Mise à jour : 26 mai 2023

ERBITUX 5 mg/ml sol p perf

Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Guide Affection de Longue Durée (2)
  • Synthèse d'avis HAS (2)
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (9)

SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Cancérologie - Hématologie > Antinéoplasiques > Anticorps monoclonaux > AcM anti-EGFR (Cétuximab)
Classification ATC
ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS > ANTINEOPLASIQUES > ANTICORPS MONOCLONAUX ET ANTICORPS-MEDICAMENTS CONJUGUES > INHIBITEURS DE L'EGFR (RÉCEPTEUR DU FACTEUR DE CROISSANCE EPIDERMIQUE) (CETUXIMAB)
Substance

cétuximab

Excipients
sodium chlorure, glycine, polysorbate 80, acide citrique monohydrate, sodium hydroxyde, eau ppi
Présentations
ERBITUX 5 mg/ml S perf Fl/100ml

Cip : 3400957075200

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 4 ans (Conserver au réfrigérateur)

Commercialisé
ERBITUX 5 mg/ml S perf Fl/20ml

Cip : 3400957075088

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 4 ans (Conserver au réfrigérateur)

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution pour perfusion à 5 mg/ml (incolore) :  Flacons de 20 ml et de 100 ml, boîtes unitaires.

COMPOSITION

 p flacon
 de 20 mlde 100 ml
Cétuximab* 
100 mg500 mg
Excipients : chlorure de sodium, glycine, polysorbate 80, acide citrique monohydraté, hydroxyde de sodium, eau ppi.
* Anticorps monoclonal chimérique IgG1 produit dans une lignée cellulaire de mammifère (Sp2/0) par la technique de l'ADN recombinant.


