Le suivi après une chirurgie du cancer du pancréas
La chirurgie du cancer du pancréas est une chirurgie lourde et délicate qui impose souvent de reconstruire une partie de l’appareil digestif. La convalescence est longue avec un séjour en soins intensifs. Une alimentation par voie intraveineuse ou par sonde placée dans l’estomac est nécessaire, ainsi qu’un suivi nutritionnel étroit. Lorsqu’un traitement chirurgical du cancer du pancréas est possible, trois techniques peuvent être utilisées.
Après la chirurgie, des troubles gastro-intestinaux peuvent survenir : des troubles du transit digestif entraînant des vomissements ou la présence de matières grasses dans les selles. Des médicaments sont alors prescrits pour corriger ces effets indésirables.
Le plus souvent, une chimiothérapie est administrée quatre à six semaines après la chirurgie, après cicatrisation des organes.
Les différentes techniques de chirurgie utilisées dans le traitement du cancer du pancréas
La duodéno-pancréatectomie céphalique (ou opération de Whipple)
Cette intervention chirurgicale est pratiquée lorsque la tumeur est située dans la tête du pancréas. Le chirurgien enlève la tête du pancréas, la vésicule biliaire, ainsi qu’une partie de l’estomac et de l’intestin grêle. Il peut également retirer des ganglions lymphatiques.
La spléno-pancréatectomie (ou pancréatectomie distale)
Si la tumeur se situe dans la queue du pancréas, le chirurgien la retire ainsi que la rate.
L'ablation du pancréas (ou pancréatectomie totale)
Cette intervention est rarement pratiquée car elle doit s’accompagner de l’ablation de la vésicule biliaire, de la rate, d’une partie de l’estomac et de l’intestin grêle et des ganglions lymphatiques.
La pose d'endoprothèses lors de cancer du pancréas
Lors de l’intervention chirurgicale, ou lors d’une intervention particulière (si la tumeur n’est pas opérable), le chirurgien peut réduire les symptômes provoqués par la compression exercée par la tumeur sur les organes voisins. En particulier, il peut rétablir la bonne circulation de la bile ou des aliments en plaçant des tubes creux (les « endoprothèses ») pour maintenir ouverts les canaux biliaires ou l’intestin grêle.
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