Mise à jour : 27 mars 2025
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Information patient
  • QUÉTIAPINE CRISTERS
Fiche révisée le 21 octobre 2021
Famille du médicament : Neuroleptique atypique

Ce médicament est un générique de XEROQUEL.

Dans quel cas le médicament QUÉTIAPINE CRISTERS est-il prescrit ?

Ce médicament est un neuroleptique dit atypique. Certains de ses effets indésirables sont moins marqués que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur (thymorégulateur) et antidépresseur.

Il est utilisé dans le traitement :
  • de la schizophrénie,
  • des troubles bipolaires (traitement des épisodes maniaques et dépressifs et prévention des récidives),
  • des états dépressifs en complément d'un traitement antidépresseur.

Présentations du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS

QUÉTIAPINE CRISTERS LP 50 mg : comprimé à libération prolongée (blanc) ; boîte de 30
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 9.05 €
QUÉTIAPINE CRISTERS LP 300 mg : comprimé à libération prolongée (blanc) ; boîte de 30
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 16.02 €
QUÉTIAPINE CRISTERS LP 300 mg : comprimé à libération prolongée (blanc) ; boîte de 60
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 31.63 €
QUÉTIAPINE CRISTERS LP 400 mg : comprimé à libération prolongée (blanc) ; boîte de 30
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 23.6 €
QUÉTIAPINE CRISTERS LP 400 mg : comprimé à libération prolongée (blanc) ; boîte de 60
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 46.79 €

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS

p cpp cpp cp
Quétiapine50 mg300 mg400 mg
Lactose+++

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS

Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec certains médicaments contre le VIH (antiprotéases), certains antifongiques, et les antibiotiques contenant de l'érythromycine ou de la clarithromycine.

Attention

Certains effets indésirables de ce médicament sont plus fréquents chez l'enfant et l'adolescent que chez l'adulte, et ses effets à long terme sur la croissance sont mal connus. Il n'est donc prescrit avant 18 ans que si aucune autre alternative thérapeutique n'est possible.

Des pensées suicidaires ou l'attirance vers des gestes d'auto-mutilation peuvent apparaître ou augmenter sous traitement, notamment lors des premières semaines et chez les jeunes adultes. Si c'est le cas, vous devez consulter rapidement. L'entourage doit être prévenu afin de pouvoir signaler en urgence l'apparition de ces symptômes au médecin qui vous suit.

La quétiapine expose très rarement à des effets indésirables potentiellement graves. Dans certains cas, un arrêt immédiat du traitement s'impose. Prenez un avis médical le plus rapidement possible si vous observez la survenue :
  • d'une fièvre inexpliquée associée à une raideur musculaire, qui peuvent être le signe d'un syndrome malin des neuroleptiques ;
  • d'une gorge douloureuse, d'ulcérations de la bouche, de fièvre, qui peuvent traduire une baisse du nombre des globules blancs dans le sang ;
  • d'un besoin impérieux de bouger les jambes ou d'une agitation inhabituelle ;
  • de palpitations, d'un rythme cardiaque rapide et irrégulier, même au repos, d'un essoufflement ;
  • d'une éruption cutanée d'évolution rapide, associée ou non à des cloques, une desquamation de la peau, des démangeaisons ou de la fièvre.

Une somnolence, une hypotension orthostatique et des sensations vertigineuses ont été observées, le plus souvent au cours des premiers jours de traitement. Elles sont susceptibles d'entraîner des chutes et des blessures, particulièrement chez la personne âgée. Restez prudent jusqu'à ce vous soyez accoutumé au médicament.

Des précautions sont nécessaires en cas de troubles du rythme cardiaque, de rétention urinaire, d'adénome de la prostate, de glaucome à angle fermé, d'antécédent d'épilepsie, d'apnée du sommeil, de diabète, de maladie du foie, de constipation grave, d'antécédent d'abus d'alcool ou de médicaments et chez la personne âgée atteinte de la maladie de Parkinson ou de démence.

Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.

