Dans le contexte du traitement du mélanome, la chirurgie est employée pour enlever la tumeur (« exérèse élargie ») ainsi que, dans certains cas, les ganglions qui drainent la région atteinte (« curage ganglionnaire »).
L'exérèse élargie des cancers de la peau
Lorsque l’analyse microscopique de la lésion a confirmé sa nature cancéreuse, le dermatologue va de nouveau pratiquer une petite intervention au niveau de la peau qui entourait la tumeur. Sous anesthésie locale, il enlève davantage de peau saine (la quantité enlevée est fonction de la taille et de la nature de la tumeur) pour être certain de retirer d’éventuelles cellules cancéreuses à proximité de la tumeur.
Parfois, il arrive que la plaie ainsi formée soit trop étendue pour être refermée par des points de suture. Dans ce cas, plusieurs possibilités existent :
- la pose d’un pansement spécial destiné à favoriser la cicatrisation de la plaie en quelques semaines (« cicatrisation dirigée »). Cette méthode est particulièrement adaptée aux plaies du nez, du front et de la face intérieure des cuisses ;
- le recouvrement de la plaie par un lambeau de peau voisin ;
- la greffe d’un fragment de la peau du patient (« autogreffe ») pris ailleurs sur le corps.
Lorsque le mélanome touche un ongle, il est parfois nécessaire d’enlever une ou deux phalanges.
L'ablation des ganglions lymphatiques
Selon le stade du mélanome, le médecin peut estimer nécessaire de prélever un ou quelques ganglions les plus proches de la tumeur, pour rechercher des métastases : c’est le prélèvement du ganglion sentinelle. Si ce ganglion contient des cellules cancéreuses, le chirurgien enlèvera une grande partie des ganglions qui drainent la région : c’est le curage ganglionnaire destiné à éviter que des métastases partent des ganglions vers le reste du corps.
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