Mise à jour : 27 mars 2025
Publicité
Information patient
  • GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg
  • GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 75 μg/20 μg et 75 μg/30 μg
Fiche révisée le 23 février 2023
Famille du médicament : Pilule estroprogestative

Ce médicament est un générique de MELODIA et MINESSE.

Dans quel cas le médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg est-il prescrit ?

C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. Il est minidosé (moins de 0,04 mg d'estrogène) et monophasique (tous les comprimés contiennent la même quantité d'hormones). Pour limiter les risques d'oubli, chaque plaquette contient 4 comprimés blancs dépourvus de toute substance active, destinés à être pris pendant les règles.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg

GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg : comprimé (jaune : 24, blanc : 4) ; boîte de 3 plaquettes de 28
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Non Remboursé - Prix libre

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg

p cp jaune
Éthinylestradiol15 μg
Gestodène60 μg
Lactose+

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • accident thromboembolique artériel (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral...) ou veineux (phlébite, embolie pulmonaire...) ancien ou survenant au cours de la contraception ;
  • maladies augmentant le risque de thrombose (diabète avec lésions vasculaires, hypertension artérielle grave, excès important de lipides dans le sang) ;
  • trouble connu de la coagulation sanguine (déficit en protéine C ou en protéine S...) ;
  • antécédent de migraine grave accompagnée de signes neurologiques (paralysie...) ;
  • cancer hormonodépendant ;
  • maladie du foie, grave ou récente ;
  • saignement génital intermittent (l'origine de ce saignement doit être déterminée par des examens avant la mise en route du traitement) ;
  • en association avec les produits contenant du millepertuis, du dasabuvir ou de l'ombitasvir/paritaprévir.

Attention

Avant de débuter la contraception orale, une consultation médicale est indispensable. Elle permet au médecin de rechercher les antécédents et facteurs de risque d'accidents thromboemboliques (tabac, anomalie de la coagulation sanguine...) afin de choisir une contraception adaptée. Par la suite, une consultation annuelle est habituellement recommandée.

Comme toutes les pilules associant un estrogène et un dérivé de la progestérone, ce médicament augmente le risque d'accidents cardiovasculaires par formation d'un caillot dans une veine (phlébite, embolie pulmonaire) ou par obstruction d'une artère (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral). Le risque d'accidents thromboemboliques artériels, pouvant laisser des séquelles importantes, est le même pour toutes les pilules et est estimé à 2 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices de pilule par an. Par ailleurs, le risque d'accidents thromboemboliques veineux (principalement phlébite) existe chez toutes les femmes, même sans pilule. Des études ont montré que le risque de phlébite augmente lors de la prise d'une pilule contraceptive, davantage sous contraceptifs de troisième génération (pilules contenant du gestodène ou de désogestrel) que sous contraceptifs de deuxième génération (pilules contenant du lévonorgestrel). Le risque reste faible : 9 à 12 cas pour 10 000 femmes prenant une pilule de troisième génération. Néanmoins, ces accidents thromboemboliques peuvent exceptionnellement être d'évolution fatale. Cette pilule, qui appartient aux pilules de troisième génération, doit être réservée aux femmes qui ne tolèrent pas les pilules de deuxième génération.

Arrêtez la prise de ce contraceptif et consultez d'urgence votre médecin en cas d'apparition de l'un des symptômes suivants pouvant être le signe d'une complication thromboembolique veineuse : maux de tête violents et inhabituels, troubles de la vision, élévation importante de la tension artérielle, douleur inhabituelle à la jambe ou au mollet, essoufflement, toux de survenue brutale, battements cardiaques irréguliers.

Si vous avez plus de 35 ans et si vous fumez, le risque d'accidents thromboemboliques liés à la prise d'hormones augmente fortement. Un autre mode de contraception est préconisé.

Des précautions sont nécessaires dans certaines situations : diabète, obésité, migraine, lupus érythémateux, maladies inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn...), lésion des valves cardiaques, trouble du rythme cardiaque, excès de cholestérol ou de triglycérides dans le sang, affection bénigne du sein ou de l'utérus, ictère (jaunisse) chronique ou survenu lors d'une grossesse, épilepsie, calcul biliaire, herpès gestationis, antécédents familiaux de cancer du sein ou d'accidents thromboemboliques.

Des dépressions ont été observées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux. Si vous ressentez un état psychique anormal, consultez votre médecin.

L'oubli d'un comprimé jaune (comprimé actif) ou sa mauvaise absorption, du fait de vomissements par exemple, peuvent rendre la contraception inefficace.

La survenue d'un léger saignement entre les règles (spotting) est fréquente chez les femmes pendant les premiers mois d'utilisation de la pilule. Si les saignements se prolongent après 3 mois ou s'ils apparaissent en cours de contraception, vous devez en informer votre médecin.

