Sommaire
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SYNTHÈSE |
EEN sans dose seuil : caoutchouc
Cip : 3400930074695
Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution injectable (limpide, exempte de particules visibles, ayant un pH de 5,5-7,0 et une osmolarité de 300 mOsmol/L).
Seringue préremplie de 1 ml de solution. Boîte* de 12.
* Chaque seringue préremplie est emballée individuellement sous plaquette.
COMPOSITION |
Pour 1 seringue préremplie de 1 ml :
Glatiramère : 36 mg (sous forme d'acétate de glatiramère* : 40 mg).
* L'acétate de glatiramère est le sel acétate de polypeptides synthétiques comprenant 4 acides aminés naturels : acide L-glutamique, L-alanine, L-tyrosine et L-lysine avec une fraction molaire moyenne de respectivement 0,129-0,153, 0,392-0,462, 0,086-0,100 et 0,300-0,374. Le poids moléculaire moyen de l'acétate de glatiramère est compris entre 5 000 et 9 000 daltons. En raison de la complexité de sa composition, aucun polypeptide spécifié ne peut être totalement caractérisé, y compris en termes de séquence d'acides aminés bien que la composition finale de l'acétate de glatiramère ne soit pas entièrement aléatoire.
Mannitol, eau pour préparations injectables.
INDICATIONS |
COPAXONE est indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP) (voir rubrique Pharmacodynamie pour les informations importantes concernant la population dans laquelle l'efficacité a été établie).
COPAXONE n'est pas indiqué dans le traitement des formes progressives d'emblée ou secondairement progressives de SEP.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
COPAXONE doit être administré uniquement par voie sous-cutanée. Les voies intraveineuse ou intramusculaire ne doivent pas être utilisées.
Le médecin doit expliquer au patient que dans les minutes suivant l'injection de COPAXONE, une réaction peut survenir, associant un ou plusieurs des symptômes suivants : vasodilatation (bouffée vasomotrice), douleur thoracique, dyspnée, palpitations ou tachycardie (voir rubrique Effets indésirables). La majorité de ces symptômes est généralement transitoire et disparait spontanément sans séquelle. Si un effet indésirable sévère survient, le patient doit immédiatement arrêter le traitement par COPAXONE et contacter son médecin ou un service médical d'urgence. Un traitement symptomatique adapté pourra être instauré si nécessaire.
Il n'y a pas de données suggérant qu'une population particulière de patients est plus à risque de présenter de telles réactions. Cependant, la prudence est requise lorsque l'on administre COPAXONE à des patients ayant des antécédents d'affections cardiaques. Ces patients doivent être suivis régulièrement durant le traitement.
Des convulsions et/ou des réactions anaphylactoïdes ou allergiques ont été rarement rapportées.
Des réactions d'hypersensibilité sévères (telles que bronchospasme, anaphylaxie ou urticaire) peuvent rarement se produire. Dans le cas de réactions graves, un traitement approprié devra être instauré et le traitement par COPAXONE devra être arrêté.
Des anticorps anti-acétate de glatiramère ont été détectés dans le sérum de patients traités au long cours par COPAXONE. Les taux maximaux ont été atteints en moyenne après 3 à 4 mois de traitement, puis ces taux ont diminué et se sont stabilisés à un niveau légèrement supérieur par rapport à la valeur initiale.
Il n'y a pas de données disponibles suggérant que ces anticorps anti-acétate de glatiramère soient de type neutralisant ou que leur production puisse altérer l'efficacité clinique de COPAXONE.
Chez les patients insuffisants rénaux, la fonction rénale doit être surveillée tant qu'ils sont traités par COPAXONE. Bien que l'existence de dépôt glomérulaire de complexes immuns n'ait pas été démontrée, cette possibilité ne peut être exclue.
De rares cas de lésion hépatique sévère ont été observés (y compris hépatite avec ictère, insuffisance hépatique et, dans des cas isolés, transplantation du foie). Une lésion hépatique est survenue de quelques jours à quelques années après le début du traitement par COPAXONE. Dans la plupart des cas, les lésions hépatiques sévères se sont résolues avec l'arrêt du traitement. Dans certains cas, ces réactions se sont produites dans un contexte de consommation excessive d'alcool, une lésion hépatique existante ou des antécédents de lésion hépatique et l'utilisation d'autres médicaments potentiellement hépatotoxiques. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance régulière afin de déceler tout signe de lésion hépatique et ils doivent recevoir pour instruction de consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes de lésion hépatique. En cas de lésion hépatique cliniquement significative, l'arrêt du traitement par COPAXONE doit être envisagé.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Un nombre modéré de données chez les femmes enceintes (entre 300 et 1 000 grossesses exposées) indiquent une absence de toxicité malformative ou fœtale/néonatale.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique).
L'utilisation de COPAXONE peut être envisagée pendant la grossesse, si nécessaire.
Allaitement
Les propriétés physico-chimiques et la faible absorption orale suggèrent que l'exposition des nouveau-nés/nourrissons à l'acétate de glatiramère par le lait maternel humain est négligeable. Une étude rétrospective non interventionnelle menée auprès de 60 nourrissons allaités de mères exposées à l'acétate de glatiramère, comparés à 60 nourrissons allaités de mères non exposées à un traitement modificateur de la maladie, et des données limitées recueillies après la commercialisation chez l'être humain, n'ont révélé aucun effet négatif de l'acétate de glatiramère.
COPAXONE peut être utilisé pendant l'allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines n'a été réalisée.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Symptômes
Quelques cas de surdosage avec COPAXONE (jusqu'à 300 mg d'acétate de glatiramère) ont été rapportés. Ces cas n'ont été associés à aucun effet indésirable autre que ceux mentionnés dans la rubrique Effets indésirables.
Prise en charge
En cas de surdosage, les patients doivent être suivis et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être instauré.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme autre que ceux inclus dans les autres rubriques du RCP. En raison de l'absence de données pharmacocinétiques chez l'Homme, la correspondance entre l'exposition chez l'Homme et celle chez l'animal ne peut être établie.
Un dépôt de complexe immun dans les glomérules rénaux a été rapporté chez un petit nombre de rats et de singes traités pendant au moins 6 mois. Dans une étude d'une durée de 2 ans chez le rat, il n'a pas été observé de dépôt de complexes immuns dans les glomérules rénaux.
Une réaction anaphylactique a été rapportée après administration à des animaux sensibilisés (cobaye et souris). La pertinence de ces résultats pour l'Homme est inconnue.
Une toxicité au site d'injection après administration répétée a été observée fréquemment chez l'animal.
Chez le rat, on a observé une réduction légère mais statistiquement significative du gain pondéral de la progéniture des femelles traitées pendant la grossesse et tout au long de l'allaitement aux doses sous-cutanées ≥ 6 mg/kg/jour (2,83 fois la dose quotidienne maximale recommandée chez l'Homme pour un adulte de 60 kg sur la base de mg/m2) par rapport au groupe témoin. Aucun autre effet significatif sur la croissance de la progéniture et le développement du comportement n'a été observé.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Conserver les seringues préremplies dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Si les seringues préremplies ne peuvent pas être conservées au réfrigérateur, elles peuvent être conservées jusqu'à un mois maximum, entre 15 °C et 25 °C.
Une fois cette période d'un mois écoulée, si les seringues préremplies de COPAXONE n'ont pas été utilisées et si elles sont toujours dans leur emballage d'origine, elles doivent être remises au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Usage unique.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Médicament d'exception : prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique.
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
Traitement par COPAXONE et générique : prendre en compte le risque anaphylactique