Le port du masque chirurgical, en tissu ou FFP2
Le port du masque réduit le risque de contamination par le coronavirus de la COVID-19. Il ne l’empêche pas totalement, mais il le réduit (plus fortement dans le cas du masque FFP2). De plus, il semble que les personnes qui se contaminent malgré le masque (ou une distanciation physique suffisante) développent des formes moins sévères, voire asymptomatiques, de la maladie.
Dans les situations générales (hors établissements de soins), le masque chirurgical et le masque en tissu semblent suffire. Par contre, pour les professionnels de santé, le masque doit être de type FFP2, plus efficace, pour éviter la contamination dans des conditions où le virus est présent en fortes concentrations.
Les gestes barrières à adopter
Certains gestes permettent de prévenir la contamination par contact :
- Se laver soigneusement les mains avec de l’eau et du savon (pendant au moins 15 à 20 secondes) régulièrement et à chaque activité ; les désinfectants « sans rinçage » à base d’alcool (solutions ou gels hydro-alcooliques) vendus en pharmacies sont également efficaces.
- Tousser et éternuer dans le pli du coude.
- Utiliser des mouchoirs jetables et les jeter après avoir toussé ou éternué.
- Ne pas se serrer la main ou se faire la bise pour se saluer.
Les effets indésirables de l’utilisation répétée des gels hydro-alcooliques |
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Les soignants et autres personnes qui pratiquent des lavages répétés des mains avec les gels hydro-alcooliques peuvent présenter des lésions cutanées : sécheresse, dyshidrose, voire eczéma des mains. En effet, ces lavages répétés abîment le film gras qui protège la peau et déséquilibrent la flore microbienne cutanée. Il semble préférable, lorsque cela est possible, de se laver les mains avec un gel nettoyant doux et d'appliquer matin et soir une crème hydratante. Un autre effet cutané peut être lié aux gestes destinés à prévenir la COVID-19 : l’érythème du visage, qui peut se voir suite au port prolongé de masques chirurgicaux ou à l'utilisation de gants en latex, chez des personnes allergiques. |
Augmenter la distance physique pour se protéger de la COVID-19
La distance entre les personnes est un des éléments essentiels pour lutter contre la COVID-19. En cas de circulation du virus, il est recommandé d’éviter les situations où le respect de cette distanciation est difficile à assurer : lieux fermés ou peu ventilés où se trouvent de nombreuses personnes, en particulier si elles crient ou chantent (ce qui favorise la dissémination du virus dans l’air expiré).
À quoi a servi le confinement général ? |
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Les mesures de confinement imposées par les gouvernements ont permis de très fortement diminuer le nombre et la durée des contacts entre les personnes à un moment où l’explosion du nombre de cas mettait en danger les capacités des hôpitaux à prendre en charge les cas les plus sévères. Cette mesure exceptionnelle ne peut pas être répétée trop souvent pour ne pas mettre en péril l’économie d’un pays. Mais, si nécessaire, elle peut être appliquée localement (ville, département), pour une durée de deux ou trois semaines. En diminuant les contacts entre personnes, on diminue forcément le nombre de cas. Mais cela prend au moins trois semaines pour être visible en termes de nombre d’hospitalisations ou de passage en service de réanimation. |
Bonjour
Nous ne publions que des recommandations fondées sur des preuves scientifiques et non sur des avis médicaux.
Bonjour,
Pourriez-vous s'il vous plaît fournir des références ou des liens vers des sources scientifiques afin d'étayer les affirmations faites ?
Je vous remercie par avance.
Bonjour,
Ces sources et références sont indiquées dans la dernières rubrique vidal24.fr
Bonjour,
Je suis conscient que ce n'est peut-être pas très intuitif, mais les sources et références sont indiquées dans la rubrique Sources et références vidal24.fr