Sommaire
SYNTHÈSE |
Cip : 3400957764906
Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 24 mois (Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
Après ouverture : 2° < t < 8° durant 24 heures (Conserver au réfrigérateur)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
par flacon | ||
Toxine botulinique de type A (complexe toxine-hémagglutinine BoTX-A) | 300 ou 500 U Speywood |
Les unités Speywood de Dysport sont spécifiques à la préparation et ne sont pas interchangeables avec d'autres préparations de toxine botulinique.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
La concentration de la solution reconstituée de Dysport est exprimée en Unités Speywood.
Étant donné l'absence d'harmonisation des systèmes d'unités pour les différentes toxines botuliniques commercialisées, il est nécessaire de faire preuve d'une extrême prudence au cas où le passage d'une toxine botulinique d'un laboratoire pharmaceutique à la toxine botulinique d'un autre laboratoire pharmaceutique s'avérerait nécessaire.
Des effets indésirables, liés à la diffusion de la toxine à distance du site d'administration, ont été rapportés (cf Effets indésirables). Les patients traités à dose thérapeutique peuvent présenter une faiblesse musculaire excessive. Le risque de survenue de tels effets indésirables peut être réduit en ayant recours à la plus faible dose efficace et en ne dépassant pas la dose maximale recommandée.
De très rares cas de décès faisant parfois suite à une dysphagie, une pneumopathie (incluant de façon non limitative : dyspnée, insuffisance respiratoire, arrêt respiratoire) et/ou chez des patients ayant une asthénie significative ont été rapportés après traitement par la toxine botulinique de type A ou B.
Dysport doit être administré avec précaution chez les patients présentant des antécédents de troubles de la déglutition ou de troubles respiratoires car la diffusion de la toxine dans les muscles impliqués peut aggraver ces troubles. Une pneumopathie d'inhalation a été observée dans de rares cas et représente un risque chez les patients présentant des troubles respiratoires chroniques.
Dysport doit être utilisé uniquement avec prudence et sous étroite surveillance médicale chez les patients présentant un déficit marqué de la transmission neuromusculaire (exemple : myasthénie grave) clinique ou infraclinique. Ces patients peuvent présenter une sensibilité accrue aux produits tels que Dysport, pouvant conduire à une faiblesse excessive des muscles.
Les patients et leur entourage doivent être avertis de la nécessité d'une prise en charge médicale immédiate en cas de troubles de la déglutition, de troubles du langage ou de troubles respiratoires.
La posologie et la fréquence d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.
Dysport ne doit pas être administré pour traiter la spasticité d'un patient présentant une contracture fixe.
La prudence est de rigueur lors du traitement de patients adultes, en particulier les sujets âgés, présentant une spasticité des membres inférieurs, car ils peuvent présenter un risque plus élevé de chute. Au cours des études cliniques contrôlées par placebo dans le traitement de la spasticité des membres inférieurs, des cas de chute ont été rapportés chez 6,3 % et 3,7 % des patients dans les groupes Dysport et placebo respectivement.
L'existence d'antécédents d'atteinte neurogène de la face (paralysie faciale, polyradiculonévrite) nécessite, lors de la première injection, d'utiliser des doses égales au quart de la dose recommandée (cf Posologie et Mode d'administration).
Les patients souffrant de blépharospasme peuvent avoir été sédentaires pendant un très long moment. En conséquence, lors d'un traitement par la toxine botulinique, il est nécessaire de leur conseiller une reprise d'activité progressive.
La diminution du clignement due à l'injection de la toxine botulinique dans le muscle orbiculaire peut conduire à une exposition prolongée de la cornée, à une lésion épithéliale persistante et à une ulcération de la cornée, en particulier chez les patients ayant présenté une paralysie faciale. Dans ce cas, des mesures préventives et curatives doivent être prises.
Des cas de sécheresse oculaire ont été rapportés lors de l'utilisation de Dysport dans les régions périoculaires (cf Effets indésirables). Il est important de porter une attention particulière à cet effet indésirable car la sécheresse oculaire peut prédisposer à des troubles cornéens. Des gouttes protectrices, des pommades, l'occlusion de l'œil par un pansement ou d'autres moyens peuvent être nécessaires pour prévenir les troubles cornéens.