INDICATIONS

Erbitux est indiqué dans le traitement des patients présentant un cancer colorectal métastatique avec gène RAS de type sauvage exprimant le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) :
  • en association avec une chimiothérapie à base d'irinotécan ;
  • en association au FOLFOX, en 1re ligne ;
  • en monothérapie après échec d'un traitement à base d'oxaliplatine et d'irinotécan et en cas d'intolérance à l'irinotécan.
Pour plus de précisions, cf Pharmacodynamie.
Erbitux est indiqué dans le traitement des patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou :
  • en association avec la radiothérapie en cas de maladie localement avancée ;
  • en association avec la chimiothérapie à base de sels de platine en cas de maladie récidivante et/ou métastatique.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Réactions liées à la perfusion incluant des réactions anaphylactiques :
Des réactions sévères liées à la perfusion, incluant des réactions anaphylactiques, peuvent apparaître fréquemment, conduisant dans certains cas à une issue fatale. La survenue d'une réaction sévère liée à la perfusion impose l'arrêt immédiat et définitif du traitement par le cétuximab et peut nécessiter un traitement d'urgence. Certaines de ces réactions peuvent être de type anaphylactique ou anaphylactoïde ou constituer un syndrome de relargage de cytokines (SRC). Les symptômes peuvent apparaître pendant la première perfusion et jusqu'à plusieurs heures après ou lors des perfusions suivantes. Il est recommandé de prévenir les patients de la possibilité de ce type d'apparition tardive et de leur demander de prévenir leur médecin si des symptômes ou signes d'une réaction liée à la perfusion apparaissent. Les symptômes peuvent inclure : bronchospasme, urticaire, élévation ou diminution de la pression artérielle, perte de conscience ou état de choc. Dans de rares cas, une angine de poitrine, un infarctus du myocarde ou un arrêt cardiaque ont été observés.
Les réactions anaphylactiques peuvent survenir dès les premières minutes de la première perfusion en raison, par exemple, d'une réaction croisée entre les anticorps IgE préformés et le cétuximab. Ces réactions sont fréquemment associées à un bronchospasme et une urticaire. Elles peuvent apparaître en dépit de l'utilisation d'une prémédication.
Le risque de réactions anaphylactiques est fortement majoré chez les patients présentant des antécédents d'allergie à la viande rouge ou aux morsures de tiques, ou présentant des résultats positifs aux tests de détection des anticorps IgE anti-cétuximab (α-1-3-galactose). Chez ces patients, le cétuximab ne devra être administré qu'après évaluation soigneuse des bénéfices/risques, y compris des alternatives thérapeutiques, et sous la surveillance étroite d'un personnel bien formé ayant un équipement de réanimation à disposition.
La première dose doit être administrée lentement, à une vitesse ne dépassant pas 5 mg/minute, et tous les signes vitaux doivent être étroitement surveillés pendant au moins deux heures. Lors de la première perfusion, si une réaction liée à la perfusion se produit dans les 15 premières minutes, la perfusion doit être arrêtée. Une évaluation soigneuse des bénéfices/risques doit être effectuée, en incluant la recherche d'anticorps IgE préformés chez le patient, avant d'envisager une nouvelle perfusion.
Si une réaction liée à la perfusion se produit plus tardivement au cours de la perfusion ou lors d'une perfusion ultérieure, la conduite à tenir dépendra de la sévérité de la réaction :
  1. Grade 1 : poursuivre la perfusion lentement sous étroite surveillance.
  2. Grade 2 : poursuivre la perfusion lentement et administrer immédiatement un traitement symptomatique.
  3. Grades 3 et 4 : arrêter la perfusion immédiatement, instaurer un traitement symptomatique agressif et contre-indiquer toute nouvelle utilisation du cétuximab.
Le syndrome de relargage de cytokines (SRC) apparaît généralement dans l'heure suivant la perfusion et est moins fréquemment associé à un bronchospasme et une urticaire. Le SRC associé à la première perfusion est habituellement le plus sévère.
Les réactions légères ou modérées liées à la perfusion sont très fréquentes, comprenant des symptômes tels que fièvre, frissons, vertiges ou dyspnée survenant pendant ou peu de temps après la perfusion, principalement lors de la première perfusion du cétuximab. Si le patient présente une réaction légère ou modérée liée à la perfusion, la vitesse de perfusion peut être diminuée. Il est recommandé de maintenir cette vitesse de perfusion réduite pour toutes les perfusions ultérieures.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite, en particulier lors de la première administration.
Une attention spéciale est recommandée pour les patients présentant un indice de performance réduit et des antécédents de pathologie cardiorespiratoire.
Affections respiratoires :
Des cas de maladie interstitielle pulmonaire (MIP), y compris des cas d'issue fatale, ont été rapportés, principalement dans la population japonaise.
La présence de facteurs confondants ou contributifs, tels que l'administration concomitante d'une chimiothérapie connue pour être associée à des MIP, et les maladies pulmonaires préexistantes étaient fréquentes dans les cas rapportant une issue fatale. Les patients présentant ces caractéristiques doivent être étroitement surveillés. En cas de symptômes (tels que dyspnée, toux, fièvre) ou de signes radiologiques évocateurs d'une MIP, des investigations a visée diagnostique doivent être menées rapidement.
Si l'on diagnostique une maladie interstitielle pulmonaire, le cetuximab doit être interrompu et le patient traité d'une manière appropriée.
Réactions cutanées :
Les principaux effets indésirables du cétuximab sont des réactions cutanées qui peuvent devenir sévères, notamment en cas d'association avec une chimiothérapie. Le risque d'infections secondaires (principalement bactériennes) est accru et des cas de syndrome d'épidermolyse staphylococcique, de fasciite nécrosante et de sepsis, parfois fatals, ont été rapportés (cf Effets indésirables).
