Mise à jour : 27 mars 2025
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Information patient
  • PRIORIX
Fiche révisée le 05 octobre 2015
Famille du médicament : Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole

Dans quel cas le médicament PRIORIX est-il prescrit ?

C'est un vaccin composé de virus atténués de la rougeole, des oreillons et de la rubéole : ceux-ci sont vivants, mais affaiblis, et ne peuvent pas provoquer la maladie.

Il est utilisé dans la prévention de la rougeole, des oreillons et de la rubéole.

Présentations du médicament PRIORIX

PRIORIX : préparation pour solution injectable SC ; flacon de poudre et seringue de solvant de 0,5 ml avec 2 aiguilles
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 12.89 €

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament PRIORIX

p flacon
Virus vivants atténués de la rougeole (souche Schwartz)1 dose
Virus vivants atténués des oreillons (souche RIT 4385)1 dose
Virus vivants atténués de la rubéole (souche Wistar RA 27/3)1 dose

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament PRIORIX

Ce vaccin ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • allergie à la néomycine,
  • déficit immunitaire (par exemple infection due au VIH),
  • grossesse.

Attention

En cas de fièvre élevée, de maladie aiguë, il est préférable de différer la vaccination.

Ce vaccin peut apporter une protection contre la rougeole s'il est pratiqué dans les 72 heures qui suivent un contact avec une personne atteinte de la maladie.

Ce vaccin est fabriqué sur des cellules d'embryons de poulet : des précautions sont nécessaires chez les personnes allergiques à l'œuf.

Cette vaccination peut dans de rares cas entraîner une baisse du nombre des plaquettes. Dans ce cas, l'administration d'une deuxième dose doit être discutée avec votre médecin.

Des précautions sont nécessaires chez les personnes ayant des antécédents de convulsions.

Des cas exceptionnels de réactions allergiques graves ont été constatés avec tous les vaccins ; ce risque justifie la nécessité de réaliser la vaccination en milieu médical où un traitement d'urgence pourra alors être entrepris sans délai.

Interactions du médicament PRIORIX avec d'autres substances

Ce vaccin peut être administré en même temps que d'autres vaccins tels que les vaccins combinés diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche (DTPCa), mais en des sites différents. Si l'injection n'est pas faite simultanément, un délai d'un mois doit être respecté entre les injections.

Le test à la tuberculine peut être rendu transitoirement négatif dans les 4 à 6 semaines suivant cette vaccination.

L'injection d'immunoglobulines peut inactiver les virus contenus dans le vaccin. La vaccination doit être différée d'au moins 3 mois après l'administration d'immunoglobulines.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

L'administration de ce vaccin est contre-indiquée pendant la grossesse. Cependant, si la vaccination est pratiquée au début d'une grossesse méconnue, une interruption de grossesse n'est pas justifiée ; en effet, aucune malformation chez l'enfant à naître n'a été observée dans cette situation.

De plus, il faut éviter de débuter une grossesse dans le mois qui suit cette vaccination.

Allaitement :

Cette vaccination est déconseillée pendant l'allaitement.

Mode d'emploi et posologie du médicament PRIORIX

L'injection est réalisée par voie sous-cutanée ou intramusculaire, immédiatement après reconstitution du vaccin.

Posologie usuelle :

  • Nourrisson de plus de 12 mois : 1 dose à 12 mois et une deuxième dose entre 16 et 18 mois. Les 2 doses doivent être administrées à au moins 1 mois d'intervalle.
  • Nourrisson de 9 à 12 mois : en cas d'épidémie ou pour les enfants qui doivent voyager dans des régions à risque, la première injection peut être avancée à l'âge de 9 mois, la deuxième dose étant recommandée entre 12 et 24 mois.

Dans les autres cas, se reporter au calendrier vaccinal.

Conseils

Les réactions fébriles dues aux vaccins peuvent être combattues avec du paracétamol.

Pour garder son efficacité, ce médicament doit être conservé entre + 2 °C et + 8 °C. Toutefois, une rupture de la chaîne du froid pendant une durée limitée (quelques heures à température ambiante inférieure à 25 °C) ne devrait pas prêter à conséquence. En pratique, en cas de nécessité, un délai de quelques heures peut séparer l'achat du vaccin en pharmacie de son stockage au réfrigérateur ou de la vaccination.

Ce vaccin ne doit pas être congelé.

Ce vaccin est pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie pour les enfants de 1 à 17 ans inclus.

Effets indésirables possibles du médicament PRIORIX

Rougeur, douleur, œdème au point d'injection.

