Mise à jour : 20 octobre 2020
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Quelle place pour l’activité physique adaptée dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer ?

ordonnance

L’activité physique adaptée (APA) fait partie des traitements non médicamenteux de la maladie d’Alzheimer. En effet, la pratique régulière d’une activité physique contribue à maintenir la tonicité musculaire, lutte contre l’isolement social et peut faire travailler la mémoire (par exemple, par la mémorisation d’enchaînements dans l’escrime artistique ou le karaté).

De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour pouvoir être pratiquées par les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer : par exemple, athlétisme, basket-ball, taïchi chuan et qi gong.

Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA en précisant les objectifs recherchés (renforcement musculaire, maintien de la mémoire, etc.) et les contre-indications propres au patient. Dans les clubs qui proposent ces disciplines, des éducateurs formés à la pratique du sport santé sont chargés de définir des protocoles de remise en forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les frais engagés, souvent modestes, sont parfois pris en charge par les assurances complémentaires (« mutuelles ») ou les mairies / départements.

Les patients qui ont recours à ces activités adaptées témoignent de bénéfices physiques (par exemple sur l’autonomie et l’endurance), mais également de bénéfices psychosociaux (lutte contre l’isolement, meilleure image de soi).

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