Comme pour toute injection intramusculaire, Dysport ne doit être injecté que si strictement nécessaire, chez les patients présentant des temps de saignement allongés ou une infection/inflammation au niveau du site d'injection.
En cas d'atrophie du muscle ciblé, des précautions particulières doivent être prises. Des cas d'atrophie musculaire ont été rapportés après l'utilisation de toxine botulinique (cf Effets indésirables).
Une dysréflexie autonome associée à la procédure de traitement de l'hyperactivité neurologique du détrusor peut survenir. Une prise en charge médicale rapide peut être nécessaire.
Dysport ne doit être utilisé que pour le traitement d'un seul patient, au cours d'une même séance d'injection.
Toute fraction de solution restante doit être éliminée conformément aux instructions pour l'élimination et la manipulation (cf Modalités de manipulation et d'élimination).
Des précautions particulières doivent être prises pour la préparation et l'administration du produit, ainsi que pour l'inactivation et l'élimination de la solution reconstituée non utilisée (cf Modalités de manipulation et d'élimination).
Ce produit contient une faible quantité d'albumine humaine. Le risque de transmission d'une infection virale ne peut être totalement exclu après utilisation de sang humain ou de dérivés sanguins.
La formation d'anticorps dirigés contre la toxine botulinique n'a été que rarement observée chez les patients traités par Dysport. Au plan clinique, la présence d'anticorps neutralisants est suspectée en cas de diminution de la réponse au traitement et/ou de la nécessité d'augmenter constamment les doses.
Population pédiatrique :
Dans la déformation dynamique du pied en équin chez les enfants présentant une paralysie cérébrale, une évaluation fonctionnelle initiale précise doit être effectuée en milieu spécialisé. Elle permet :Pour le traitement de la spasticité associée à une paralysie cérébrale chez les enfants, Dysport ne doit être utilisé que chez les enfants de 2 ans ou plus. Après la commercialisation, des signalements concernant une éventuelle diffusion de la toxine à distance du site d'injection ont été très rarement rapportés chez les patients pédiatriques présentant des comorbidités, principalement en cas de paralysie cérébrale. En général, la dose utilisée dans ces cas était supérieure à celle recommandée (cf Effets indésirables).
De rares signalements spontanés de décès, parfois associés à une pneumonie d'inhalation, ont été rapportés chez des enfants atteints de paralysie cérébrale grave après un traitement par la toxine botulinique, y compris après une utilisation non conforme à l'autorisation de mise sur le marché (par exemple au niveau du cou). Le traitement des patients pédiatriques présentant des troubles neurologiques graves, une dysphagie ou ayant des antécédents de pneumonie d'inhalation ou de maladie des poumons nécessite une extrême prudence. Chez les patients présentant un mauvais état général, le traitement doit être administré uniquement si le bénéfice potentiel pour le patient est supérieur aux risques.
Traçabilité :
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet délétère direct ou indirect sur la grossesse, le développement fœtal/embryonnaire, la parturition ou le développement postnatal, excepté à des doses très élevées, toxiques pour la mère (cf Sécurité préclinique). Les données relatives à l'utilisation du complexe toxine botulinique de type A-hémagglutinine chez la femme enceinte sont limitées.
Dysport ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte sauf si le bénéfice attendu justifie le risque encouru par le fœtus.
Le passage dans le lait maternel du complexe toxine botulinique de type A-hémagglutinine n'est pas connu. L'utilisation du complexe toxine botulinique de type A-hémagglutinine n'est pas recommandée pendant l'allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Des doses excessives peuvent provoquer à distance de profondes paralysies neuromusculaires.
Un surdosage peut augmenter le risque que la neurotoxine pénètre dans la circulation sanguine et peut conduire à des complications associées au syndrome botulinique (exemple : dysphagie et dysphonie). Une réanimation respiratoire peut être nécessaire si des doses excessives provoquent une paralysie des muscles respiratoires. Des soins médicaux généraux doivent être conseillés.
Dans le cas d'un surdosage, le patient doit être placé sous surveillance médicale pour rechercher d'éventuels signes et/ou symptômes de faiblesse musculaire excessive ou de paralysie musculaire.
Un traitement symptomatique doit être mis en place si nécessaire.
Les symptômes de surdosage ne se manifestent pas obligatoirement juste après l'injection. En cas d'injection ou d'ingestion orale accidentelle, le patient doit être placé sous surveillance médicale pendant plusieurs semaines afin de rechercher d'éventuels signes et/ou symptômes de faiblesse musculaire excessive ou de paralysie musculaire.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Administration intramusculaire (muscles striés)
Dans une étude de toxicité chronique réalisée chez des rats (jusqu'à 12 U/animal), aucune toxicité systémique n'a été observée. Les études de toxicité sur la fonction de reproduction effectuées chez des rats et des lapins en gestation, ayant respectivement reçu par injection intramusculaire quotidienne, le complexe hémagglutinine-toxine A de Clostridium botulinum à des doses de 79 U/kg et de 42 U/kg, n'ont pas entraîné de toxicité embryo-fœtale. Une toxicité maternelle sévère associée à des pertes implantatoires a été observée à des doses les plus élevées chez les deux espèces. Le complexe hémagglutinine-toxine A de Clostridium botulinum n'a démontré aucune activité tératogène chez les rats ou les lapins et aucun effet n'a été observé dans l'étude pré- et postnatale sur la génération F1 chez les rats. Chez le rat, la diminution de la fertilité observée chez le mâle et la femelle était due à la diminution du nombre d'accouplements due à la paralysie musculaire secondaire à l'administration de fortes doses.
Dans une étude de toxicité juvénile, les rats traités chaque semaine, à partir du sevrage au 21e jour après la naissance et jusqu'à la 13e semaine, utilisés comme modèle animal de l'enfant, âgé de 2 ans jusqu'au jeune adulte (11 administrations sur plus de 10 semaines, jusqu'à une dose totale d'environ 33 U/kg) ne présentent pas d'effets secondaires sur la croissance postnatale (y compris squelettique) et le développement des fonctions de reproduction, neurologique et neurocomportementale.
Les effets observés lors des études précliniques réalisées sur la fonction de reproduction et sur la toxicité juvénile et chronique étaient limitées à des changements locaux sur les muscles injectés liés au mécanisme d'action du complexe hémagglutinine-toxine A de Clostridium botulinum.
Administration intra-détrusorienne
Dans des études de toxicité à dose unique chez le rat et le singe, aucun effet lié à la toxine botulinique de type A n'a été retrouvé dans la vessie quelles que soient les doses testées. À des doses supérieures à la dose maximale sans effet nocif observable (NOAEL) de 67 U/kg chez le rat et de 40 U/kg chez le singe, une perte de poids corporel, une diminution de l'activité et des signes de détresse respiratoire ont été signalés chez les deux espèces. Ces signes sont révélateurs d'une toxicité systémique qui a également été observée dans des études non cliniques menées pour évaluer la sécurité de la toxine botulinique de type A administrée dans les muscles striés.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
La stabilité physique et chimique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C. Du point de vue microbiologique, à moins que la méthode de reconstitution exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C).
Ne pas congeler.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Concentration en unités Speywood par ml (après reconstitution) | Volume de solution injectable NaCl 0,9 %* à ajouter par flacon | |
Dysport 300 Unités | Dysport 500 Unités | |
500 Unités/ml | 0,6 ml | 1 ml |
200 Unités/ml | 1,5 ml | 2,5 ml |
100 Unités/ml | 3 ml | 5 ml |
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Réservé à l'usage hospitalier. | |
AMM | 3400957764906 (2010, RCP rév 22.06.2022) 300 U Speywood. |
3400955810599 (1993, RCP rév 22.06.2022) 500 U Speywood. |
Collect. et pris en charge au titre de la liste en sus des établissements SMR dans les indications : | |
Adulte : | |
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Enfant à partir de 2 ans : | |
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Prix et tarif de responsabilité (HT) par UCD : | |
UCD 3400893602089 (300 U Speywood) : 159,900 euros. | |
UCD 3400891669664 (500 U Speywood) : 266,500 euros. |
Spécialités hospitalières : extension de prise en charge pour IMFINZI, DYSPORT et HYQVIA