La prise en charge de l'hépatite C chez la femme enceinte
L’hépatite C n’est pas une cause connue de malformations pour le fœtus et la grossesse n’aggrave pas la maladie. Le risque principal est celui de la transmission du virus de l’hépatite C (VHC) au nouveau-né au moment de l’accouchement, par les voies naturelles aussi bien que par césarienne. Ce risque est faible puisqu’on l’estime entre 3 et 5 %. Il est plus élevé chez les femmes qui sont co-infectées par le VIH, et il est quasi nul chez les femmes qui n’ont pas de VHC détectable dans leur sang.
À la naissance, un test de dépistage du virus dans le sang permet de savoir si l’enfant a été infecté. Si c’est le cas, l’évolution de l’infection est suivie : elle est le plus souvent bénigne et il est rarement nécessaire de traiter.
En cas de projet de grossesse, il faut en parler à votre médecin Il est recommandé de traiter la femme avant de débuter la grossesse, les effets des antiviraux à action directe pendant la grossesse étant encore mal évalués.
Le risque de transmission du virus de l’hépatite C à l’enfant par le lait maternel est nul, mais les traitements contre l’hépatite C ne sont pas compatibles avec l’allaitement.
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