En cas d'alitement prolongé (opération chirurgicale, fracture de la jambe...), il peut être nécessaire d'interrompre votre contraception orale ; demandez conseil à votre médecin.

Interactions du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg avec d'autres substances

    Ce médicament ne doit pas être associé avec :

  • les produits de phytothérapie contenant du millepertuis : risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet contraceptif ;
  • les traitements de l'hépatite C contenant l'association glécaprévir/pibrentasvir (MAVIRET) ou l'association sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (VOSEVI) : risque d'augmentation de leur toxicité pour le foie. Les femmes doivent utiliser une autre contraception (par exemple une contraception progestative seule ou des méthodes non hormonales) pendant la prise de ces médicaments et jusqu'à 2 semaines après leur arrêt.

L'efficacité contraceptive de cette pilule peut être également diminuée par certains antiépileptiques, certains traitements du sida et les médicaments contenant l'une des substances suivantes : griséofulvine, rifampicine, rifabutine, modafinil. Il est recommandé d'utiliser une autre méthode contraceptive (préservatif ou dispositif intra-utérin) pendant toute la durée de ces traitements et le cycle suivant.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un médicament contenant de la lamotrigine.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Ce médicament n'a pas de raison d'être utilisé pendant la grossesse. Si une grossesse survient malgré la contraception, du fait d'un oubli ou d'un retard de pilule, interrompez immédiatement la prise des comprimés. La grossesse pourra être poursuivie normalement si vous le désirez.

Allaitement :

Les hormones contenues dans ce contraceptif passent dans le lait maternel : ne l'utilisez pas pendant l'allaitement sans avis médical.

Mode d'emploi et posologie du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg

Prendre régulièrement, et sans oubli, 1 comprimé jaune par jour pendant 24 jours consécutifs, puis 1 comprimé blanc pendant 4 jours. Il est recommandé de ne pas trop faire varier l'heure de prise (choisir le petit déjeuner ou le coucher de préférence). L'arrêt de la prise des comprimés jaunes déclenche les règles au bout de 2 ou 3 jours. La nouvelle plaquette est reprise à la suite de la précédente, que les règles soient terminées ou non.

Le contraceptif est efficace pendant tout le cycle, y compris pendant la prise des comprimés blancs (inactifs).

En cas de première contraception orale ou de reprise d'une contraception interrompue temporairement, prendre le premier comprimé le premier jour des règles.

En cas de changement de contraceptif, prendre le premier comprimé de la plaquette :
  • le jour suivant la prise du dernier comprimé actif, si le précédent contraceptif était une autre pilule estroprogestative ;
  • sans interruption et à n'importe quel moment du cycle, si le précédent contraceptif était un contraceptif progestatif microdosé ;
  • le jour du retrait, si le précédent mode de contraception est un implant contraceptif, un dispositif intra-utérin, un anneau vaginal ou un dispositif transdermique ;
  • le jour prévu pour l'injection, dans le cas du relais d'une contraception par progestatif injectable.

Après retrait d'un dispositif intra-utérin (DIU) ou si le précédent contraceptif ne contenait qu'un progestatif (pilule progestative microdosée, implant, injection), une contraception complémentaire (préservatif) est nécessaire pendant les 7 premiers jours.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse, suivre les indications du médecin.

Conseils

L'oubli d'un comprimé blanc (inactif) ne prête pas à conséquence. Il faut jeter le comprimé blanc non pris pour ne pas retarder la prise de la nouvelle plaquette.

En cas d'oubli d'un comprimé jaune, si l'oubli date de moins de 12 heures, prendre immédiatement le comprimé oublié ; le comprimé suivant sera pris à l'heure habituelle. L'efficacité contraceptive n'est pas altérée.

Si l'oubli date de plus de 12 heures, prendre immédiatement le comprimé oublié (ce qui peut correspondre à la prise de deux comprimés en même temps). Trois situations différentes peuvent alors se présenter :
  • cet oubli a lieu pendant la 1ère semaine de la plaquette : utiliser une contraception complémentaire (préservatif) pendant les 7 jours qui suivent l'oubli. L'efficacité contraceptive n'est pas altérée pour ce cycle, sauf dans le cas où un rapport sexuel a eu lieu pendant les 7 jours qui précédaient l'oubli ;
  • oubli pendant la 2e semaine de la plaquette : cet oubli ne compromet pas l’efficacité de la contraception si les comprimés ont été pris correctement pendant la 1ère semaine ;
  • oubli entre le 15e et le 24e jour de la plaquette : prendre les comprimés jaunes restants aux jours prévus et enchaîner directement avec la plaquette suivante sans prendre les comprimés blancs. Dans ce cas, les règles surviendront à la fin de la deuxième plaquette ; néanmoins, des saignements irréguliers (« spottings ») peuvent survenir pendant la seconde plaquette. Il est également possible d'arrêter prématurément la prise des comprimés jaunes à la date de l'oubli et de passer aux comprimés blancs, ce qui aura comme conséquence de provoquer des règles. Ces deux méthodes permettent d’assurer le maintien de l’efficacité de votre contraception.

En cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés jaunes et d'absence de règles à l'arrêt de la plaquette, il existe un risque de grossesse et un test est nécessaire avant de commencer une nouvelle plaquette.

En cas de vomissements ou de diarrhée importante survenant juste après la prise d'un comprimé jaune (sans rapport avec la prise du contraceptif), prendre un autre comprimé. Si ces troubles durent plus de 12 heures, la sécurité contraceptive n'est plus assurée et une méthode complémentaire doit être employée.

Il n'y a pas de danger à débuter une grossesse au cours du cycle qui suit l'arrêt volontaire du contraceptif oral.

Effets indésirables possibles du médicament GESTODÈNE/ÉTHINYLESTRADIOL TEVA 60 μg/15 μg

Effets, plus ou moins fréquents, n'empêchant pas la poursuite de la contraception : troubles digestifs, tension modérée des seins, jambes lourdes, diminution ou disparition des règles, règles douloureuses, prise de poids, acné, pousse excessive des poils, irritation oculaire par les lentilles de contact, inflammation ou candidose vaginale, modification de l'humeur ou de la libido, irritabilité, maux de tête banals.

Effets rares, mais nécessitant l'arrêt de cette contraception : taches sombres sur le visage, tension douloureuse des seins, migraine, troubles de la vision, augmentation importante des lipides dans le sang, réaction allergique, exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé, d'une porphyrie ou d'une chorée, pancréatite, tumeur bénigne du foie, jaunisse, calcul de la vésicule biliaire.

Des accidents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire...) ou artériels (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ont également été rapportés rarement chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. Le risque de phlébite est environ deux fois plus élevé chez les femmes utilisant une pilule contenant du gestodène (progestatif présent dans ce contraceptif) par rapport à celle utilisant une pilule à base de lévonorgestrel (voir Attention).

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
accident thromboembolique

Accident qui résulte de l'obstruction (embolie) d'un vaisseau sanguin par un caillot (thrombus).

Le vaisseau peut être une artère : il s'agit alors d'une embolie artérielle, qui provoque une ischémie (privation de sang oxygène) dans la région que cette artère irriguait. Une ischémie grave aboutit à la mort des tissus privés d'oxygène : l'infarctus. Heureusement, dans de nombreux cas, une artère voisine permet d'éviter l'infarctus en apportant du sang oxygéné dans la région victime de l'ischémie.

Le cœur est irrigué par les artères coronaires qui ont la propriété d'être peu reliées entre elles, ce qui explique la gravité d'un accident thromboembolique coronarien : une partie du muscle cardiaque, le myocarde, est détruite (infarctus du myocarde).

L'obstruction d'une veine est moins grave, car les veines assurent le retour du sang chargé de gaz carbonique vers le cœur. L'obstruction d'une veine est généralement appelée thrombophlébite. La gravité d'une thrombophlébite, ou phlébite, tient à la possibilité pour un caillot de se détacher de la veine et d'être emporté par le sang veineux jusqu'au coeur. Après avoir traversé l'oreillette droite et le ventricule droit, ce caillot va pénétrer dans une artère pulmonaire et obstruer un vaisseau sanguin, provoquant une embolie pulmonaire et un infarctus pulmonaire.

calcul

Concrétion (pierre) qui se forme dans les voies excrétrices de certains organes : voies urinaires, biliaires, salivaires.

Synonyme : lithiase.

calcul biliaire

Corps solide que forme le cholestérol dans la vésicule ou les voies biliaires.

Consultez l'article : Calculs biliaires

cancer

Maladie due au développement anarchique et incontrôlable de certaines cellules de l'organisme. Ces cellules anormales, capables de se multiplier indéfiniment, peuvent envahir des organes ou des vaisseaux sanguins et lymphatiques, formant à distance de nouvelles tumeurs, appelées métastases. On classe les cancers en tumeurs solides (qui se développent à partir d'un organe visible) et en tumeurs liquidiennes, qui proviennent des cellules de la moelle osseuse (leucémies notamment).

Consultez les articles : Les cancers

candidose

Multiplication anormale d'une levure microscopique, Candida albicans le plus souvent. Il s'agit d'une complication fréquente et bénigne des traitements antibiotiques. Les principaux symptômes sont des troubles digestifs, une coloration marron ou noire de la langue, des taches blanches sur le palais ou la langue (muguet), des démangeaisons ou des brûlures de la vulve ou du gland.

contraceptif

Qui s'oppose à la conception : contraceptif oral (pilule), local (stérilet, spermicide, diaphragme et préservatif).

