- ZALDIAR
Dans quel cas le médicament ZALDIAR est-il prescrit ?
Ce médicament contient deux antalgiques dont le mode d'action est complémentaire : le tramadol, un opioïde, qui agit directement sur la perception de la douleur par le cerveau, et le paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur.
Il est utilisé dans le traitement de la douleur.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament ZALDIAR
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament ZALDIAR
p cp | |
Tramadol chlorhydrate | 37,5 mg |
Paracétamol | 325 mg |
Contre-indications du médicament ZALDIAR
antécédent d'intolérance aux opioïdes ;
intoxication ou surdosage avec des sédatifs, ivresse aiguë ;
insuffisance hépatique grave ;
épilepsie (sauf si elle est contrôlée par un traitement) ;
en association avec les IMAO.
Attention
De nombreux médicaments contiennent du paracétamol : vous devez en tenir compte en cas de prise conjointe car le surdosage en paracétamol peut être toxique pour le foie.
Ce médicament contient un opioïde faible qui expose à un risque d'accoutumance et de dépendance. La nécessité de ce traitement antalgique devra être réévaluée de façon régulière avec votre médecin. Ne dépassez pas la dose ni la durée de traitement prescrites. Chez les personnes dépendantes aux opioïdes ou ayant des antécédents d'abus ou de dépendance à d'autres substances, le traitement devra être de courte durée et sous surveillance médicale stricte.
Des particularités génétiques concernant un nombre significatif de personnes peuvent être à l'origine d'un effet variable du tramadol. Il peut s'agir d'un effet antalgique diminué (environ 7% de la population caucasienne) ou au contraire augmenté avec un surdosage survenant malgré une posologie normale (jusqu'à 30% chez les africains). Si vous constatez un soulagement insuffisant ou des effets indésirables gênants avec ce médicament, parlez-en à votre médecin.
Des précautions sont nécessaires en cas d'insuffisance rénale, d'insuffisance respiratoire grave, de traumatisme crânien ou d'antécédent de convulsions.
Si vous devez subir une anesthésie, prévenez votre médecin ou votre dentiste de la prise de ce médicament.
Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.
Conducteur : ce médicament peut être responsable de vertiges ou d'une baisse de la vigilance.
Interactions du médicament ZALDIAR avec d'autres substances
Ce médicament ne doit pas être associé aux IMAO : risque d'accident grave. Un délai de 15 jours doit séparer la prise d'IMAO de celle de ce traitement.
Il peut interagir avec les médicaments contenant de la carbamazépine, de la nalbuphine, de la buprénorphine, de la pentazocine, de la naltrexone ou de l'oxybate de sodium.
Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un antidépresseur, un anticoagulant oral, un médicament sédatif (notamment tranquillisant ou somnifère), un autre médicament opiacé (antalgique ou antitussif) ou un médicament contenant de l'ondansétron ou du bupropion.
Fertilité, grossesse et allaitement
L'effet de ce médicament pendant la grossesse et l'allaitement est mal connu. Par mesure de prudence, son usage est déconseillé chez la femme enceinte et chez celle qui allaite.
Mode d'emploi et posologie du médicament ZALDIAR
Les comprimés doivent être avalés tels quels avec un verre d'eau, sans être croqués ni écrasés.
Posologie usuelle :
Adulte et enfant de plus de 12 ans : 2 comprimés à renouveler si nécessaire, en respectant un intervalle minimal de 6 heures entre les prises. Ne pas dépasser 8 comprimés par jour.
En cas d'insuffisance rénale ou d'insuffisance hépatique, le médecin peut prévoir un espacement des prises plus important.
Conseils
Cette association contenant un opiacé est destinée à être utilisée lorsque la douleur est mal soulagée par les antalgiques usuels.
Ce médicament peut retarder un diagnostic en masquant la douleur ; ne le prenez pas sans l'avis de votre médecin, ne le conseillez pas à un proche.
La durée de prescription des médicaments contenant du tramadol doit être la plus courte possible. Dans certaines situations, le traitement doit toutefois être prolongé. Il appartient alors au médecin de réévaluer régulièrement la nécessité de le poursuivre ou de l'interrompre.
Effets indésirables possibles du médicament ZALDIAR
Très fréquents (plus de 10 % des patients) : nausées, somnolence, sensations vertigineuses.
Fréquents (1 à 10 % des patients) : vomissements, constipation, diarrhée, bouche sèche, douleurs abdominales, digestion difficile, ballonnements, maux de tête, tremblements, confusion des idées, anxiété, nervosité, euphorie, troubles du sommeil, sueurs, démangeaisons.
Peu fréquents (0,1 à 1 % des patients) : bourdonnements d'oreille, dépression, hallucinations, cauchemars, contraction musculaire involontaire, fourmillement des extrémités, hypertension artérielle, hypotension orthostatique, palpitations, accélération du rythme cardiaque, essoufflement, difficulté à uriner, frissons, douleur dans la poitrine, bouffées de chaleur, éruption cutanée, augmentation des transaminases.
Rares (moins de 0,1 % des patients) : vision floue, convulsions, difficulté à coordonner les mouvements, malaise, troubles de la parole, délire, éruption cutanée potentiellement grave.
De rares cas de syndrome sérotoninergique ont également été observés, notamment en cas d'association avec certains antidépresseurs. Ses principales manifestations sont : tremblements, confusion, agitation, exagération des réflexes, rigidité musculaire, vertiges, fièvre inexpliquée, sueurs. L'apparition de plusieurs de ces symptômes impose un avis médical.
Les médicaments opioïdes, comme le tramadol, peuvent aussi provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil. Le risque augmente en fonction de la dose utilisée.
L'arrêt brutal du tramadol peut exposer à un syndrome de sevrage : attaque de panique, anxiété importante, hallucinations, fourmillements de extrémités. Ces symptômes peuvent être évités en diminuant progressivement les doses.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
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