Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Neurologie > Antiépileptiques (Rufinamide)
Classification ATC
SYSTEME NERVEUX > ANTIEPILEPTIQUES > ANTIEPILEPTIQUES > DERIVES DU CARBOXAMIDE (RUFINAMIDE)
Excipients
cellulose microcristalline,
amidon de maïs,
croscarmellose sel de Na,
magnésium stéarate,
sodium laurylsulfate,
silice colloïdale anhydre excipient et pelliculage : hypromellose
pelliculage : macrogol 8000, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer rouge oxyde
Excipients à effet notoire :
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
Présentation
INOVELON 200 mg Cpr pell Plq/60
Cip : 3400938176124
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 30° durant 4 ans
Comprimés : | p cp |
Rufinamide
| 100 mg |
ou | 200 mg |
ou | 400 mg |
Excipients (communs) :
Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, croscarmellose sodique, hypromellose, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre.
Pelliculage : hypromellose, macrogol 8000, dioxyde de titane E171, talc, oxyde de fer rouge E172.
Excipient à effet notoire : lactose (sous forme de monohydrate) [20 mg/cp à 100 mg ; 40 mg/cp à 200 mg ; 80 mg/cp à 400 mg].
Suspension buvable : | p ml |
Rufinamide
| 40 mg |
Excipients : cellulose microcristalline (E460), carmellose sodique (E466), hydroxyéthylcellulose, acide citrique anhydre (E330), émulsion de siméticone à 30 % (acide benzoïque, cyclotétrasiloxane, diméticone, stéarate de glycol et distéarate de glycéryle, méthylcellulose, PEG-40 stéarate [polyéthylèneglycol stéarate], polysorbate 65, gel de silice, acide sorbique, acide sulfurique et eau), poloxamère 188, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), propylèneglycol (E1520), sorbate de potassium (E202), sorbitol (E420) liquide (non cristallisant), arôme orange, eau.
Un flacon de 460 ml contient 18 400 mg de rufinamide.
Excipients à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle (E218) : 1,2 mg/ml ; parahydroxybenzoate de propyle (E216) : 0,3 mg/ml ; sorbitol (E420) : 250 mg/ml.
Inovelon est indiqué en traitement adjuvant des crises d'épilepsie associées au syndrome de Lennox-Gastaut (SLG) chez les patients âgés de 1 an ou plus.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
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État de mal épileptique :
- Lors des études de développement clinique, il a été observé des cas d'état de mal épileptique lors du traitement par le rufinamide, alors qu'aucun cas n'a été observé avec le placebo. Ces événements ont conduit à l'arrêt du rufinamide dans 20 % des cas. Le rapport bénéfice/risque doit être réévalué si de nouveaux types de crises d'épilepsie apparaissent et (ou) si la fréquence de l'état de mal épileptique augmente par rapport à l'état initial du patient.
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Sevrage du rufinamide :
- Le rufinamide doit être arrêté progressivement afin de réduire le risque possible de crises d'épilepsie à l'arrêt. Dans les études cliniques, le traitement était arrêté en réduisant la dose d'environ 25 % tous les deux jours. Les données sur l'arrêt des traitements antiépileptiques associés, une fois l'épilepsie contrôlée par l'ajout du rufinamide, sont insuffisantes.
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Effets sur le système nerveux central :
- Le traitement par le rufinamide a été associé à des vertiges (comprimés), des sensations vertigineuses (suspension buvable), une somnolence, une ataxie et des troubles de la marche, qui pourraient augmenter la survenue de chutes accidentelles dans cette population (cf Effets indésirables). Les patients et les aidants doivent exercer leur vigilance jusqu'à ce qu'ils soient familiarisés avec les effets possibles de ce médicament.
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Réactions d'hypersensibilité :
- Des cas de syndrome grave d'hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques incluant des syndromes DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de Stevens-Johnson (SJS) sont survenus en association avec le traitement par le rufinamide. Les signes et symptômes étaient variés ; cependant, les patients présentaient généralement, mais pas exclusivement, de la fièvre et une éruption cutanée associées à une atteinte d'autres organes/systèmes. Parmi les autres manifestations on peut citer une lymphadénopathie, des anomalies des épreuves fonctionnelles hépatiques et une hématurie. Les manifestations du trouble étant variables, d'autres signes et symptômes d'organes/systèmes non observés jusqu'ici peuvent apparaître. Le syndrome d'hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques (MAE) s'est produit peu de temps après l'instauration du traitement par le rufinamide et dans la population pédiatrique. En cas de suspicion de cette réaction, il convient d'arrêter le rufinamide et d'instaurer un autre traitement. Tous les patients développant une éruption cutanée sous rufinamide doivent être étroitement surveillés.
