Mise à jour : 27 juillet 2020
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Les autres traitements du myélome multiple

Le médecin peut être amené à prescrire d’autres médicaments pour soulager les symptômes de la maladie ou les complications de la chimiothérapie :

  • traitements contre la douleur autres que les anti-inflammatoires non stéroïdiens,
  • antibiotiques ou immunoglobulines pour lutter contre les infections,
  • facteurs de croissance destinés à lutter contre l’anémie ou la baisse des globules blancs,
  • transfusions de sang ou de plaquettes sanguines.

De plus, la fragilité osseuse peut être traitée à l’aide de médicaments de la famille des bisphosphonates, également utilisés dans le traitement de l’ostéoporose : acide clodronique (CLASTOBAN, LYTOS), acide pamidronique (OSTEPAM et génériques) ou acide zolédronique (ZOMETA).

Des traitements chirurgicaux peuvent également être mis en place lors de compressions de la moelle épinière, ainsi que des séances de radiothérapie pour soulager les douleurs osseuses.

L'autogreffe de cellules souches dans le traitement du myélome multiple

Chez les patients âgés de moins de 65 ans, le traitement repose généralement sur une chimiothérapie associée à une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, les cellules de la moelle osseuse capables de donner naissance à différentes cellules du sang.

La première phase du traitement consiste à administrer au patient une chimiothérapie dite « d’induction » qui va fortement réduire le nombre de plasmocytes cancéreux. Pour cela, le patient reçoit une association de plusieurs médicaments pendant deux à quatre mois :

  • un corticoïde : dexaméthasone (NEODEX) ou prednisone (CORTANCYL et génériques) ;
  • un agent alkylant : cyclophosphamide (ENDOXAN) ou bendamustine (LEVACT) ;
  • et/ou du thalidomide (THALIDOMIDE CELGENE), du lénalidomide (REVLIMID) ou du bortezomib (VELCADE).

Lorsque cette phase a atteint son objectif, des cellules souches sont prélevées dans la moelle osseuse du patient et congelées. Une chimiothérapie puissante (melphalan, ALKERAN) est ensuite administrée au patient enfin de détruire un grand nombre de cellules du sang, y compris les cellules cancéreuses.

Ensuite, les cellules souches saines qui ont été conservées sont réinjectées et, en quelques semaines, elles se multiplient et reconstituent les cellules du sang du patient. L'autogreffe nécessite une hospitalisation de plusieurs semaines. L'ensemble du traitement dure environ six mois.

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