Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Dermatologie (Hémangiome infantile : propranolol)
Classification ATC
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE > BETA-BLOQUANTS > BETA-BLOQUANTS > BETA-BLOQUANTS NON SELECTIFS (PROPRANOLOL)
Excipients
hyétellose,
saccharine sodique,
acide citrique monohydrate,
eau purifiée aromatisant : fraise arôme, vanille arôme
Excipients à effet notoire :
EEN avec dose seuil : propylèneglycol
Présentation
HEMANGIOL 3,75 mg/ml S buv Fl/120ml
Cip : 3400927883637
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
Après ouverture : durant 2 mois
| par ml |
Propranolol
| 3,75 mg |
(sous forme de chlorhydrate de propranolol : 4,28 mg) |
Excipients : hydroxyéthylcellulose, saccharine sodique, arôme fraise (contient du propylène glycol), arôme vanille (contient du propylène glycol), acide citrique monohydraté, eau purifiée.
Excipient à effet notoire : 1 ml de solution contient 2,60 mg de propylène glycol.
Hemangiol est indiqué dans le traitement des hémangiomes infantiles prolifératifs nécessitant un traitement systémique :
- Hémangiomes entraînant un risque vital ou fonctionnel.
- Hémangiomes ulcérés douloureux et/ou ne répondant pas à des soins simples.
- Hémangiomes avec un risque de cicatrices permanentes ou de défiguration.
Le traitement doit être instauré chez les enfants âgés de 5 semaines à 5 mois (
cf Posologie et Mode d'administration).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
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Mise sous traitement :
- Avant la mise sous traitement par propranolol, un dépistage des risques associés à l'utilisation de propranolol doit être réalisé. Une analyse des antécédents médicaux et un examen clinique complet doivent être effectués, incluant la mesure de la fréquence cardiaque ainsi qu'une auscultation cardiaque et pulmonaire.
- En cas de suspicion d'anomalie cardiaque, il convient de consulter un spécialiste avant la mise sous traitement afin de rechercher une éventuelle contre-indication sous-jacente.
- En cas d'anomalie bronchopulmonaire aiguë, la mise sous traitement doit être différée.
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Hypoglycémie :
- Le propranolol s'oppose à la réponse des catécholamines endogènes permettant de corriger une hypoglycémie. Il masque les signes adrénergiques annonciateurs d'hypoglycémie, en particulier tachycardie, tremblements, anxiété et faim. Il peut aggraver les hypoglycémies survenant chez l'enfant, notamment pendant les périodes de jeûne (par exemple : faible prise alimentaire, infections, vomissements), quand les demandes en glucose sont augmentées (froid, stress, infections), ou en cas de surdosage.
- Les hypoglycémies associées à la prise de propranolol peuvent se présenter exceptionnellement sous forme de crise convulsive et/ou de coma.
- En cas d'apparition de signes cliniques d'hypoglycémie, il est nécessaire de faire boire à l'enfant une solution liquide sucrée et d'interrompre temporairement le traitement. Une surveillance appropriée de l'enfant sera mise en place jusqu'à disparition des symptômes.
- Les prescripteurs doivent informer les aidants/parents du risque d'hypoglycémie grave qui persiste pendant toute la durée du traitement et insister sur la nécessité de respecter les recommandations de posologie (cf Posologie et Mode d'administration).
- Les aidants doivent recevoir des conseils sur la manière de reconnaître les signes cliniques d'hypoglycémie de l'enfant afin de :
- traiter immédiatement l'hypoglycémie pour prévenir les situations mettant la vie de l'enfant en danger ;
- contacter un médecin ou aller directement à l'hôpital ;
- interrompre le traitement.
- Chez l'enfant diabétique, la surveillance glycémique doit être renforcée et suivie par un endocrinologue.
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Affections respiratoires :
- En cas d'infection des voies respiratoires inférieures associée à une dyspnée avec sibilants, le traitement doit être temporairement interrompu. L'administration de bêta-2 agonistes et de corticoïdes inhalés est possible. La reprise du propranolol peut être envisagée après que l'enfant a complètement récupéré ; en cas de récidive, le traitement doit être définitivement arrêté.
- En cas de bronchospasme isolé, le traitement doit être définitivement arrêté.
