- LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
Ce médicament est un générique de XYZALL.
Dans quel cas le médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA est-il prescrit ?
Ce médicament est un antihistaminique antiallergique. Contrairement aux antihistaminiques plus anciens, il n'a pas d'effets atropiniques ni, dans la majorité des cas, d'effet sédatif.
Il est utilisé dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique et de l'urticaire.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
p cp | |
Lévocétirizine dichlorhydrate | 5 mg |
Lactose | 93,3 mg |
La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).
Contre-indications du médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'insuffisance rénale grave.
Attention
Des précautions sont nécessaires en cas d'épilepsie, de risque de convulsions ou de prédisposition à la rétention d'urine (adénome de la prostate...).
Les traitements antihistaminiques peuvent fausser les résultats des tests cutanés d'allergie. Avant de faire ces tests, il est recommandé d'arrêter la prise de ce médicament pendant quelques jours ; demandez conseil à votre médecin lors de la prise du rendez-vous.
Bien qu'aucune interaction nette n'ait été constatée avec l'alcool, évitez la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement.
Ce médicament peut, dans de rares cas, entraîner une baisse de la vigilance. Assurez-vous à l'occasion des premières prises que vous le supportez bien, avant de conduire ou d'utiliser une machine dangereuse.
Fertilité, grossesse et allaitement
L'effet de ce médicament pendant la grossesse ou l'allaitement est mal connu : seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de son utilisation dans votre cas.
Mode d'emploi et posologie du médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau, au cours ou en dehors des repas.
Posologie usuelle :
- Adulte et enfant à partir de 6 ans : 1 comprimé par jour.
En cas d'insuffisance rénale, les prises seront espacées tous les 2 ou 3 jours.
Conseils
Ce médicament agit sur les manifestations de l'allergie mais n'en supprime pas la cause. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, n'hésitez pas à consulter votre médecin.
Effets indésirables possibles du médicament LÉVOCÉTIRIZINE KRKA
Fréquents (1 à 10 % des cas) : somnolence, maux de tête, fatigue, bouche sèche.
Peu fréquents : maux de ventre.
Rarement : démangeaisons, parfois intenses, à l'arrêt du traitement. Elles disparaissent spontanément ou à la reprise du traitement.
Fréquence indéterminée : augmentation de l'appétit, prise de poids, agressivité, agitation, troubles du sommeil, état dépressif, sensations vertigineuses, fourmillements, tremblements, troubles du goût, malaise, palpitations, troubles de la vue, essoufflement, nausées, vomissements, diarrhée, difficulté à uriner, douleurs articulaires ou musculaires, éruption cutanée, œdème de Quincke, réaction allergique, hépatite.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Lexique :
Terme | Définition |
alcool | Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool. Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70° (ou même à 60°) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90°. Consultez l'article : Alcoolodépendance |
allergie | Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs. |
antihistaminique | Médicament qui s'oppose aux différents effets de l'histamine. Deux types principaux existent : les antihistaminiques de type H1 (antiallergiques) et les antihistaminiques de type H2 (antiulcéreux gastriques). Certains antihistaminiques de type H1 sont sédatifs, d'autres n'altèrent pas la vigilance. |
atropinique | Médicament dont les effets sont proches de ceux de l'atropine. Les atropiniques luttent contre les spasmes et la diarrhée. Les effets indésirables des atropiniques sont les suivants : épaississement des sécrétions bronchiques, sécheresse de la bouche et des muqueuses, constipation, risque de blocage des urines et de crise de glaucome aigu chez les personnes prédisposées, troubles de l'accommodation, sensibilité anormale à la lumière par dilatation de la pupille. La prise de plusieurs médicaments atropiniques augmente le risque d'effets indésirables. En cas de surdosage ou d'ingestion accidentelle, peuvent apparaître également les signes suivants : peau rouge et chaude, fièvre, accélération de la respiration, baisse ou, au contraire, élévation de la tension artérielle, agitation, hallucinations, mauvaise coordination des mouvements. Prévenez d'urgence votre médecin ou, à défaut, appelez le 15, le 112 ou un service médical d'urgence. Outre l'atropine et ses dérivés, d'autres médicaments présentent des effets atropiniques : les antidépresseurs imipraminiques, certains antihistaminiques, antispasmodiques, antiparkinsoniens et neuroleptiques. |
convulsions | Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant. |
excipient | Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme. L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire. Consultez l'article : Les excipients à effet notoire |
palpitations | Perception anormale de battements cardiaques irréguliers. Consultez l'article : Palpitations. |
prostate | Organe génital masculin dont la sécrétion contribue à la formation du sperme. Consultez l'article : Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). |
Quincke | Réaction allergique touchant généralement le visage. L'œdème de Quincke se traduit par un gonflement parfois spectaculaire. Les paupières sont souvent les premières touchées. Dans les rares cas où l'œdème touche la gorge, des troubles respiratoires peuvent survenir et un traitement urgent est nécessaire. |
rhinite | Inflammation ou infection du nez et des fosses nasales. La rhinite peut avoir une origine infectieuse (bactérie ou virus) ou une origine allergique. Les rhinites allergiques regroupent les rhinites saisonnières (rhume des foins) et les rhinites appelées perannuelles, c'est-à-dire souvent persistantes en cours d'année (dues par exemple aux acariens, aux poils d'animaux ou à des agents chimiques). Consultez l'article : Rhume (rhinite). |
urticaire | Éruption de boutons sur la peau, dont l'origine est le plus souvent allergique. Les boutons ressemblent à des piqûres d'orties et leur couleur varie du rose pâle au rouge. |
vigilance | État d'éveil de la conscience. La vigilance peut être diminuée après l'ingestion de certains médicaments dont l'emballage comporte un pictogramme représentant une automobile noire dans un triangle rouge. |
Commentaires
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