Consultez l'article : Contraception féminine

Crohn

Inflammation de l'intestin, qui peut causer des ulcères et des rétrécissements. Elle devient souvent chronique et peut s'accompagner de diarrhées tenaces et de dénutrition.

Consultez l'article : Maladie de Crohn

dispositif transdermique

Système, parfois appelé timbre ou patch, permettant l'absorption d'un médicament au travers de la peau : il assure la diffusion de la substance active vers les vaisseaux sanguins du derme. La substance circule ensuite dans le sang et peut agir comme si elle avait été avalée ou injectée. Ce dispositif permet d'éviter l'effet de premier passage hépatique.

effet indésirable

La tendance actuelle dans les textes officiels est de rapporter la totalité des symptômes gênants observés, même exceptionnellement, chez les personnes ayant utilisé le médicament.

Certains de ces troubles sont réellement imputables au médicament, d'autres peuvent avoir été constatés alors que le médicament ne possède probablement pas de responsabilité réelle dans leur survenue.

Dans un souci d'exhaustivité, nous avons choisi de reproduire l'intégralité des troubles énumérés dans les textes officiels, bien que nous ayons conscience du risque de créer une inquiétude parfois injustifiée. L'information précise du public reste néanmoins notre principale priorité. Ayez conscience en lisant la rubrique Effets indésirables possibles que les troubles cités ne sont pas forcément imputables à la molécule utilisée.

Consultez l'article : Comprendre les effets indésirables

embolie

Obstruction d'une artère par un caillot ou une plaque d'athérome apportés par le courant sanguin. L'embolie pulmonaire est généralement due à un caillot formé dans une veine qui remonte vers le cœur et vient obstruer une artère pulmonaire.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

hormone

Substance produite par le corps et transportée par le sang, destinée à réguler l'activité de certaines glandes ou de certains organes.

humeur

Dans son sens médical, l'humeur est plutôt synonyme de moral. Un trouble de l'humeur peut revêtir la forme d'une dépression ou d'une excitation euphorique, par exemple.

infarctus du myocarde

Destruction d'une partie du muscle cardiaque (myocarde), privé de sang par obstruction de ses artères.

Consultez l'article : Après un infarctus du myocarde

inflammation

Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement.

lentille de contact

Dispositif optique souple ou rigide placé sur la cornée, destiné à corriger un défaut de la vision.

Les lentilles utilisées actuellement sont toutes en matière plastique. Il en existe deux types :

  • Les lentilles rigides, plus ou moins perméables à l'oxygène. Leur faible diamètre (elles ne couvrent pas la totalité de la cornée) facilite l'oxygénation de la cornée : l'oxygène contenu dans les larmes peut diffuser sous et autour de la lentille.
  • Les lentilles souples, plus ou moins hydrophiles. Elles sont plus faciles à supporter au début, mais leur grand diamètre et leur perméabilité à l'oxygène limitée ne facilitent pas l'oxygénation de la cornée. Elles peuvent poser des problèmes de tolérance à long terme.
migraine

Mal de tête particulier touchant généralement la moitié droite ou gauche de la tête, souvent associé à une crainte de la lumière et du bruit.

Consultez l'article : Maux de tête et migraine.

porphyrie

Maladie héréditaire rare due à un trouble du métabolisme d'une substance appelée porphyrine.

progestatif

Substance dont l'action est proche de celle de la progestérone.

sida

Abréviation de syndrome d'immunodéficience acquise (en anglais AIDS).

Forme la plus évoluée et la plus grave de l'infection par le VIH.

Consultez l'article : Infection par le VIH/sida.

thrombose

Formation d'un caillot dans une veine, une artère ou dans l'une des cavités du cœur.

Consultez l'article : Thrombose veineuse (phlébite).

trouble du rythme cardiaque

Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.

Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque.

troubles digestifs

Ensemble de symptômes traduisant une irritation ou un mauvais fonctionnement du tube digestif. Un ou plusieurs troubles peuvent être présents : nausées, vomissements, aérophagie, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, ballonnements, flatulences, diarrhée ou constipation, etc. Les antibiotiques peuvent favoriser les candidoses, souvent responsables de troubles digestifs.

tumeur

Développement anormal de cellules de l'organisme. Les tumeurs bénignes repoussent les tissus voisins sans les altérer : verrues, grains de beauté, adénomes, etc. ; leur développement reste localisé. Les tumeurs malignes envahissent les tissus avoisinants et peuvent essaimer à distance (métastases).

vasculaire

Qui concerne les vaisseaux sanguins : artères et veines.

veine

Vaisseau sanguin conduisant au cœur.

Publicité
Publicité
Voir les actualités liées
Publicité
Presse - CGU - Conditions générales de vente - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales