- ELIGARD
Dans quel cas le médicament ELIGARD est-il prescrit ?
Ce médicament appartient à la famille des analogues de la LHRH. Il contient une hormone de synthèse qui bloque la sécrétion de testostérone par les testicules. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
Il est utilisé dans le traitement de certains cancers de la prostate.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament ELIGARD
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament ELIGARD
p ser | p ser | p ser | |
Leuproréline acétate | 7,5 mg | 22,5 mg | 45 mg |
Contre-indications du médicament ELIGARD
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allergie aux médicaments de la famille des analogues de la LHRH,
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chez les patients ayant subi une ablation des testicules,
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chez la femme ou chez l'enfant.
Attention
Un manque d'efficacité peut survenir du fait d'une reconstitution ou d'une administration incorrecte du produit. Un dosage du taux de testostérone dans le sang est prescrit tous les 3 mois pour s'assurer de l'efficacité de médicament. Le médecin doit mentionner sur l'ordonnance de renouvellement que le dosage a été effectué.
Des précautions sont nécessaires dans certaines situations : diabète, troubles cardiaques ou circulatoires, y compris de troubles du rythme cardiaque, antécédents familiaux d'ostéoporose, obstruction de voies urinaires, compression de la moelle épinière. Des examens (dosages sanguins, bilan osseux ou cardiovasculaire par exemple) sont parfois prescrits par le médecin avant de débuter le traitement.
Des troubles de l'humeur, y compris des dépressions, ont été rapportés avec les analogues de la LHRH. Un changement d'humeur persistant, une perte de motivation, une irritabilité inhabituelle doivent être rapidement signalés à votre médecin.
En cas d'adénome de l'hypophyse, dont l'existence est souvent méconnue, ce médicament peut provoquer des maux de tête intenses et des troubles visuels. Il s'agit d'une urgence médicale qui nécessite une prise en charge appropriée.
Une aggravation des symptômes (douleurs osseuses notamment) peut survenir en début de traitement, due à une période initiale de stimulation testiculaire. Un traitement complémentaire peut être prescrit afin de diminuer ces effets.
Sportif : ce médicament contient une substance interdite chez les sportifs de sexe masculin par l'Agence mondiale antidopage.
Mode d'emploi et posologie du médicament ELIGARD
Ce médicament se présente sous forme de 2 seringues stériles préremplies dont les contenus doivent être mélangés juste avant l'injection.
La solution est administrée par voie sous-cutanée par un professionnel de santé.
Posologie usuelle :
1 injection à 7,5 mg tous les mois ou 1 injection à 22,5 mg tous les 3 mois ou 1 injection à 45 mg tous les 6 mois, suivant des modalités précisées par le médecin.
Conseils
La diminution du désir sexuel et l'impuissance sont des conséquences inévitables du traitement, mais réversibles à son arrêt.
Comme les autres analogues de la LHRH, ce médicament expose à un risque de décalcification et d'ostéoporose. L'arrêt du tabac et une consommation modérée d'alcool sont recommandés. Un apport en calcium et en vitamine D sous forme de médicament est parfois prescrit en complément.
Ce médicament doit être conservé au réfrigérateur (entre + 2 et + 8° C). Il doit être sorti du réfrigérateur au moins 30 minutes avant l'injection. Une fois hors du réfrigérateur, il peut être conservé dans son emballage d'origine à température ambiante (ne dépassant pas 25 °C) pendant 4 semaines.
Effets indésirables possibles du médicament ELIGARD
Réaction au site d'injection : rougeur, douleur, picotement, bleu.
Très fréquents (plus de 10 % des patients) : bouffées de chaleur, fatigue, ecchymoses, rougeur cutanée.
Fréquents (1 à 10 % des patients) : rhume, nausées, diarrhée, démangeaisons, sueurs nocturnes, douleurs musculaires ou articulaires, difficulté à uriner, envie d'uriner la nuit, diminution du volume des urines, augmentation de la sensibilité ou du volume des seins, diminution de la taille des testicules.
Peu fréquents (moins de 1 % des patients) : maux de tête, vertiges, insomnie, troubles du goût ou de l'odorat, diminution de la sensibilité, bouche sèche, constipation, digestion difficile, cauchemars, dépression, diminution de la libido, diabète, mal de dos, crampes, variation de la tension artérielle, essoufflement, blocage des urines, sang dans les urines, impuissance, prise de poids, infection des voies urinaires ou de la peau.
Rares : malaise, chute de cheveux, mouvements involontaires.
D'autres effets ont été observés avec la leuproréline : œdèmes des membres inférieurs, troubles de la mémoire, de l'humeur, de la vision, palpitations.
Risque de décalcification (ostéoporose), notamment lors des traitements prolongés.
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