Attention : conducteurCe médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.

Interactions du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS avec d'autres substances

Ce médicament ne doit pas être associé avec les antiprotéases utilisées contre le VIH et l'hépatite C, certains antifongiques et les antibiotiques contenant de l'érythromycine ou de la clarithromycine : risque d'augmentation des effets indésirables.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez des médicaments ayant un effet sédatif ou atropinique.

Il est également déconseillé de consommer du jus de pamplemousse pendant le traitement.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

L'effet de ce médicament pendant la grossesse est mal connu : seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de son utilisation dans votre cas.

Allaitement :

Ce médicament passe faiblement dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé sans avis médical.

Mode d'emploi et posologie du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS

Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau, en une prise quotidienne, en dehors des repas (au moins une heure avant un repas ou au moment du coucher selon les indications de votre médecin).

Posologie usuelle :

  • Adulte : la posologie varie selon les indications et la tolérance individuelle ; la dose d'entretien est habituellement comprise entre 150 et 800 mg par jour.

Conseils

Dans le traitement de la schizophrénie et autres psychoses, les neuroleptiques permettent de contrôler efficacement la maladie, mais une modification ou un arrêt intempestif du traitement expose à une rechute grave.

Une prise de poids peut être observée au cours du traitement. Une alimentation équilibrée, et si nécessaire les conseils d'un nutritionniste, peuvent prévenir et limiter ce phénomène.

L'arrêt brutal du traitement peut exposer à un syndrome de sevrage : insomnie, maux de tête, nausées, diarrhées, vomissements, sensations vertigineuses et irritabilité. Il est recommandé de diminuer progressivement les doses sur une période d'au moins 1 à 2 semaines.

Effets indésirables possibles du médicament QUÉTIAPINE CRISTERS

Très fréquents (plus de 10 % des patients) : somnolence, sensations vertigineuses, bouche sèche, maux de tête, syndrome extrapyramidal, augmentation du cholestérol ou des triglycérides dans le sang, prise de poids, syndrome de sevrage.

Fréquents (1 à 10 % des patients) : hyperglycémie, augmentation de l'appétit, constipation, digestion difficile, vomissements, rêves anormaux, cauchemars, difficulté pour articuler, idées suicidaires, malaise, tachycardie, palpitations, vision voilée, rhinite, œdèmes, hypotension orthostatique, essoufflement, irritabilité, modification du taux d’hormones thyroïdiennes dans le sang, augmentation du taux de prolactine (pouvant se traduire un développement ou tension des seins chez l'homme ou la femme, un écoulement de lait par le mamelon ou des troubles des règles), élévation des transaminases.

Peu fréquents (0,1 à 1 % des patients) : convulsions, difficulté à avaler, priapisme, apparition ou aggravation d'un diabète, rétention d'urine, mouvements involontaires, perte de connaissance.

Rares (moins de 0,1 % des patients) : somnanbulisme, ralentissement du cœur, réaction allergique, réactions cutanées potentiellement graves, jaunisse, hépatite, pancréatite, occlusion intestinale.

Des anomalies de la numération formule sanguine ont également été observées : baisse du nombre des globules rouges, des globules blancs ou des plaquettes fréquentes ; agranulocytose exceptionnellement.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
agranulocytose

Disparition de certains globules blancs du sang. Cette affection grave empêche l'organisme de réagir contre les infections. Elle est due le plus souvent à la toxicité d'un médicament sur la moelle osseuse, où sont fabriqués les globules du sang.

alcool

Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool.

Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70° (ou même à 60°) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90°.

Consultez l'article : Alcoolodépendance

antibiotique

Substance capable de bloquer la multiplication de certaines bactéries ou de les tuer. Le spectre d'un antibiotique est l'ensemble des bactéries sur lesquelles ce produit est habituellement actif. Contrairement aux bactéries, les virus ne sont pas sensibles aux antibiotiques. Les premiers antibiotiques furent extraits de cultures de champignons : penicillium (pénicilline), streptomyces (streptomycine). Ils sont actuellement fabriqués par synthèse chimique. Les antibiotiques sont divisés en familles : pénicillines, céphalosporines, macrolides, tétracyclines (cyclines), sulfamides, aminosides, lincosanides, phénicolés, polymyxines, quinolones, imidazolés, etc.

Un usage inapproprié des antibiotiques peut favoriser l'apparition de résistances : n'utilisez un antibiotique que sur prescription médicale, respectez sa posologie et sa durée, ne donnez pas et ne conseillez pas à une autre personne un antibiotique que l'on vous a prescrit.

Consultez l'article : Les familles d’antibiotiques

antifongique

Médicament qui détruit les champignons et levures microscopiques. Ceux-ci peuvent être présents sur la peau ou les muqueuses (tube digestif ou organes génitaux). La levure la plus courante est le Candida albicans.

atropinique

Médicament dont les effets sont proches de ceux de l'atropine. Les atropiniques luttent contre les spasmes et la diarrhée. Les effets indésirables des atropiniques sont les suivants : épaississement des sécrétions bronchiques, sécheresse de la bouche et des muqueuses, constipation, risque de blocage des urines et de crise de glaucome aigu chez les personnes prédisposées, troubles de l'accommodation, sensibilité anormale à la lumière par dilatation de la pupille. La prise de plusieurs médicaments atropiniques augmente le risque d'effets indésirables. En cas de surdosage ou d'ingestion accidentelle, peuvent apparaître également les signes suivants : peau rouge et chaude, fièvre, accélération de la respiration, baisse ou, au contraire, élévation de la tension artérielle, agitation, hallucinations, mauvaise coordination des mouvements. Prévenez d'urgence votre médecin ou, à défaut, appelez le 15, le 112 ou un service médical d'urgence.

Outre l'atropine et ses dérivés, d'autres médicaments présentent des effets atropiniques : les antidépresseurs imipraminiques, certains antihistaminiques, antispasmodiques, antiparkinsoniens et neuroleptiques.

constipation

Ralentissement du transit intestinal se traduisant par la raréfaction des selles.

Consultez l'article : Constipation de l’adulte ou Constipation de bébé et de l'enfant

convulsions

Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant.

desquamation

Élimination de couches cornées superficielles de l'épiderme (squames).

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire).

Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :

  • Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.
  • Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un œil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.

Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla

globule blanc

Cellule présente dans le sang. Il en existe différents types : les polynucléaires neutrophiles, qui augmentent lors des infections ; les polynucléaires éosinophiles, dont le nombre est élevé chez les personnes allergiques ou en cas de parasitose ; les polynucléaires basophiles ; les lymphocytes et monocytes, dont le nombre s'élève en cas d'infection virale ou d'atteinte de la moelle osseuse.

globule rouge

Cellule présente dans le sang (5 millions par mm3), qui contient l'hémoglobine.

Synonyme : hématie.

hormone

Substance produite par le corps et transportée par le sang, destinée à réguler l'activité de certaines glandes ou de certains organes.

humeur

Dans son sens médical, l'humeur est plutôt synonyme de moral. Un trouble de l'humeur peut revêtir la forme d'une dépression ou d'une excitation euphorique, par exemple.

hypotension

Diminution de la pression artérielle (tension) qui peut provoquer fatigue, refroidissement des pieds et des mains, vertiges et malaises. L'hypotension peut être due à des médicaments, une hémorragie, une douleur très forte, mais aussi à un passage brutal de la position couchée à la position debout (hypotension orthostatique).

hypotension orthostatique

Baisse de la tension artérielle survenant lors du passage de la position allongée à la position debout. Due le plus souvent à des médicaments, l'hypotension orthostatique se traduit par des étourdissements avec risque de chute, notamment chez les personnes âgées. On peut prévenir ces troubles en évitant les changements de position brutaux : rester assis quelques instants au bord du lit avant de se mettre debout, se lever lentement d'un siège en gardant un appui avant de se déplacer.

Le port de bas de contention, qui empêche le sang de refluer vers les jambes en position debout, est également utilisé pour traiter l'hypotension orthostatique.

LP

Abréviation de libération prolongée.

maladie de Parkinson

Affection chronique du système nerveux liée à l'altération de certaines cellules du cerveau et se traduisant par des troubles de la mobilité et parfois des tremblements.

Consultez l'article : Maladie de Parkinson.

neuroleptique

Famille de médicaments utilisés dans le traitement de certains troubles nerveux ou de symptômes divers : troubles digestifs, troubles de la ménopause, etc.

palpitations

Perception anormale de battements cardiaques irréguliers.

Consultez l'article : Palpitations.

posologie

Quantité et répartition de la dose d'un médicament en fonction de l'âge, du poids et de l'état général du malade.

priapisme

Érection anormalement prolongée et douloureuse.

prolactine

Hormone sécrétée par l'hypophyse, qui provoque la montée de lait après l'accouchement. Sa sécrétion anormale en dehors de cette période peut entraîner chez la femme des troubles des règles, un écoulement pathologique de lait par le mamelon, ou une stérilité. Chez l'homme, un excès de prolactine provoque une augmentation du volume des seins ou une impuissance.

prostate

Organe génital masculin dont la sécrétion contribue à la formation du sperme.

Consultez l'article : Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

psychose

Maladie mentale que le malade n'est pas capable de reconnaître en tant que telle. Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie, contrairement à la personne atteinte de névrose, qui a la capacité de se rendre compte de l'existence d'un trouble.

Consultez l'article : Schizophrénie et autres psychoses.

rhinite

Inflammation ou infection du nez et des fosses nasales. La rhinite peut avoir une origine infectieuse (bactérie ou virus) ou une origine allergique. Les rhinites allergiques regroupent les rhinites saisonnières (rhume des foins) et les rhinites appelées perannuelles, c'est-à-dire souvent persistantes en cours d'année (dues par exemple aux acariens, aux poils d'animaux ou à des agents chimiques).

Consultez l'article : Rhume (rhinite).

syndrome

Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes.

syndrome de sevrage

Réaction due à la privation brutale d'une substance (médicament, toxique, alcool, etc.) à laquelle l'organisme a été habitué. Certains médicaments pris pendant la grossesse peuvent provoquer cette réaction chez le nouveau-né. Une forme particulière de syndrome de sevrage est le manque ressenti par les toxicomanes lorsqu'ils sont privés de drogue.

syndrome extrapyramidal

Ensemble de troubles neurologiques se traduisant par des mouvements involontaires et une augmentation du tonus musculaire.

syndrome malin des neuroleptiques

Affection rarissime qui se traduit, chez un malade sous traitement neuroleptique, par les symptômes suivants : pâleur, sueurs, fièvre élevée, troubles de conscience, salivation excessive, etc. Ces symptômes doivent conduire à arrêter toute prise de neuroleptiques et à contacter un service d'urgence (15 ou 112). Contrairement à une banale grippe, il n'existe pas de toux, et les troubles de la conscience sont importants.

tachycardie

Accélération du rythme des battements du cœur. Elle peut être due à une fièvre, à une hyperthyroïdie, à une maladie cardiaque, à l'action de certains médicaments, etc.

Consultez l'article : Tachycardie et bradycardie.

transaminases

Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT.

trouble du rythme cardiaque

Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.

Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque.

troubles bipolaires

Maladie psychique caractérisée par l'alternance et la répétition de phases de dépression et d'états maniaques.

Synonymes : maniaco-dépression, psychose maniaco-dépressive.

Consultez l'article : Troubles bipolaires.

VIH

Abréviation du virus de l'immunodéficience humaine (en anglais HIV), responsable d'une infection pouvant évoluer vers le sida.

On distingue le VIH-1 (responsable de l'épidémie mondiale) et le VIH-2 (beaucoup moins répandu que le VIH-1, surtout présent en Afrique de l'Ouest).

Consultez l'article : Infection par le VIH/sida.

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