Les réactions cutanées sont très fréquentes et peuvent nécessiter l'interruption ou l'arrêt définitif du traitement. D'après les recommandations de la pratique clinique, l'utilisation prophylactique de tétracyclines par voie orale (pendant 6 à 8 semaines) et de crème à base d'hydrocortisone à 1 % en application locale avec un agent hydratant doit être envisagée. Des dermocorticoïdes d'activité modérée à forte et des tétracyclines orales ont été utilisés pour traiter des réactions cutanées.
Si un patient présente une réaction cutanée intolérable ou sévère (≥ grade 3  Common Terminology Criteria for Adverse Events, CTCAE), le traitement par le cétuximab doit être interrompu. Le traitement peut être réinstauré uniquement si la réaction a régressé au grade 2.
Si la réaction cutanée sévère est apparue pour la première fois, le traitement peut être repris sans aucune modification de dose.
En cas de deuxième et de troisième apparition de réactions cutanées sévères, le traitement par le cétuximab doit de nouveau être interrompu. Le traitement peut uniquement être réinstauré à un niveau de dose inférieur (200 mg/m2 après la deuxième survenue et 150 mg/m2 après la troisième survenue) si la réaction a régressé au grade 2.
Si une réaction cutanée sévère survient pour la quatrième fois ou ne régresse pas au grade 2 pendant l'interruption du traitement, l'arrêt définitif du traitement par le cétuximab s'impose.
Déséquilibres électrolytiques :
Des cas de diminution progressive de la concentration sérique en magnésium sont fréquents et peuvent entraîner une hypomagnésémie sévère. L'hypomagnésémie est réversible après l'arrêt du cétuximab. Par ailleurs, une hypokaliémie peut également se développer comme conséquence d'une diarrhée. Une hypocalcémie peut également apparaître ; en particulier, en association avec la chimiothérapie à base de sels de platine, la fréquence des hypocalcémies sévères peut être accrue.
La détermination des concentrations sériques en électrolytes est recommandée avant le traitement au cétuximab, ainsi que régulièrement au cours de celui-ci. Une supplémentation en électrolytes est recommandée si nécessaire.
Neutropénie et complications infectieuses associées :
Chez les patients recevant le cétuximab en association avec une chimiothérapie à base de sels de platine, le risque d'apparition d'une neutropénie sévère est accru, celle-ci pouvant entraîner ensuite des complications infectieuses de type neutropénie fébrile, pneumonie ou sepsis. Une surveillance attentive est recommandée chez ces patients, en particulier ceux qui présentent des lésions cutanées, une mucite ou une diarrhée pouvant favoriser l'apparition d'infections (cf Effets indésirables).
Troubles cardiovasculaires :
Une fréquence accrue des événements cardiovasculaires sévères et parfois fatals, ainsi que des décès survenant sous traitement, a été observée lors du traitement du cancer du poumon non à petites cellules, du carcinome épidermoïde de la tête et du cou et du carcinome colorectal. Lors de certaines études, une association de ces effets avec un âge ≥ 65 ans ou l'indice de performance a été observée. Lors de la prescription de cétuximab, le statut cardiovasculaire et l'indice de performance du patient, ainsi que l'administration concomitante de composés cardiotoxiques tels que les fluoropyrimidines, doivent être pris en compte.
Affections oculaires :
Les patients présentant des signes et symptômes évocateurs de kératite tels que la survenue ou l'aggravation d'une inflammation de l'œil, de larmoiements, d'une sensibilité à la lumière, d'une vision trouble, d'une douleur oculaire et/ou d'une rougeur oculaire, doivent être rapidement orientés vers un ophtalmologue.
Si un diagnostic de kératite ulcéreuse est confirmé, le traitement par le cétuximab doit être suspendu ou arrêté. Si le diagnostic de kératite est confirmé, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement doivent être soigneusement pris en compte.
Le cétuximab doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédents de kératite, de kératite ulcéreuse ou de sécheresse oculaire sévère. Le port de lentilles de contact est également un facteur de risque pour les kératites et les ulcérations cornéennes.
Patients atteints de cancer colorectal et présentant des tumeurs avec mutation RAS :
Le cétuximab ne doit pas être utilisé pour le traitement des patients atteints de cancer colorectal dont les tumeurs sont porteuses de mutations RAS ou dont le statut RAS des tumeurs n'est pas connu. Les résultats des études cliniques montrent un rapport bénéfice/risque défavorable en cas de tumeurs porteuses de mutations RAS. En particulier, chez ces patients, des effets délétères sur la durée de survie sans progression (PFS) et la durée de survie globale (OS) ont été observés lors de l'utilisation du cétuximab en association au protocole de traitement FOLFOX4 (cf Pharmacodynamie).
Des observations similaires ont également été rapportées lors de l'administration de cétuximab en complément d'un traitement associant le protocole XELOX au bévacizumab (CAIRO2). Cependant, dans cette étude, aucun effet positif sur la PFS ou l'OS n'a été démontré également chez les patients présentant des tumeurs avec gène KRAS de type sauvage.
Populations particulières :
Seuls des patients présentant des fonctions rénales et hépatiques adéquates ont fait l'objet d'investigations à ce jour (créatinine sérique ≤ 1,5 fois la limite supérieure de la normale, transaminases ≤ 5 fois la limite supérieure de la normale, bilirubine ≤ 1,5 fois la limite supérieure de la normale).
Le cétuximab n'a pas été étudié chez des patients présentant un ou plusieurs des résultats de laboratoire suivants :
  • hémoglobine < 9 g/dl,
  • leucocytes < 3000/mm3,
  • polynucléaires neutrophiles (valeur absolue) < 1500/mm3,
  • plaquettes < 100 000/mm3.
L'expérience sur l'utilisation du cétuximab en association avec la radiothérapie dans les cancers colorectaux est limitée.
Population pédiatrique :
L'efficacité du cétuximab chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie. Aucun nouveau signal relatif à l'innocuité n'a été identifié chez les patients pédiatriques, d'après les rapports d'une étude de phase I.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

