Mise à jour : 23 janvier 2023
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Parasitoses intestinales : ascaridiose, oxyurose, trichocéphalose, ankylostomose, tæniasis, anguillulose, giardiose, cryptosporidiose, microsporidiose, cyclosporose
Parasitoses intestinales : ascaridiose, oxyurose, trichocéphalose, ankylostomose, tæniasis, anguillulose, giardiose, cryptosporidiose, microsporidiose, cyclosporose
1
Suspicion de parasitose intestinale
Les parasitoses intestinales se manifestent par des troubles digestifs non spécifiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées). Quelques symptômes peuvent être évocateurs. Un séjour en zone d'endémie est un indice important. Elles constituent dans les pays en développement, essentiellement sous les tropiques, un problème majeur de santé publique (voir Tableau 1).
2
Hyperéosinophilie
Une hyperéosinophilie sanguine n'est présente que dans les helminthoses, jamais dans les protozooses. En dehors des allergies et de quelques collagénoses, elle est très évocatrice. Cependant, elle évolue avec le temps, apparaissant lors de la phase de migration larvaire, atteignant un maximum dans un délai variable selon les parasites (voir Tableau 2), puis régressant quand le parasite est installé à l'état adulte dans le tube digestif (courbe de Lavier). Ainsi, une éosinophilie normale n'élimine pas une parasitose intestinale acquise depuis déjà quelques mois. En cas d'anguillulose, l'éosinophilie est oscillante, avec un pic à chaque cycle d'auto-infestation.
3
Recherche des parasites intestinaux
Elle s'effectue par l'examen parasitologique des selles. Les parasites n'émettant pas des œufs ou des kystes chaque jour, il faut effectuer au moins 3 examens, si possible espacés de 2 ou 3 jours (sauf urgence). Chaque examen parasitologique comprend un examen direct (pour déceler les protozoaires sous forme végétative mobile) et 2 techniques de concentration. Dans certains cas, le patient a éliminé un ver avec les selles ou lors d'un effort de vomissement, le diagnostic est alors facilité par la description du ver (voir Tableau 3).
4
Répartition des parasitoses digestives (exclusives ou mixtes)
Helminthes Protozoaires
Cosmopolites Ascaris, oxyure, trichocéphale, tænias, trichinellose Giardia, Cryptosporidium, Microsporidium
Tropicales Ankylostome, anguillule, schistosomose Amibes, Cyclospora
5
Patients immunodéprimés
Chez les patients immunodéprimés, des protozooses opportunistes peuvent survenir, ainsi que l'anguillulose qui peut alors diffuser dans tout l'organisme. La restauration de l'immunité est indispensable pour éliminer la parasitose.
1
Suspicion de parasitose intestinale
Les parasitoses intestinales se manifestent par des troubles digestifs non spécifiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées). Quelques symptômes peuvent être évocateurs. Un séjour en zone d'endémie est un indice important. Elles constituent dans les pays en développement, essentiellement sous les tropiques, un problème majeur de santé publique (voir Tableau 1).
2
Hyperéosinophilie
Une hyperéosinophilie sanguine n'est présente que dans les helminthoses, jamais dans les protozooses. En dehors des allergies et de quelques collagénoses, elle est très évocatrice. Cependant, elle évolue avec le temps, apparaissant lors de la phase de migration larvaire, atteignant un maximum dans un délai variable selon les parasites (voir Tableau 2), puis régressant quand le parasite est installé à l'état adulte dans le tube digestif (courbe de Lavier). Ainsi, une éosinophilie normale n'élimine pas une parasitose intestinale acquise depuis déjà quelques mois. En cas d'anguillulose, l'éosinophilie est oscillante, avec un pic à chaque cycle d'auto-infestation.
3
Recherche des parasites intestinaux
Elle s'effectue par l'examen parasitologique des selles. Les parasites n'émettant pas des œufs ou des kystes chaque jour, il faut effectuer au moins 3 examens, si possible espacés de 2 ou 3 jours (sauf urgence). Chaque examen parasitologique comprend un examen direct (pour déceler les protozoaires sous forme végétative mobile) et 2 techniques de concentration. Dans certains cas, le patient a éliminé un ver avec les selles ou lors d'un effort de vomissement, le diagnostic est alors facilité par la description du ver (voir Tableau 3).
4
Répartition des parasitoses digestives (exclusives ou mixtes)
Helminthes Protozoaires
Cosmopolites Ascaris, oxyure, trichocéphale, tænias, trichinellose Giardia, Cryptosporidium, Microsporidium
Tropicales Ankylostome, anguillule, schistosomose Amibes, Cyclospora
5
Patients immunodéprimés
Chez les patients immunodéprimés, des protozooses opportunistes peuvent survenir, ainsi que l'anguillulose qui peut alors diffuser dans tout l'organisme. La restauration de l'immunité est indispensable pour éliminer la parasitose.

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Conseils aux patients
La plupart des maladies parasitaires et tropicales sont transmissibles mais non contagieuses d'homme à homme. En l'absence de l'agent de transmission (aliments contaminés, insectes vecteurs, etc.), elles ne posent aucun problème de contagiosité dans un couple ou une famille.
Ces maladies ne sont pas immunisantes, ce qui signifie qu'un sujet guéri d'une affection parasitaire peut se réinfester en présence de l'agent contaminant. Il ne faut d'ailleurs pas confondre « infection chronique » (terme devenu obsolète avec les traitements actuels) et réinfestations possibles.
En cas d'émission d'un ver, il est important de le recueillir et de le mettre dans un flacon avec de l'alcool à 70° (ou à défaut dans de l'eau) pour le faire identifier.
Les médicaments actuels ne sont plus des vermifuges (malgré l'utilisation courante du mot), qui expulsent les vers, mais des vermicides, qui les tuent in situ. Les vers ne seront donc pas retrouvés dans les selles.
La plupart des traitements antiparasitaires actuels sont efficaces en cure unique. Certains parasites, comme l'oxyurose, nécessitent une deuxième cure et des mesures d'hygiène associées :
changements de la literie, de sous-vêtements et du linge de toilette,
ongles coupés courts et mains lavées avant les repas,
traitement de la famille le même jour et nouvelle cure thérapeutique 20 jours après.
La prophylaxie des parasitoses repose sur des mesures d'hygiène alimentaire : éviter les légumes crus (crudités) et l'eau des fontaines, protéger les aliments des mouches et cafards, préférer les aliments bien cuits, ainsi que sur des précautions comme éviter de marcher pieds nus en terrains boueux et de se baigner en eau douce tropicale en zone de bilharziose.
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