- VACCIN BCG SSI
01/02/2016 : ce médicament est en arrêt de commercialisation. Il n’est plus disponible en pharmacie ou ne le sera bientôt plus.
Si vous devez prendre ce médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien qui pourront vous conseiller un autre traitement.
Le document ci-dessous représente la dernière fiche publiée par Vidal concernant ce médicament et ne préjuge en rien des évolutions ayant pu survenir postérieurement à cette publication.
Dans quel cas le médicament VACCIN BCG SSI est-il prescrit ?
Ce vaccin est composé de bacilles tuberculeux atténués : vivants, mais affaiblis, ils sont incapables de provoquer la maladie.
Il est utilisé dans la prévention de la tuberculose et notamment des méningites liées à cette maladie.
Présentations du médicament VACCIN BCG SSI
Composition du médicament VACCIN BCG SSI
p dose de 0,1 ml | |
Bacilles de Calmette-Guérin | 2 à 8x105 |
Contre-indications du médicament VACCIN BCG SSI
dermatose infectieuse étendue,
traitement par corticoïde ou un traitement immunodépresseur en cours,
déficit immunitaire.
Attention
Ce vaccin ne peut bien sûr pas être pratiqué chez les personnes qui reçoivent un traitement préventif antituberculeux.
En cas de fièvre élevée, de maladie aiguë, il est préférable de différer la vaccination.
Comme pour tous les vaccins, des cas exceptionnels de réactions allergiques graves ont été constatés ; ce risque justifie la nécessité de réaliser la vaccination en milieu médical où un traitement d'urgence pourra être entrepris sans délai.
Évitez tout contact direct entre une personne souffrant d'un déficit immunitaire et le bouton résultant de la vaccination.
Fertilité, grossesse et allaitement
Comme pour tous les vaccins vivants, ce vaccin n'est pas recommandé pendant la grossesse ou l'allaitement. Seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de cette vaccination dans votre cas.
Mode d'emploi et posologie du médicament VACCIN BCG SSI
La vaccination doit être réalisée de façon précoce, généralement au cours du premier mois de vie. Lorsque la vaccination est pratiquée après l'âge de 3 mois, un test à la tuberculine (intradermoréaction) doit être effectué avant l'administration du vaccin afin de rechercher une éventuelle contamination après la naissance.
L'injection est pratiquée exclusivement par voie intradermique dans le bras. La zone d'injection doit être dépourvue de lésions.
Posologie usuelle :
Nourrisson de moins de 1 an : 1 dose de 0,05 ml.
Enfant de plus de 1 an et adulte : 1 dose de 0,1 ml.
Conseils
1 à 3 mois après la vaccination, il est habituel de voir l'apparition au point d'injection d'une induration puis d'une petite plaie qui met quelques mois à se refermer et laisse un petite cicatrice plate. La survenue d’un ganglion de moins d'un centimètre sous l’aisselle du même côté que le bras vacciné est une réaction normale. En présence d'une ulcération avec écoulement ou d'un ganglion important, un avis médical est recommandé.
Pour garder son efficacité, ce médicament doit être conservé entre + 2 °C et + 8 °C. Il ne doit pas être congelé.
Effets indésirables possibles du médicament VACCIN BCG SSI
Fréquemment : plaie au point d'injection, longue à se refermer, nécessitant un simple pansement sec.
Maux de tête, fièvre.
Rarement : abcès local, ganglion sous le bras, réaction allergique.
Exceptionnellement : infection généralisée (osseuse, méningée...) due à une dissémination du bacille injecté dans l'organisme. Ces complications sont généralement liées à l'existence d'un déficit immunitaire prééxistant.