L'EGFR est impliqué dans le développement du fœtus. Un nombre restreint d'observations chez l'animal indique un transfert placentaire du cétuximab et il a été constaté que d'autres anticorps IgG1 traversent la barrière placentaire. Les données obtenues chez l'animal ne montrent aucune évidence de tératogénicité. Cependant, en fonction de la dose, une augmentation de l'incidence des avortements a été observée (cf Sécurité préclinique). On ne dispose pas de données suffisantes chez la femme enceinte ou qui allaite.

En conséquence, durant la grossesse ou en l'absence de contraception adéquate, il est fortement recommandé de n'administrer Erbitux que si le bénéfice potentiel pour la mère justifie le risque potentiel pour le fœtus.


Allaitement :

L'excrétion d'Erbitux dans le lait maternel est inconnue. L'allaitement est déconseillé durant un traitement par Erbitux et jusqu'à 2 mois après la dernière administration.

Fertilité :

Il n'existe aucune donnée sur l'effet du cétuximab sur la fertilité chez l'être humain. Les effets sur la fertilité chez l'homme et la femme n'ont pas été évalués dans le cadre d'études formelles sur l'animal (cf Sécurité préclinique).


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Si les patients présentent des symptômes liés au traitement qui affectent leur capacité à se concentrer et à réagir, il est recommandé qu'ils ne conduisent pas ou qu'ils n'utilisent pas de machines jusqu'à disparition de ces effets.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

On dispose à ce jour de données limitées concernant les doses uniques supérieures à 400 mg/m2 de surface corporelle ou l'administration hebdomadaire de doses supérieures à 250 mg/m2 de surface corporelle. Lors des études cliniques portant sur des doses allant jusqu'à 700 mg/m2 administrées toutes les 2 semaines, le profil de tolérance a été cohérent avec celui décrit dans la rubrique Effets indésirables.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les altérations cutanées fonction de la dose, apparaissant à partir de doses équivalentes à celles utilisées chez l'être humain, ont constitué la principale constatation effectuée lors des études de toxicité chez le singe cynomolgus (une étude de toxicité après administration chronique répétée et une étude du développement embryo-fœtal).

L'étude de toxicité embryo-fœtale chez le singe cynomolgus n'a mis en évidence aucun signe de tératogénicité. Cependant, en fonction de la dose, une incidence accrue des avortements a été observée.

Les données non cliniques sur la génotoxicité et la tolérance locale en cas d'administration fortuite par des voies autres que la voie intraveineuse n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Chez l'animal, aucune étude spécifique n'a été réalisée pour étudier le potentiel carcinogène du cétuximab, ni pour déterminer ses effets sur la fertilité chez le mâle et la femelle.

Aucune étude de toxicité après coadministration du cétuximab et de médicaments chimiothérapeutiques n'a été réalisée.

Aucune donnée non clinique concernant les effets du cétuximab sur la cicatrisation n'est disponible à ce jour. Cependant, sur des modèles précliniques de cicatrisation, on a montré que des inhibiteurs sélectifs de la tyrosine kinase EGFR retardent la cicatrisation.

INCOMPATIBILITÉS

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités de manipulation et d'élimination.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
4 ans.

