Mise à jour : 27 mars 2025
Publicité
Information patient
  • TRAVOPROST TEVA
Fiche révisée le 29 mars 2024
Famille du médicament : Collyre antiglaucomateux

Ce médicament est un générique de TRAVATAN.

Dans quel cas le médicament TRAVOPROST TEVA est-il prescrit ?

Ce collyre contient une substance de la famille des analogues des prostaglandines (substances qui ont une structure proche des prostaglandines naturelles). Il a la propriété de diminuer la tension intraoculaire.

Il est utilisé dans le traitement des maladies dues à un excès de tension intraoculaire, notamment du glaucome à angle ouvert.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament TRAVOPROST TEVA

TRAVOPROST TEVA 40 μg/ml : collyre ; flacon de 2,5 ml
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 5.56 €

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament TRAVOPROST TEVA

p 100 ml
Travoprost4 mg
Benzolkonium chlorure+

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament TRAVOPROST TEVA

Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'allergie aux antiseptiques de la famille des ammoniums quaternaires (présence de benzalkonium).

Attention

Ce collyre peut modifier de façon définitive la couleur des yeux (qui deviennent plus foncés). Cette modification touche essentiellement les personnes dont la couleur des yeux n'est pas uniforme : bleu-marron, gris-marron, vert-marron, jaune-marron. Il peut également augmenter la longueur, l'épaisseur ou la couleur de vos cils et entraîner une assombrissement des paupières. Le préjudice est uniquement esthétique, sans conséquence actuellement connue sur la santé de l'œil. Il peut être gênant lorsque la coloration induite par le collyre n'est pas uniforme, ou lorsqu'un seul œil est traité.

Des précautions sont nécessaires chez les personnes qui ont été opéré de la cataracte ou qui ont des antécédents d'inflammation de l'œil.

En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, une surveillance renforcée peut être recommandée chez les personnes présentant une sécheresse oculaire ou une atteinte de la cornée.

Attention : conducteurConducteur : l'instillation de ce collyre peut provoquer une gêne visuelle transitoire.

Interactions du médicament TRAVOPROST TEVA avec d'autres substances

En cas d'utilisation de plusieurs collyres, respectez un intervalle minimal de 5 minutes entre deux instillations, sauf indication contraire de votre médecin.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Les prostaglandines possèdent des effets potentiellement dangereux pendant la grossesse : ce collyre ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu'en cas d'absolue nécessité.

Allaitement :

Ce médicament est susceptible de passer dans le lait maternel. Par mesure de prudence, son usage est déconseillé pendant l'allaitement.

Mode d'emploi et posologie du médicament TRAVOPROST TEVA

Tirer la paupière inférieure vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer une goutte de collyre entre la paupière et le globe oculaire (cul-de-sac conjonctival).

Veiller à ne pas mettre en contact l'embout du flacon avec l'œil ou les doigts pour éviter de contaminer le collyre avec les germes présents sur les paupières ou la peau.

Posologie usuelle :

  • Adulte et enfant de plus de 2 mois : 1 goutte par jour, de préférence le soir.

Conseils

N'instillez pas ce collyre plus d'une fois par jour. En cas d'oubli d'une instillation, poursuivez le traitement à l'heure prévue habituellement.

Afin de diminuer le passage du médicament dans le sang, il est recommandé de comprimer les voies lacrymales (angle interne de l'œil) ou de fermer les paupières après l'instillation : demander conseil à votre ophtalmologiste.

L'application correcte du collyre peut nécessiter une aide.

Les lentilles de contact souples doivent être ôtées avant l'instillation du collyre. Elles pourront être replacées après un délai de 15 minutes.

Le flacon ne doit être pas être conservé plus de 4 semaines après une première utilisation.

Effets indésirables possibles du médicament TRAVOPROST TEVA

Très fréquents (plus de 10 % des personnes) : rougeur des yeux.

Fréquents (1 à 10 % des personnes) : modification de la couleur des yeux, douleur, irritation ou démangeaison de l'œil, gêne ou sécheresse oculaire, sensation de corps étranger.

Peu fréquents (moins de 1% des personnes) : kératite, sensibilité accrue à la lumière, allongement des cils, larmoiement, vision floue, conjonctivite, baisse de l'acuité visuelle, sensation d'œil collé, œdème ou rougeur des paupières, coloration brune de la peau des paupières, maux de tête, palpitations, toux, irritation de la gorge.