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Affections cardiovasculaires :
- Le propranolol, de par son action pharmacologique, peut entraîner ou majorer une bradycardie ou des troubles de la pression artérielle. On diagnostiquera une bradycardie si la fréquence cardiaque diminue de plus de 30 bpm par rapport à la fréquence initiale. La bradycardie est définie comme une fréquence cardiaque inférieure aux limites suivantes :
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Age | 0-3 mois | 3-6 mois | 6-12 mois |
Fréquence cardiaque (battements/min) | 100 | 90 | 80 |
- Après la mise sous traitement et après toute augmentation de dose, une surveillance clinique, incluant la pression artérielle et la fréquence cardiaque, doit être effectuée au moins toutes les heures pendant au moins 2 heures. En cas de bradycardie symptomatique ou de bradycardie inférieure à 80 bpm, il convient de consulter immédiatement un spécialiste.
- En cas de bradycardie sévère et/ou symptomatique ou d'hypotension artérielle survenant à n'importe quel moment au cours du traitement, il convient d'interrompre le traitement et de consulter un spécialiste.
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Insuffisance cardiaque :
- La stimulation sympathique peut être un élément vital pour soutenir la fonction circulatoire en cas d'insuffisance cardiaque congestive et son inhibition par bêtablocage peut aggraver la défaillance. Chez l'enfant souffrant d'insuffisance cardiaque, le traitement doit être géré par un cardiologue.
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Syndrome PHACE :
- Les données de sécurité concernant l'utilisation du propranolol chez les patients atteints de syndrome PHACE sont très limitées.
- Le propranolol peut accroître le risque d'accident vasculaire cérébral chez les patients atteints de syndrome PHACE avec des anomalies cérébrovasculaires sévères en réduisant la pression artérielle et en diminuant l'écoulement sanguin des vaisseaux occlus, rétrécis ou sténosés.
- Les enfants qui présentent un hémangiome infantile facial étendu doivent faire l'objet d'investigations approfondies pour rechercher une éventuelle artériopathie associée à un syndrome PHACE, par angiographie par résonance magnétique de la tête et du cou et par imagerie cardiaque pour visualiser la crosse aortique, avant d'envisager un traitement par le propranolol.
- Il convient de consulter un spécialiste.
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Allaitement :
- Le propranolol passe dans le lait maternel ; les mères traitées par le propranolol qui allaitent leur enfant doivent en informer leur médecin.
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Insuffisance hépatique ou rénale :
- Le propranolol est métabolisé au niveau hépatique et éliminé par le rein. En l'absence de données chez l'enfant, le propranolol n'est pas recommandé en cas d'insuffisance rénale ou hépatique (cf Posologie et Mode d'administration).
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Hypersensibilité :
- Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés, le traitement par bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance au traitement par adrénaline aux posologies habituelles. Chez les enfants ayant un risque d'anaphylaxie, le bénéfice/risque du médicament doit être évalué.
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Anesthésie générale :
- Les bêtabloquants entraînent une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
- Lorsqu'une intervention chirurgicale est programmée, le traitement par bêtabloquant doit être interrompu au moins 48 heures avant l'intervention.
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Hyperkaliémie :
- Des cas d'hyperkaliémie ont été rapportés chez des patients avec des hémangiomes ulcérés étendus. Une surveillance des électrolytes doit être réalisée chez ces patients.
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Psoriasis :
- Chez les patients souffrant de psoriasis, des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l'indication mérite d'être pesée.
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Excipients à effet notoire :
- Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
- Ce médicament contient 2,08 mg de propylène glycol/kg/jour. La prudence s'impose chez les bébés de moins de 4 semaines, en particulier si le bébé reçoit d'autres médicaments contenant du propylène glycol ou de l'alcool.
- La coadministration avec n'importe quel substrat de l'alcool déshydrogénase tel que l'éthanol peut induire des effets indésirables graves chez le nouveau-né.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
Non pertinent.
Allaitement :
Mères qui allaitent : cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Interactions.
Fertilité :
Bien que certains effets réversibles sur la fertilité des mâles et des femelles aient été rapportés dans la littérature chez des rats adultes recevant de fortes doses de propranolol, l'étude réalisée chez de jeunes animaux n'a pas montré d'effet sur la fertilité (cf Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Non pertinent.
La toxicité des bêtabloquants est une extension de leurs effets thérapeutiques :
- Les symptômes cardiaques de sévérité légère à modérée sont une diminution de la fréquence cardiaque et une hypotension artérielle. Des blocs auriculoventriculaires, des retards de conduction intraventriculaire et une insuffisance cardiaque congestive peuvent se produire en cas de toxicité plus sévère.
- Un bronchospasme peut se développer, en particulier chez les patients asthmatiques.
- Une hypoglycémie peut se développer et les manifestations d'hypoglycémie (tremblement, tachycardie) peuvent être masquées par d'autres effets cliniques de toxicité des bêtabloquants.
Le propranolol est fortement liposoluble et il peut traverser la barrière hémato-encéphalique et provoquer des crises convulsives.
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Soutien et traitement :
- Le patient doit être placé sous monitorage cardiaque et sous surveillance des signes vitaux, de l'état mental et de la glycémie. Des liquides en intraveineux en cas d'hypotension artérielle et de l'atropine en cas de bradycardie doivent être administrés. L'administration de glucagon puis de catécholamines doit être envisagée si le patient ne répond pas de manière appropriée aux liquides en intraveineux. L'isoprotérénol et l'aminophylline peuvent être utilisés en cas de bronchospasme.
Chez l'animal, après administration aiguë, le propranolol est considéré comme modérément toxique, avec une DL50 orale d'environ 600 mg/kg. Les principaux effets rapportés après administration répétée de propranolol chez des rats adultes et des rats jeunes ont été une diminution transitoire du poids corporel et du gain pondéral associée à une diminution transitoire du poids des organes. Ces effets ont été complètement réversibles après l'arrêt du traitement.
Les études d'administration avec l'alimentation, dans lesquelles des souris et des rats ont été traités par le chlorhydrate de propranolol jusqu'à 18 mois à des doses allant jusqu'à 150 mg/kg/jour, n'ont mis en évidence aucun effet tumorigène lié au médicament.
Même si certaines données sont équivoques, sur la base de l'ensemble des données in vitro et in vivo disponibles, on peut conclure que le propranolol est dépourvu de potentiel génotoxique.
Chez des rats femelles adultes, le propranolol administré dans l'utérus ou par voie intravaginale est un puissant agent anti-implantatoire à une dose ≥ 4 mg par animal, les effets observés étant réversibles. Chez les rats mâles adultes, l'administration répétée de propranolol à forte dose (≥ 7,5 mg/kg) a induit des lésions histopathologiques des testicules, des épididymes et des vésicules séminales, une diminution de la motilité des spermatozoïdes, de la concentration des spermatozoïdes, des taux plasmatiques de testostérone et une augmentation significative des anomalies de la tête et de la queue des spermatozoïdes. Les effets ont généralement été entièrement réversibles après l'arrêt du traitement. Des résultats similaires ont été obtenus après l'administration intratesticulaire de propranolol ainsi que dans des modèles in vitro. Toutefois, dans l'étude chez des animaux jeunes traités pendant toute la période de développement correspondant à la petite enfance, l'enfance et l'adolescence, aucun effet n'a été observé sur la fertilité des mâles et des femelles (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
Les effets potentiels du propranolol sur le développement des rats jeunes ont été évalués après administration orale quotidienne de doses de 0, 10, 20 ou 40 mg/kg/jour à partir du jour postnatal 4 (JPN4) jusqu'à JPN21.
Une mortalité dont la relation avec le traitement, bien que peu probable, n'est pas connue, a été observée à la dose de 40 mg/kg/jour, conduisant à une NOAEL (Niveau sans effets indésirables observables) de 20 mg/kg/jour pour la toxicité juvénile.
En termes de développement de la reproduction, de croissance et de développement neurologique, il n'y a eu aucun effet lié au propranolol ou observation toxicologique significative à la dose de 40 mg/kg/jour, correspondant à des marges de sécurité de 1,2 chez les femelles et de 2,9 chez les mâles, sur la base des expositions moyennes au propranolol à JPN21.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
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Durée de conservation :
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- Avant ouverture : 3 ans.
- Après première ouverture : 2 mois.
Conserver le flacon dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière. Ne pas congeler.
Conserver le flacon et la seringue pour administration orale ensemble dans la boîte entre chaque utilisation.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Pas de précaution particulière d'élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
Médicament soumis à prescription initiale hospitalière semestrielle et administration initiale hospitalière selon les recommandations du RCP. Renouvellement non restreint. |
AMM | EU1/14/919/001 ; CIP 3400927883637 (2014, RCP rév 10.01.2023). |
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Prix : | 177,05 euros (flacon de 120 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Titulaire de l'AMM : Pierre Fabre Médicament, Les Cauquillous, 81500 LAVAUR.