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Raccourcissement de l'intervalle QT :
- Dans le cadre d'une étude clinique approfondie portant sur l'intervalle QT, le rufinamide a entraîné un raccourcissement de l'intervalle QTc, proportionnel à sa concentration. Bien que le mécanisme sous-jacent et la pertinence de ce résultat en terme d'innocuité ne soient pas connus, les cliniciens doivent utiliser leur jugement clinique avant de prescrire du rufinamide à des patients exposés à un risque accru de raccourcissement de l'intervalle QTc (par exemple, dans le cas d'un syndrome congénital du QT court ou chez les patients ayant des antécédents familiaux de ce syndrome).
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Femmes en âge de procréer :
- Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Inovelon. Les médecins doivent tenter de s'assurer de l'utilisation d'un moyen de contraception approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique particulier de la patiente (cf Interactions et Fertilité/Grossesse/Allaitement).
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Lactose (comprimés) :
- Inovelon comprimés contient du lactose. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
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Parahydroxybenzoates, sorbitol (suspension buvable) :
- Inovelon suspension buvable contient des parahydroxybenzoates, qui peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées). Il contient également du sorbitol et il est donc contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
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Idées suicidaires :
- Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'études randomisées et contrôlées contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec Inovelon. Il convient donc de surveiller les patients afin de détecter les signes d'idées et de comportement suicidaires et d'envisager un traitement approprié. Les patients (et leurs aidants) doivent être informés qu'ils doivent consulter un médecin en cas d'apparition de signes d'idées ou de comportements suicidaires.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
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Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :
- Il a été démontré que dans la descendance de femmes épileptiques, la prévalence de malformations est deux à trois fois supérieure au taux d'environ 3 % dans la population générale. Dans la population traitée, une augmentation des malformations a été constatée sous polythérapie. Toutefois, la part respective de responsabilité du traitement et/ou de la maladie n'a pas été établie.
- De plus, le traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu brutalement, car l'aggravation de la maladie est préjudiciable à la mère et au fœtus. Le traitement antiépileptique pendant la grossesse doit faire l'objet d'une discussion attentive avec le médecin traitant.
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Risque lié au rufinamide :
- Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet tératogène, mais une fœtotoxicité en présence d'une toxicité maternelle a été observée (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
- Pour le rufinamide, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
- Compte tenu de ces données, le rufinamide ne doit pas être administré pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraception à moins d'une nécessité absolue.
- Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le rufinamide. Les médecins doivent tenter de s'assurer de l'utilisation d'un moyen de contraception approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique particulier de la patiente (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Interactions).
- Si les femmes traitées par le rufinamide planifient une grossesse, la poursuite de l'utilisation de ce produit doit être pesée minutieusement. Pendant la grossesse, l'interruption du traitement antiépileptique peut être préjudiciable à la mère et au fœtus si elle entraîne une aggravation de la maladie.
Allaitement :
On ne sait pas si le rufinamide est excrété dans le lait maternel. En raison de ses effets délétères possibles sur le nourrisson allaité, il convient d'éviter l'allaitement pendant le traitement de la mère par le rufinamide.
Fertilité :
Il n'existe pas de données concernant les effets sur la fertilité après un traitement par le rufinamide.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Inovelon peut provoquer vertiges, somnolence et vision trouble. En fonction de la sensibilité individuelle, le rufinamide peut avoir une influence mineure à importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il convient de conseiller aux patients de se montrer prudents au cours des activités nécessitant une grande vigilance, comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Après un surdosage aigu, l'estomac peut être vidé par lavage gastrique ou par induction des vomissements. Il n'existe pas d'antidote spécifique du rufinamide. Un traitement symptomatique doit être instauré et peut comprendre une hémodialyse (cf Pharmacocinétique).
L'administration répétée de 7200 mg/jour n'a été associée à aucun signe ou symptôme majeur.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme aux doses cliniquement pertinentes.
Les toxicités observées chez le chien à des doses comparables à l'exposition humaine à la dose maximale recommandée ont été des anomalies hépatiques comprenant des thrombus biliaires, une cholestase et une élévation des enzymes hépatiques considérés comme étant dus à une augmentation de la sécrétion biliaire chez cette espèce. Aucun signe de risque associé n'a été identifié dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe.
Dans les études de toxicité sur la reproduction et le développement, une diminution de la croissance fœtale et de la survie des fœtus et quelques cas de mortinatalité secondaire à la toxicité maternelle ont été observés. Cependant, aucun effet sur la morphologie et les fonctions, y compris l'apprentissage ou la mémoire, n'a été observé dans la descendance. Le rufinamide n'a pas été tératogène chez la souris, le rat ou le lapin.
Le profil de toxicité du rufinamide a été comparable à celui observé chez les animaux adultes. Chez le rat et le chien, une diminution du poids a été constatée chez les animaux adultes et juvéniles. Une toxicité hépatique modérée a été observée chez des animaux adultes et juvéniles à des niveaux d'exposition inférieurs ou comparables à ceux atteints chez les patients. La réversibilité de toutes les anomalies après l'arrêt du traitement a été démontrée.
Le rufinamide n'a pas été génotoxique et n'a pas montré de potentiel carcinogène. L'effet indésirable observé chez l'animal à des expositions semblables à celles de l'homme mais non rapporté au cours des essais cliniques et qui pourrait avoir une signification clinique a été une myélofibrose dans l'étude de cancérogenèse chez la souris. Les tumeurs osseuses bénignes (ostéomes) et l'hyperostose observées chez la souris ont été considérées comme le résultat de l'activation d'un virus spécifique de la souris par les ions fluorures libérés au cours du métabolisme oxydatif du rufinamide.
En termes de potentiel immunotoxique, un petit thymus et une involution thymique ont été observés chez le chien lors d'une étude sur 13 semaines avec une réponse significative à la dose la plus élevée chez les mâles. Dans l'étude de 13 semaines, des modifications de la moelle osseuse et des organes lymphoïdes ont été décrites chez les femelles à la dose élevée, mais avec une incidence faible. Chez le rat, une aplasie médullaire et une atrophie du thymus n'ont été observées que dans l'étude de cancérogenèse.
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Évaluation du risque environnemental :
- Les études d'évaluation des risques pour l'environnement ont montré que le rufinamide est très persistant dans l'environnement (cf Modalités de manipulation et d'élimination).
MODALITÉS DE CONSERVATION |
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Comprimés :
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Durée de conservation :
- 4 ans.
- A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
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Suspension buvable :
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Durée de conservation :
- 3 ans.
- Pas de précautions particulières de conservation.
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Après première ouverture :
- 90 jours.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
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Suspension buvable :
- Préparation : l'adaptateur à pression pour flacon (PIBA) qui est fourni dans la boîte doit être inséré fermement dans le goulot du flacon avant utilisation et rester en place pendant toute la durée d'utilisation du flacon. Insérer la seringue pour administration orale dans l'adaptateur, retourner le flacon et prélever la dose. Replacer le bouchon après chaque utilisation. Le bouchon s'adapte correctement lorsque l'adaptateur est en place.
- Sonde nasogastrique (NG) : sonde en chlorure de polyvinyle (PVC) de 40 cm de longueur au maximum et de 5 Fr (1,67 mm) de diamètre. Pour garantir une posologie adéquate, après administration de la suspension buvable, la sonde d'alimentation entérale doit être rincée au moins une fois avec 1 ml d'eau.
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Comprimés et suspension buvable :
- Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
- Ce médicament pourrait représenter un risque potentiel pour l'environnement. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (cf Sécurité préclinique).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en neurologie. |
AMM | EU/1/06/378/001 ; CIP 3400938284614 (RCP rév 31.07.2019) cp 100 mg. |
| EU/1/06/378/009 ; CIP 3400938176124 (RCP rév 31.07.2019) cp 200 mg. |
| EU/1/06/378/014 ; CIP 3400938176292 (RCP rév 31.07.2019) cp 400 mg. |
| EU/1/06/378/017 ; CIP 3400922069128 (RCP rév 31.07.2019) susp buv. |
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Prix : | 5,48 euros (10 comprimés à 100 mg). |
| 64,52 euros (60 comprimés à 200 mg). |
| 128,61 euros (60 comprimés à 400 mg). |
| 98,69 euros (flacon de 460 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Titulaire de l'AMM : Eisai GmbH, Edmund-Rumpler-Strasse 3, 60549 Frankfurt-am-Main, Allemagne.