : Angine de poitrine (Angor) |
lentille de contact | Dispositif optique souple ou rigide placé sur la cornée, destiné à corriger un défaut de la vision. Les lentilles utilisées actuellement sont toutes en matière plastique. Il en existe deux types :
|
LP | Abréviation de libération prolongée. |
neuroleptique | Famille de médicaments utilisés dans le traitement de certains troubles nerveux ou de symptômes divers : troubles digestifs, troubles de la ménopause, etc. |
nourrisson | Enfant de un à 30 mois. Un enfant de moins de un mois est un nouveau-né. |
palpitations | Perception anormale de battements cardiaques irréguliers. Consultez l'article : Palpitations. |
Prinzmetal | Forme particulière d'angine de poitrine due à un spasme des artères coronaires. |
psoriasis | Maladie de la peau touchant surtout les coudes et les genoux, mais aussi les ongles et le cuir chevelu. Le psoriasis se manifeste par des plaques épaisses, rouges, et recouvertes d'une pellicule blanche adhérente. Le psoriasis peut être plus ou moins inflammatoire. Il se présente parfois sous forme de petits boutons disséminés (psoriasis en gouttes). Le psoriasis peut avoir l'aspect de pustules. Consultez l'article : Psoriasis. |
Raynaud | Troubles de la circulation sanguine des extrémités se traduisant par des fourmillements, un engourdissement et un changement de couleur transitoire des doigts ou des orteils. |
syndrome | Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes. |
tension intraoculaire | Tension (pression) des liquides contenus dans l'œil. Elle peut augmenter dans certaines maladies comme le glaucome. |
test antidopage | Les sportifs peuvent être soumis à des tests destinés à détecter la présence dans leurs urines de substances dopantes ou de leurs dérivés. Le Comité international olympique et le ministère de la Santé et des Sports tiennent à jour une liste des substances considérées comme dopantes. Ces substances sont très variées : hormones anabolisantes qui développent les muscles, excitants qui augmentent la vigilance, bêtabloquants qui ralentissent le cœur et, par exemple, permettent aux tireurs à l'arc de décocher leur flèche entre deux battements cardiaques, etc. Certains médicaments tels que les crèmes, les gouttes auriculaires, contiennent des substances considérées comme dopantes, mais la probabilité pour que ces substances passent dans le sang et soient retrouvées dans les urines est très faible. Dans le doute, l'éventualité d'une réaction positive est mentionnée pour chaque médicament lorsqu'une substance dopante est présente dans sa composition. Il appartient au sportif de décider avec son médecin s'il peut utiliser ou non un tel médicament. |
vertige | Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical). Consultez l'article : Vertiges. |
voie |
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