Quelles sont les causes du syndrome des jambes sans repos ?
La cause de ce syndrome reste inconnue. On soupçonne une origine génétique, car il existe des familles qui sont plus affectées. Chez les personnes atteintes par le syndrome des jambes sans repos, il existerait un déséquilibre dans la production de dopamine, une substance utilisée par les cellules nerveuses pour communiquer entre elles (un neurotransmetteur). Les impatiences sont plus fréquentes chez les personnes qui souffrent de carence en fer, même sans anémie avérée. En effet, il semble que cette carence diminue la production de dopamine par le cerveau et la moelle épinière.
Les impatiences sont assez fréquentes (20 à 30 %) chez les femmes enceintes lors du dernier trimestre de la grossesse, mais il n’est pas prouvé qu’elles soient de même origine que celles observées hors de la grossesse. En effet, elles tendent à disparaître dans les semaines qui suivent l’accouchement.
Il semble que le stress, l’anxiété, la fatigue, le tabagisme ainsi que l’abus d’alcool ou de caféine (café, thé, chocolat, colas, guarana) augmentent à la fois le risque de souffrir de syndrome des jambes sans repos et la fréquence des crises.
Certains médicaments peuvent déclencher des symptômes de jambes sans repos : neuroleptiques, antidépresseurs, antihistaminiques ou lithium, par exemple.
Le syndrome des jambes sans repos est-il fréquent ?
La fréquence du syndrome des jambes sans repos est variable d'une population à une autre et selon les régions du monde. Elle représente 11% de la population en Europe du nord, 8,5% en France. Environ 2 % des Français en ont des manifestations plusieurs fois par semaine. Ce syndrome affecte deux fois plus les femmes que les hommes.
Comment évolue le syndrome des jambes sans repos ?
L’évolution est très variable selon les personnes, mais le plus souvent, le syndrome des jambes sans repos s’avère chronique et progressif. Dans certains cas, les crises peuvent cesser pendant plusieurs années avant de réapparaître.
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