Fréquents : fièvre, infection des voies respiratoires, éruption cutanée.

Peu fréquents : ganglions, éruption cutanée, diarrhées, vomissements, otite, perte d'appétit, nervosité, pleurs anormaux, troubles du sommeil, conjonctivite, toux, gonflement des glandes parotides simulant les oreillons.

Rarement : réaction allergique, convulsions.

D'autres effets ont été rapportés depuis la commercialisation : douleur des articulations, méningite, inflammation des testicules, purpura, rougeole atténuée, baisse du nombre des plaquettes sanguines.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
allergie

Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs.

conjonctivite

Inflammation de la conjonctive, due à un corps étranger, à une allergie, à une infection ou à un produit irritant.

Consultez l'article : Yeux rouges (conjonctivite)

convulsions

Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

ganglions

Terme généralement utilisé pour désigner les ganglions lymphatiques : ces organes filtrent la lymphe (le liquide qui baigne les cellules du corps). Lors d'infection, les ganglions piègent les germes et réagissent en devenant volumineux et douloureux. Les ganglions sont répartis dans l'ensemble du corps, et regroupés par endroits (au niveau du cou, des aisselles et de l'aine, par exemple).

immunoglobuline

Anticorps sécrété par certains globules blancs, destiné à neutraliser spécifiquement une substance étrangère ou un agent infectieux. Les immunoglobulines d'origine humaine sont utilisées comme médicament ; elles sont alors purifiées et stérilisées.

Synonyme : gammaglobulines.

inflammation

Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement.

intramusculaire

Injection d'un médicament dans un muscle, généralement au niveau de la fesse. L'effet du médicament, qui ne passe que progressivement dans le sang, est retardé mais prolongé. Une bonne désinfection préalable de la peau est nécessaire, car cette injection profonde expose à un risque d'abcès. La douleur due à la piqûre dépend surtout de la nature du produit utilisé. Cette voie d'administration est contre-indiquée chez les hémophiles et chez les personnes qui suivent un traitement anticoagulant, car elle expose alors à un risque d'hématome de la fesse.

Abréviation : IM.

otite

Inflammation ou infection de l'oreille. L'otite externe ne concerne que le conduit auditif. L'otite moyenne aiguë et l'otite séreuse chronique touchent la partie de l'oreille située derrière le tympan (oreille moyenne).

Consultez les articles : Otite et douleur d’oreille de l'adulte et Otite aiguë chez l’enfant.

plaquettes sanguines

Petites cellules présentes dans le sang : elles participent à la formation des caillots.

purpura

Taches cutanées rouges ou violacées dues à de petites hémorragies sous-cutanées. Le purpura thrombopénique est provoqué par une baisse importante du nombre de plaquettes dans le sang.

SC

Abréviation de sous-cutanée.

souche

Famille de microbes obtenus à partir d'un seul germe, produit en grande quantité sur des milieux de culture.

vaccin

Solution injectable destinée à immuniser l'organisme contre un virus ou une bactérie.

Il existe plusieurs sortes de vaccins :

  • Les vaccins vivants atténués : le germe contenu dans le vaccin est vivant, mais incapable de provoquer la maladie (BCG, rougeole, rubéole, oreillons, etc.).
  • Les vaccins préparés à partir de fragments de germes tués : les parties les plus immunisantes du virus ou de la bactérie sont utilisées pour préparer le vaccin (vaccins contre la polio, contre les hépatites, etc.).
  • Les vaccins contenant des toxines neutralisées (inactivées) : dans le cas du tétanos, c'est une toxine sécrétée par le germe qui est responsable de la gravité de la maladie ; le vaccin permet l'immunisation contre cette toxine.

Consultez l'article : Le calendrier de vaccination.

VIH

Abréviation du virus de l'immunodéficience humaine (en anglais HIV), responsable d'une infection pouvant évoluer vers le sida.

On distingue le VIH-1 (responsable de l'épidémie mondiale) et le VIH-2 (beaucoup moins répandu que le VIH-1, surtout présent en Afrique de l'Ouest).

Consultez l'article : Infection par le VIH/sida.

virus

Organisme microscopique qui pénètre dans les cellules de l'hôte, où il se reproduit. Beaucoup plus petits que les bactéries, les virus sont insensibles aux antibiotiques. Ils peuvent parfois être détruits par des substances antivirales.

voie
  • Chemin (voie d'administration) utilisé pour administrer les médicaments : voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intradermique, transdermique.
  • Ensemble d'organes creux permettant le passage de l'air (voies respiratoires), des aliments (voies digestives), des urines (voies urinaires), de la bile (voies biliaires), etc.
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