Sommaire
SYNTHÈSE |
colorant (gélule) : indigotine, jaune de quinoléine, titane dioxyde
enveloppe de la gélule : gélatine
EEN sans dose seuil : saccharose
Cip : 3400930244128
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois
Cip : 3400930208380
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
par gélule | |
Succinate de doxylamine | 10 mg |
Chlorhydrate de pyridoxine | 10 mg |
Excipient à effet notoire : saccharose (79,5 mg par gélule).
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Il convient d'évaluer la pertinence du traitement des patientes dans les cas suivants :
Interférence avec les tests cutanés d'allergie
Les antihistaminiques peuvent supprimer la réponse cutanée de l'histamine aux extraits d'allergènes et doivent être arrêtés plusieurs jours avant le test cutané.
Précautions à prendre en ce qui concerne les excipients
Ce médicament contient du saccharose. Les patientes présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase-isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
CARIBAN est destiné à être utilisé chez les femmes enceintes. Des études épidémiologiques et des méta-analyses n'ont révélé aucune tératogénicité du succinate de doxylamine et du chlorhydrate de pyridoxine.
En raison des propriétés anticholinergiques et sédatives du succinate de doxylamine (cf Pharmacodynamie), en cas de traitement de la mère jusqu'à l'accouchement, des précautions doivent être prises avec le nouveau-né.
Allaitement
Les données physico-chimiques suggèrent que le succinate de doxylamine passe dans le lait maternel humain. Les nouveau-nés pouvant être plus sensibles aux effets des antihistaminiques et aux réactions paradoxales d'irritabilité et d'excitation, un risque pour le nourrisson ne peut être exclu. CARIBAN n'est pas recommandé lors de l'allaitement.
Fertilité
Une étude réalisée sur l'administration de doxylamine chez le rat n'a pas révélé d'effets indésirables sur la fertilité (cf Sécurité préclinique). Il n'y a pas de données disponibles pour l'homme.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Des manifestations de surdosage ont été décrites aux doses comprises entre 250 et 1000 mg/jour pour la doxylamine.
Les symptômes d'un surdosage avec des antihistaminiques incluent une excitation avec agitation, des hallucinations, une ataxie, une perte de coordination et des convulsions. Ces dernières se produisent par intermittence. Les symptômes avant-coureurs peuvent inclure des tremblements et des mouvements athétosiques. Les pupilles fixes et dilatées, les rougeurs cutanées (visage) et l'hyperémie sont les signes qui ressemblent le plus souvent à une intoxication par l'atropine. La phase terminale s'accompagne d'un coma, aggravé par un collapsus cardiovasculaire. La mort peut survenir dans les 2 à 98 heures. Parfois, la dépression et le coma peuvent précéder une phase d'excitation et de convulsions.
La rhabdomyolyse a également été rapportée dans les cas de surdosage de la doxylamine.
Compte tenu du fait que CARIBAN est une formulation à libération modifiée, les signes et symptômes d'intoxication peuvent ne pas apparaître immédiatement.
La pyridoxine est associée à des effets indésirables uniquement après une utilisation prolongée de fortes doses. Une neuropathie sévère a été rapportée chez les patients recevant de fortes doses de pyridoxine (2 à 6 g par jour) sur une période de 2 à 40 mois.
Le traitement consiste en un lavage gastrique, des émétiques, un antidote universel, des stimulants respiratoires, des agents cholinergiques parentéraux, tels que le béthanéchol, le cas échéant.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Aucune étude de toxicité à dose répétée avec l'association de doxylamine et de pyridoxine n'est disponible.
En ce qui concerne la pyridoxine, les effets enregistrés après une administration répétée par voie orale, sous-cutanée et intraveineuse chez le rat et le chien à des doses ≥ 40 fois aux doses maximales recommandées chez l'humain (DMRH), sur une base de mg/m2, ont été principalement des effets neurologiques tels que ataxie, faiblesse musculaire, manque de coordination, hypotonie, membres antérieurs fléchis et anomalies proprioceptives. Chez le chien, ces effets ont été accompagnés de lésions au niveau du système nerveux (perte de myéline et d'axones au niveau du funiculus postérieur et des racines dorsales postérieures et lésions dégénératives au niveau du funiculus postérieur, de la fibre du nerf trijumeau et des faisceaux rachidiens des nerfs trijumeaux).
La doxylamine provoque des dommages hépatiques chez les rongeurs à des doses ≥ 10 fois la DMRH.
Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n'a été réalisée avec la pyridoxine ou avec l'association de pyridoxine et de doxylamine.
Les études de génotoxicité menées avec la doxylamine n'indiquent pas de risque génotoxique chez l'humain.
Les études de cancérogénicité ont révélé que la doxylamine provoque des tumeurs du foie chez la souris et le rat, et des tumeurs de la thyroïde chez la souris. L'induction de l'enzyme CYP450 et la glucurono-conjugaison de la thyroxine, avec la diminution subséquente des taux sériques de thyroxine et l'augmentation des thyréostimulines, sont les mécanismes les plus probables qui sous-tendent l'induction de ces tumeurs chez l'animal. Ces mécanismes ne sont pas considérés comme pertinents chez l'humain.
Aucune étude de fertilité n'a été menée chez l'animal avec la pyridoxine. La pyridoxine ne présente pas de signes de toxicité pour la reproduction dans les études sur le développement embryofœtal chez le rat à des doses orales jusqu'à 200 fois la DMRH.
La doxylamine n'a eu aucun effet sur la fertilité des rats mâles et femelles à des doses de 24 fois la DMRH. Des études chez la souris montrent que la doxylamine traverse la barrière placentaire et que le médicament est détecté dans les embryons à des concentrations supérieures aux taux plasmatiques des femelles enceintes. La doxylamine administrée séparément ou en association avec la pyridoxine à des rats, des lapins et des singes pendant la période d'organogenèse a provoqué des effets indésirables sur les fœtus (diminution de la viabilité prénatale, du poids fœtal et malformations squelettiques). Des signes de tératogénicité ont été observés à des doses de 9 à 120 fois la DMRH, indiquant une faible pertinence clinique.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
Durée de conservation : 36 mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Pas d'exigences particulières.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930208380 (05.07.2023) 2 × 12 gélules, sous plaquettes. |
3400930244128 (05.07.2023) 4 × 12 gélules, sous plaquettes. |
Non remb Séc soc et non agréé Collect. |