Lexique :
Terme | Définition |
abcès | Amas de pus formant une poche. |
corticoïde | Substance proche de la cortisone. Les corticoïdes naturels, nécessaires au fonctionnement de l'organisme, sont fabriqués par les glandes surrénales. Les corticoïdes de synthèse, dérivés chimiques de la cortisone, sont utilisés comme anti-inflammatoires puissants. |
déficit immunitaire | Incapacité des systèmes de défense de l'organisme à accomplir leurs fonctions ; elle est due à la baisse des globules blancs ou des anticorps (immunoglobulines). Les causes les plus fréquentes de déficit immunitaire sont les anomalies génétiques, les traitements des cancers (chimiothérapie ou radiothérapie) et le sida. |
dermatose | Nom général donné aux maladies de la peau. |
immunodépresseur | Voir traitement immunodépresseur. |
induration | Léger gonflement et perte de l'élasticité de la peau qui devient localement ferme et peu mobile. Une induration peut se produire après l'injection d'un médicament, une piqûre d'insecte, une infection ou une réaction allergique. |
intradermique | Injection d'un médicament, d'un réactif ou d'un vaccin entre l'épiderme et le derme. Abréviation : ID. |
intradermoréaction | Injection intradermique (entre l'épiderme et le derme) d'une substance d'origine microbienne, contre laquelle l'organisme réagit en formant un bouton. Cette réaction signifie que l'organisme reconnaît cette substance et a déjà été en contact avec le microbe. L'intradermoréaction la plus connue est une injection de tuberculine, issue d'une culture de bacilles tuberculeux tués. La formation d'un bouton sur la peau dans les jours qui suivent l'intradermoréaction indique que l'organisme a été en contact avec le bacille tuberculeux (tuberculose ancienne ou en cours), ou que la vaccination par le BCG a été efficace et que l'organisme est donc immunisé contre la tuberculose. La positivité de l'intradermoréaction à la tuberculine peut par conséquent avoir deux significations :
|
méningite | Inflammation due le plus souvent à une infection des enveloppes externes du cerveau appelées méninges. Les méningites peuvent être dues à un virus ; leur évolution est le plus souvent favorable. Certaines bactéries, telles que le méningocoque, l'Haemophilus influenzae de type b, peuvent être responsables de méningites graves susceptibles de laisser des séquelles. Il faut penser à une méningite en cas de mal de tête permanent avec des nausées, une forte fièvre et un état de prostration inhabituel chez un enfant : un examen médical urgent est alors nécessaire. Heureusement, dans la majorité des cas, il s'agit d'une grippe banale. Consultez l'article : Méningites. |
réaction allergique | Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme à un médicament. Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés : urticaire, œdème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la rougeole, etc. Le choc anaphylactique est une réaction allergique généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension artérielle. Consultez l'article : Peut-on être allergique aux médicaments ?. |
traitement immunodépresseur | Traitement qui diminue les réactions immunitaires (réactions de défense de l'organisme contre les corps étrangers). La baisse de l'immunité est généralement l'objectif du traitement : prévention des rejets de greffe d'organe, traitement des maladies auto-immunes. Cependant, dans certains cas, l'effet immunodépresseur est une conséquence non souhaitée d'un traitement : la chimiothérapie anticancéreuse, destinée à détruire les cellules cancéreuses, affecte également les cellules normales du sang et fragilise les malades face aux infections. Cette fragilité justifie une surveillance médicale renforcée : prise de sang régulière, nécessité de signaler l'apparition de toute fièvre. Synonyme : traitement immunosuppresseur. |
traitement préventif | Traitement destiné à prévenir une maladie (synonyme : prophylaxie), ou à limiter la fréquence des crises ou des poussées dans une maladie chronique. |
tuberculose | Maladie infectieuse due au bacille de Koch. Elle peut toucher tous les organes, notamment le poumon, l'os (mal de Pott), l'appareil urinaire ou génital, l'œil. Consultez l'article : Tuberculose. |
ulcération | Petit ulcère. |
vaccin | Solution injectable destinée à immuniser l'organisme contre un virus ou une bactérie. Il existe plusieurs sortes de vaccins :
Consultez l'article : Le calendrier de vaccination. |
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