Rares (moins de 0,1 % des personnes) : herpès oculaire, inflammation oculaire, eczéma des paupières, épaississement ou coloration foncée des cils, sensation vertigineuse, troubles du goût, modification de la fréquence cardiaque ou de la tension artérielle, asthme, essoufflement, sécheresse nasale, douleur musculaire ou articulaire, fatigue.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
allergie

Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs.

ammonium quaternaire

Famille d'antiseptiques présents dans de nombreux médicaments d'usage local. Généralement bien supportés, ils peuvent cependant donner lieu à de rares allergies.

antiseptique

Substance qui détruit localement les bactéries, réduisant leur nombre et empêchant leur prolifération. Certains antiseptiques sont également actifs sur les champignons microscopiques et les virus.

asthme

Maladie caractérisée par une difficulté à respirer, se traduisant souvent par des sifflements. L'asthme, permanent ou survenant par crise, est dû à un rétrécissement et à une inflammation des bronches.

Consultez l'article : Asthme

cataracte

Opacification progressive du cristallin. Elle peut être due au vieillissement, à une maladie ou à l'usage prolongé de certains médicaments comme les corticoïdes.

Consultez l'article : Cataracte

collyre

Médicament servant au traitement local d'affections des yeux.

conjonctivite

Inflammation de la conjonctive, due à un corps étranger, à une allergie, à une infection ou à un produit irritant.

Consultez l'article : Yeux rouges (conjonctivite)

cul-de-sac conjonctival

Espace formé lorsqu'on tire vers le bas la paupière inférieure, qui se décolle de l'œil et forme une cavité. C'est dans celle-ci que doivent être déposées les gouttes de collyre et les pommades ophtalmiques. Le médicament se répartit naturellement sur la totalité de l'œil. Il sera éliminé, comme les larmes, par le canal lacrymal, qui évacue les larmes vers le nez.

effet indésirable

La tendance actuelle dans les textes officiels est de rapporter la totalité des symptômes gênants observés, même exceptionnellement, chez les personnes ayant utilisé le médicament.

Certains de ces troubles sont réellement imputables au médicament, d'autres peuvent avoir été constatés alors que le médicament ne possède probablement pas de responsabilité réelle dans leur survenue.

Dans un souci d'exhaustivité, nous avons choisi de reproduire l'intégralité des troubles énumérés dans les textes officiels, bien que nous ayons conscience du risque de créer une inquiétude parfois injustifiée. L'information précise du public reste néanmoins notre principale priorité. Ayez conscience en lisant la rubrique Effets indésirables possibles que les troubles cités ne sont pas forcément imputables à la molécule utilisée.

Consultez l'article : Comprendre les effets indésirables

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

germe

Terme général qui désigne tous les organismes microscopiques susceptibles de provoquer une infection : bactéries, virus, parasites, champignons.

glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire).

Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :

  • Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.
  • Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un œil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.

Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de gla

goutte

Maladie se manifestant par une rougeur et une douleur vive touchant une articulation (celle du gros orteil le plus souvent), due à une accumulation de cristaux d'acide urique.

Consultez l'article : Goutte

inflammation

Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement.

lentille de contact

Dispositif optique souple ou rigide placé sur la cornée, destiné à corriger un défaut de la vision.

Les lentilles utilisées actuellement sont toutes en matière plastique. Il en existe deux types :

  • Les lentilles rigides, plus ou moins perméables à l'oxygène. Leur faible diamètre (elles ne couvrent pas la totalité de la cornée) facilite l'oxygénation de la cornée : l'oxygène contenu dans les larmes peut diffuser sous et autour de la lentille.
  • Les lentilles souples, plus ou moins hydrophiles. Elles sont plus faciles à supporter au début, mais leur grand diamètre et leur perméabilité à l'oxygène limitée ne facilitent pas l'oxygénation de la cornée. Elles peuvent poser des problèmes de tolérance à long terme.
palpitations

Perception anormale de battements cardiaques irréguliers.

Consultez l'article : Palpitations.

prostaglandines

Hormones produites par les cellules de nombreux organes (appareil génital, artères, bronches, reins, etc.). Elles agissent localement et ne passent pas dans le sang. Leur action est puissante et rapide. Elles sont impliquées dans de nombreux phénomènes inflammatoires.

tension intraoculaire

Tension (pression) des liquides contenus dans l'œil. Elle peut augmenter dans certaines maladies comme le glaucome.

voie
  • Chemin (voie d'administration) utilisé pour administrer les médicaments : voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intradermique, transdermique.
  • Ensemble d'organes creux permettant le passage de l'air (voies respiratoires), des aliments (voies digestives), des urines (voies urinaires), de la bile (voies biliaires), etc.
Publicité
Publicité
Presse - CGU - Conditions générales de vente - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales