Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Antiviraux (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
Infectiologie - Parasitologie > Traitement antiviral du VIH > Inhibiteurs nucléosidiques de la reverse transcriptase (Lamivudine)
Classification ATC
ANTI-INFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE > ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE > ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE > INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE REVERSE NUCLEOSIDIQUES ET NUCLEOTIDIQUES (LAMIVUDINE)
Excipients
cellulose microcristalline,
amidon glycolate sodique,
magnésium stéarate pelliculage : hypromellose, macrogol, polysorbate 80
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer noir oxyde
Présentation
EPIVIR 300 mg Cpr pell Fl/30
Cip : 3400935848819
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 30° durant 36 mois
Comprimé : | p comprimé |
Lamivudine
| 300 mg |
ou | 150 mg |
Excipients (communs) :
Noyau : cellulose microcristalline (E 460), glycolate d'amidon sodique, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose (E 464), dioxyde de titane (E 171), macrogol, polysorbate 80 ; oxyde de fer noir E 172 (cp à 300 mg).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé à 150 mg contient 0,378 mg de sodium.
Chaque comprimé à 300 mg contient 0,756 mg de sodium.
Solution buvable : | p ml |
Lamivudine
| 10 mg |
Excipients : saccharose 20 % p/v (3 g/15 ml), parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, acide citrique anhydre, propylène glycol, citrate de sodium, arômes artificiels fraise et banane, eau purifiée.
Excipients à effet notoire :
Parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle.
Chaque dose de 15 ml contient : 3 g de sucrose (20 % p/v), 300 mg de propylèneglycol, 39 mg de sodium.
Epivir est indiqué, dans le cadre d'associations antirétrovirales, pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), chez l'adulte et l'enfant.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
L'utilisation d'Epivir en monothérapie n'est pas recommandée.
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Atteinte rénale :
- En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la lamivudine est augmentée en raison d'une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc être ajustée (cf Posologie et Mode d'administration).
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Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique :
- Des taux élevés d'échec virologique et d'émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l'abacavir ainsi qu'au ténofovir disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
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Infections opportunistes :
- L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
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Pancréatite :
- De rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou biologiques évocateurs de pancréatite.
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Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero :
- Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période postnatale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
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Poids corporel et paramètres métaboliques :
- Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral.
- Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
- Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
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Syndrome de restauration immunitaire :
- Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii (souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d'affections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.
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Atteinte hépatique :
- Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) de Zeffix.
- Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le RCP de ces médicaments.
- Si le traitement par Epivir est interrompu chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, il est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite (cf RCP de Zeffix).
- Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagée (cf Effets indésirables).
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Excipients :
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Solution buvable :
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- Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose (150 mg = 15 ml) contient 3 g de saccharose.
- Les patients ayant un problème héréditaire rare d'intolérance au fructose, de malabsorption glucose-galactose ou une insuffisance sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
- Epivir contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle. Cela peut causer des réactions allergiques (réactions tardives possibles).
- Ce médicament contient 39 mg de sodium par dose de 15 ml, ce qui équivaut à 1,95 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
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Comprimé pelliculé :
- Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
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Population pédiatrique :
- Dans une étude réalisée chez des patients pédiatriques (cf Pharmacodynamie - étude ARROW), une diminution des taux de suppression virale et une augmentation de la fréquence de résistance virale ont été rapportés chez les enfants recevant Epivir sous forme de solution buvable en comparaison à ceux recevant la forme comprimé.
- L'administration sous forme de comprimé uniquement doit dans la mesure du possible être privilégiée chez l'enfant, quel que soit le traitement. La solution buvable d'Epivir ne doit être co-administrée avec des médicaments contenant du sorbitol qu'en cas d'impossibilité d'administrer le traitement sous forme de comprimé uniquement, et à condition que le bénéfice attendu du traitement l'emporte sur les risques potentiels, y compris celui d'une diminution de la suppression virologique. Lorsqu'Epivir est utilisé avec des médicaments administrés de façon chronique contenant du sorbitol [par exemple : Ziagen solution buvable], des contrôles plus fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être envisagés. Bien que non étudié, un effet similaire est attendu avec d'autres polyols à action osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) (cf Interactions).
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Ostéonécrose :
- L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé) ; cependant, des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
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Interactions médicamenteuses :
- Epivir ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (cf Interactions).
- L'association de la lamivudine et de la cladribine n'est pas recommandée (cf Interactions).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
En règle générale, l'utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson, nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes.
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (cf Sécurité préclinique). Le passage placentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le nouveau-né. Epivir peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique. Compte tenu de ces résultats, le risque malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite et traitée par lamivudine, la possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en considération.
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Dysfonctionnement mitochondrial :
- Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période postnatale à des analogues nucléosidiques (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Allaitement :
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires « mère/enfant » traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.
Fertilité :
Des études réalisées chez l'animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d'effet sur la fertilité (cf Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Aucune étude n'est disponible concernant les effets d'Epivir sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Chez l'animal, l'administration unique de très fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité d'organe spécifique. Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages aigus de lamivudine, en dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié.
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une neutropénie.
La lamivudine ne s'est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L'activité mutagène in vitro de la lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par rapport à l'association zidovudine-lamivudine avec une exposition comparable à l'Homme. Chez les fœtus exposés in utero à l'association, cette étude a démontré une incorporation des analogues nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du fœtus ainsi qu'un nombre plus important de raccourcissements des télomères, par rapport aux fœtus de singe exposés uniquement à la zidovudine. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme, réalisées chez le rat et la souris, n'ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l'Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
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Comprimé :
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Durée de conservation du comprimé à 300 mg :
- 3 ans.
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Durée de conservation du comprimé à 150 mg :
- 5 ans.
- A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
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Solution buvable :
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Durée de conservation :
- 2 ans.
- A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas conserver plus d'un mois après ouverture du flacon.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Pas d'exigence particulière pour l'élimination.
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Solution buvable :
- Une seringue graduée est insérée dans la boîte afin de mesurer avec précision la dose de solution buvable prescrite. Les instructions pour son utilisation sont détaillées dans la notice.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
Prescription initiale hospitalière annuelle. |
AMM | EU/1/96/015/003 ; CIP 3400935848819 (RCP rév 11.08.2022) cp 300 mg. |
| EU/1/96/015/001 ; CIP 3400934145292 (RCP rév 11.08.2022) cp 150 mg. |
| EU/1/96/015/002 ; CIP 3400934145124 (RCP rév 11.08.2022) sol buv. |
Mis sur le marché en 2002 (cp 300 mg) et en 1996 (cp 150 mg et sol buv). |
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Prix : | 63,81 euros (30 comprimés pelliculés à 300 mg). |
| 63,81 euros (60 comprimés pelliculés sécables à 150 mg). |
| 45,85 euros (solution buvable, flacon de 240 ml). |
Comprimés : remb Séc soc à 100 % sur la base du TFR : 63,81 euros (30 comprimés pelliculés à 300 mg, 60 comprimés pelliculés sécables à 150 mg). Collect. |
Solution buvable : remb Séc soc à 100 %. Collect. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 3400892392288 (comprimé à 300 mg) : 1,675 euros. |
| UCD 3400891832037 (comprimé à 150 mg) : 0,838 euros. |
| UCD 3400891831955 (flacon solution buvable) : 39,59 euros. |
Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. |
Titulaire de l'AMM : ViiV Healthcare BV, Van Asch van Wijckstraat 55H, 3811 LP Amersfoort, Pays-Bas.