L’implant sous-cutané progestatif
L'implant contraceptif se présente sous la forme d’un bâtonnet, de 2 mm de diamètre et de 4 cm de long, qui délivre en continu une faible dose d’un progestatif, l’étonogestrel. Sous anesthésie locale, il est inséré sous la peau de la face interne du bras (gauche chez les droitières et vice-versa) à l’aide d’un applicateur stérile. Sa durée d’action est de trois ans et son retrait, possible à tout moment, est simple mais il laisse une petite cicatrice. L’effet contraceptif au cours de la troisième année pourrait être diminué chez la femme en surpoids par rapport à la femme de poids normal. En cas de surpoids, le médecin peut envisager de remplacer l’implant plus tôt.
La contraception est active dès la pose et réversible dès le retrait. Cet implant est particulièrement intéressant pour les femmes qui ont tendance à oublier de prendre leur pilule, et pour celles chez qui les estroprogestatifs sont contre-indiqués. Les éventuels effets indésirables sont des cycles irréguliers, une prise de poids, de l’acné ou des saignements. Cet implant est délivré sur ordonnance.
Exceptionnellement, des implants contraceptifs ont fait l'objet de migrations dans les vaisseaux sanguins, y compris dans l'artère pulmonaire. Après l’insertion, vous devez être capable de palper l’implant sous la peau de votre bras.
Voir Actualités : Mise en garde contre le risque de migration de l'implant NEXPLANON (étonogestrel), 10/2016.
Il est remboursé à 65 % par l’Assurance maladie.
Les injections de progestatifs retard
Exceptionnellement, il est possible d’assurer une contraception efficace avec des injections intramusculaires de progestatifs à action prolongée (Dépo-provera). Ces injections sont renouvelées tous les trois mois. Elles sont plutôt pratiquées chez des femmes qui ne peuvent pas, pour diverses raisons, prendre en charge leur contraception. Elles sont rarement utilisées aujourd'hui.
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