A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Conditions de conservation après ouverture :
La stabilité chimique et physique en cours d'utilisation d'Erbitux 5 mg/ml a été démontrée pendant 48 heures à 25 °C, à condition que la solution soit préparée comme décrit à la rubrique Modalités de manipulation et d'élimination.
Erbitux ne contient aucun conservateur antimicrobien ou agent bactériostatique. Sur le plan microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après ouverture. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation sont sous la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures entre 2 °C et 8 °C, excepté si l'ouverture a été faite dans des conditions d'asepsie validées et contrôlées.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Erbitux peut être administré à l'aide d'un goutte-à-goutte, d'une pompe à perfusion ou d'une pompe à seringue. Une ligne de perfusion séparée doit être utilisée pour la perfusion, et la ligne doit être rincée avec une solution injectable stérile de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) à la fin de la perfusion.

Erbitux 5 mg/ml est compatible avec :
  • les poches en polyéthylène (PE), en éthyl vinyl acétate (EVA) ou en chlorure de polyvinyle (PVC),
  • les nécessaires de perfusion en polyéthylène (PE), en polyuréthane (PUR), en éthyl vinyl acétate (EVA), en thermoplastique polyoléfine (TP) ou en chlorure de polyvinyle (PVC).
  • les seringues en polypropylène (PP) pour pompe à seringue.

Il faut veiller à garantir une manipulation aseptique lors de la préparation de la perfusion.

Erbitux 5 mg/ml doit être préparé de la manière suivante :
  • Pour une administration avec une pompe à perfusion ou un goutte-à-goutte (dilué avec une solution stérile de chlorure de sodium à 9 mg/ml [0,9 %]) : prendre une poche à perfusion de solution stérile de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) de taille appropriée. Calculer le volume d'Erbitux nécessaire. Retirer de la poche à perfusion le volume correspondant de solution de chlorure de sodium au moyen d'une seringue stérile appropriée munie d'une aiguille adaptée. Prendre une seringue stérile appropriée et fixer une aiguille adaptée. Prélever le volume nécessaire d'Erbitux du flacon. Transférer Erbitux dans la poche à perfusion préparée. Répéter cette opération jusqu'à atteindre le volume calculé. Raccorder la ligne de perfusion et l'amorcer avec Erbitux dilué avant de commencer la perfusion. Utiliser un goutte-à-goutte ou une pompe à perfusion pour l'administration. Régler et contrôler la vitesse de la manière expliquée à la rubrique Posologie et Mode d'administration.
  • Pour une administration avec une pompe à perfusion ou un goutte-à-goutte (non dilué) : calculer le volume d'Erbitux nécessaire. Prendre une seringue stérile appropriée (minimum 50 ml) et fixer une aiguille adaptée. Prélever le volume nécessaire d'Erbitux du flacon. Transférer Erbitux dans un récipient ou un sac stérile sous vide. Répéter cette opération jusqu'à atteindre le volume calculé. Raccorder la ligne de perfusion et l'amorcer avec Erbitux avant de commencer la perfusion. Régler et contrôler la vitesse de la manière expliquée à la rubrique Posologie et Mode d'administration.
  • Pour une administration avec une pompe à seringue : calculer le volume d'Erbitux nécessaire. Prendre une seringue stérile appropriée et fixer une aiguille adaptée. Prélever le volume nécessaire d'Erbitux du flacon. Retirer l'aiguille et placer la seringue dans la pompe à seringue. Relier la ligne de perfusion à la seringue, régler et contrôler la vitesse de la manière expliquée à la rubrique Posologie et Mode d'administration et commencer la perfusion après avoir amorcé la ligne avec Erbitux ou avec une solution stérile de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Si nécessaire, répéter cette opération jusqu'à ce que le volume calculé soit perfusé.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Réservé à l'usage hospitalier.
Prescription réservée aux médecins spécialistes ou compétents en oncologie ou en cancérologie.
AMMEU/1/04/281/003 ; CIP 3400957075088 (RCP rév 24.04.2023) 1 fl 20 ml.
EU/1/04/281/005 ; CIP 3400957075200 (RCP rév 24.04.2023) 1 fl 100 ml.
Collect.

Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :
UCD 3400893011287 (flacon de 20 ml) : 158,193 euros.
UCD 3400893011119 (flacon de 100 ml) : 790,964 euros.
Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS.

Titulaire de l'AMM : Merck Europe B.V., Gustav Mahlerplein 102, 1082 MA Amsterdam, Pays-Bas.

Laboratoire

MERCK SERONO
37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
Tél : 04 72 78 25 25
Info médic/Pharmacovigilance :
0 800 888 024 : Service & appel gratuits
E-mail : [email protected]
www.merckserono.fr
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