- KYLEENA
Dans quel cas le médicament KYLEENA est-il prescrit ?
Ce dispositif intra-utérin (communément appelé stérilet) libère progressivement du lévonorgestrel, une substance proche de la progestérone. Inséré dans la cavité de l'utérus, il empêche la fécondation par son action locale dans l'utérus et par l'action contraceptive du lévonorgestrel. Il contient également du sulfate de baryum, opaque aux rayons X, qui le rend visible sur les radiographies et un anneau d'argent qui le rend visible à l'échographie.
Il est utilisé comme contraceptif pour une durée maximale de 5 ans.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament KYLEENA
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament KYLEENA
p dispositif | |
Lévonorgestrel | 19,5 mg |
Baryum sulfate | + |
Polypropylène | + |
Contre-indications du médicament KYLEENA
infection génitale en cours ou récente,
maladie inflammatoire de l'appareil génital ou de l'abdomen en cours ou récurrente,
saignements anormaux pouvant faire suspecter un cancer non diagnostiqué,
antécédent récent d'infection utérine grave après un avortement,
malformation de l'utérus,
cancer de l'utérus ou cancer hormonodépendant,
maladie grave du foie,
grossesse.
Attention
Un examen gynécologique, comportant un frottis cervical, un examen des seins, la recherche d'une grossesse ou d'une maladie sexuellement transmissible doit être pratiqué avant l'insertion du dispositif. Une visite de contrôle 4 à 6 semaines après l'insertion permet de vérifier que le dispositif est en bonne position dans l'utérus. Des visites de contrôles sont ensuite recommandées au moins une fois par an.
Des précautions sont nécessaires en cas de migraine, d'hypertension artérielle, d'antécédent d'accident cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ou de diabète. En cas d'aggravation des migraines, de survenue d'une jaunisse, d'une infection génitale, d'augmentation de la tension artérielle, le retrait du dispositif pourra être envisagé.
La sécurité contraceptive du dispositif n'est pas totale : il existe un très faible risque de grossesse malgré la présence de ce dispositif. Cette grossesse peut se dérouler normalement, mais il peut également s'agir d'une grossesse extra-utérine, particulièrement en cas de douleurs abdominales basses survenant après un retard de règles. Un test de grossesse doit être pratiqué si un retard de règles de plus de 15 jours survient.
Certains symptômes doivent également vous conduire à consulter rapidement votre médecin ou votre sage-femme :
douleurs abdominales, pertes vaginales inhabituelles, gêne au cours des rapports sexuels, qui peuvent être le signe d'une infection génitale : ;
saignements anormaux ou plus abondants, qui peuvent être le signe d'une expulsion du dispositif entraînant une perte de l'effet contraceptif.
Des dépressions ont été observées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux. Si vous ressentez un état psychique anormal, consultez votre médecin.
En raison de la présence du progestatif (lévonorgestrel), l'utilisation de ce dispositif peut entraîner progressivement une diminution de l'importance ou de la durée des règles. Néanmoins, si les règles ne surviennent pas dans les 6 semaines qui suivent les précédentes règles, un test de grossesse doit effectué.
Interactions du médicament KYLEENA avec d'autres substances
Les médicaments contenant les substances suivantes sont susceptibles de diminuer l'efficacité des traitements hormonaux : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, griséofulvine, rifabutine, rifampicine.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
La pose d'un dispositif intra-utérin est contre-indiquée pendant la grossesse. Si une grossesse survient malgré la présence du dispositif, consultez rapidement votre médecin.
Allaitement :
La quantité d'hormone qui passe dans le sang, et donc dans le lait maternel, est très faible ; la pose d'un stérilet au lévonorgestrel est possible pendant l'allaitement.
Après un accouchement, un délai d'au moins 6 semaines est nécessaire avant la pose d'un dispositif intra-utérin.
Mode d'emploi et posologie du médicament KYLEENA
Ce dispositif peut être posé par un médecin ou par une sage-femme.
La période propice à la mise en place du dispositif correspond aux 7 jours qui suivent le début des règles. Dans ce cas, l'effet contraceptif est assuré dès l'insertion du dispositif et aucune contraception complémentaire n'est requise. Si l'insertion n'est pas possible pendant cette période, le dispositif peut être inséré à n'importe quel moment du cycle. Dans ce cas, une méthode contraceptive complémentaire doit être utilisée pendant les 7 jours suivants l'insertion.
Après une période de 5 ans, le dispositif doit être changé (le retrait peut se faire à tout moment du cycle). Son retrait, par un professionnel de santé, est facilité par la présence de fils intégrés au dispositif et qui dépassent par le col de l'utérus. Un nouveau dispositif peut être posé immédiatement après le retrait de l'ancien.
Conseils
La carte patiente, disponible dans la boîte du médicament, permet de noter le numéro de lot, la date d'insertion, la date approximative du retrait, ainsi que les dates des examens gynécologiques de contrôle ; conservez-la soigneusement.
Certains hommes se plaignent de percevoir les fils du dispositif lors des rapports sexuels ; cette sensation peut être liée à une longueur inadéquate des fils.
Il est recommandé d'utiliser des serviettes hygiéniques pendant les règles. Si vous utilisez des tampons ou des coupes menstruelles, il faut faire attention, lors de leur retrait, à ne pas tirer sur les fils du dispositif.
Vous pouvez vérifier la présence du dispositif dans l'utérus, notamment après les règles, en essayant de sentir les fils en introduisant un doigt dans le vagin.
Effets indésirables possibles du médicament KYLEENA
L'insertion ou le retrait du dispositif intra-utérin peut provoquer des douleurs ou des saignements. Un malaise, parfois associé à une perte de connaissance ou des convulsions (chez les épileptiques) peuvent également survenir lors de l'insertion.
Dans les semaines qui suivent l'insertion, des saignements prolongés ou fréquents sont souvent observés. Au fil des mois, l'importance et de la durée des règles diminuent le plus souvent.
Très fréquents (plus de 10 % des femmes) : maux de tête, douleurs abdominales, acné, peau grasse, modification des règles, vulvovaginite, kyste des ovaires.
Fréquents (1 à 10 % des femmes) : humeur dépressive, dépression, migraine, sensations vertigineuses, nausées, chute de cheveux, pertes vaginales, tension des seins, règles douloureuses, infection génitale, expulsion du dispositif pouvant passer inaparçue.
Peu fréquents (moins de 1 % des femmes) : augmentation de la pilosité, perforation de la paroi de l'utérus qui nécessite le retrait du dispositif. Le risque de perforation est augmenté en cas d'insertion du dispositif chez les femmes qui allaitent.
Des cas de réaction allergique (urticaire, œdème de Quincke...) ont également été observés chez des femmes ayant un dispositif intra-utérin au lévonorgestrel.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.