Sommaire
SYNTHÈSE |
immunoglobulines humaines normales
Cip : 3400959004451
Cip : 3400959004468
Cip : 3400959004437
Cip : 3400959004444
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution pour perfusion à 50 g/l (limpide à légèrement opalescente et incolore à jaune pâle).
Boîte de 1 flacon de 20 ml, de 50 ml, de 100 ml ou de 200 ml.
COMPOSITION |
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
Un ml contient :
50 mg d'immunoglobuline humaine normale (pureté d'au moins 96 % d'IgG)
Chaque flacon de 20 ml contient : 1 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 50 ml contient : 2,5 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 100 ml contient : 5 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 200 ml contient : 10 g d'immunoglobuline humaine normale
Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approx.) :
IgG1 |
57 % |
IgG2 |
37 % |
IgG3 |
3 % |
IgG4 |
3 % |
La teneur maximale en IgA est de 900 microgrammes/ml.
Produit à partir du plasma de donneurs humains.
Glycine, eau pour préparations injectables.
INDICATIONS |
Traitement de substitution chez les adultes, les enfants et les adolescents (âgés de 0 à 18 ans) dans les situations suivantes :
* PSAF = proven specific antibody failure, incapacité à multiplier par au moins 2 le titre d'anticorps IgG en réponse aux antigènes polysaccharidiques du pneumocoque et aux antigènes polypeptidiques vaccinaux
Immunomodulation chez les adultes, les enfants et les adolescents (âgés de 0 à 18 ans) dans les situations suivantes :
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Précautions d'emploi
Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s'assurant que les patients :
Chez tous les patients, l'administration d'IgIV nécessite :
En cas d'effet indésirable, la vitesse de perfusion doit être réduite ou la perfusion doit être arrêtée. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.
Réaction à la perfusion
Certains effets indésirables (p. ex. céphalées, rougeur, frissons, myalgies, respiration sifflante, tachycardie, lombalgie, nausées et hypotension) peuvent être liés à la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée indiquée à la rubrique Posologie et mode d'administration doit être scrupuleusement respectée. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter les éventuels symptômes.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
Hypersensibilité
Les réactions d'hypersensibilité sont rares.
Une anaphylaxie peut survenir chez les patients :
En cas de choc, le traitement médical standard de l'état de choc doit être instauré.
Thromboembolie
Il existe des preuves cliniques d'une association entre l'administration d'IgIV et des événements thromboemboliques tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral, l'embolie pulmonaire et la thrombose veineuse profonde, qui semblent associés à une augmentation relative de la viscosité du sang suite à l'afflux important d'immunoglobuline chez les patients à risque. La prudence est de rigueur au cours de la prescription et de la perfusion d'IgIV chez les patients obèses et chez les patients présentant des facteurs de risque préexistants pour les événements thrombotiques (tels que l'âge avancé, l'hypertension artérielle, le diabète et des antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, chez les patients avec des affections thrombophiliques acquises ou héréditaires, les patients subissant des périodes d'immobilisation prolongée, les patients ayant une hypovolémie sévère, les patients atteints de maladies associées à une augmentation de la viscosité du sang).
Chez les patients à risque d'effets indésirables thromboemboliques, les produits à base d'IgIV doivent être administrés à la vitesse de perfusion et à la dose les plus faibles possible.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients traités par IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, notamment une insuffisance rénale préexistante, un diabète sucré, une hypovolémie, une surcharge pondérale, l'administration concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d'IgIV, en particulier chez les patients présentant un risque potentiel de survenue d'insuffisance rénale aiguë, puis ces paramètres doivent être réévalués à intervalles appropriés. Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aiguë, les IgIV doivent être administrées à la vitesse de perfusion et à la dose les plus faibles possible.
En cas d'insuffisance rénale, l'arrêt du traitement par IgIV doit être envisagé.
Alors que des cas de dysfonction rénale et d'insuffisance rénale aiguë ont été associés à l'utilisation de nombreux produits à base d'IgIV autorisés contenant des excipients divers tels que sucrose, glucose et maltose, les produits contenant du sucrose (saccharose) comme stabilisateur représentaient une part disproportionnée du nombre total de ces cas. Chez les patients à risque, l'utilisation de produits à base d'IgIV ne contenant pas ces excipients doit être envisagée. Intratect ne contient pas de sucrose (saccharose), de maltose ni de glucose.
Méningite aseptique
Des cas de méningite aseptique ont été associés au traitement par IgIV.
Le syndrome apparaît généralement dans les quelques heures ou dans les 2 jours qui suivent le traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalo-rachidien sont souvent positives avec une pléocytose allant jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, principalement de type granulocytaire, et une élévation des taux de protéines allant jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.
La méningite aseptique peut survenir plus fréquemment en cas d'association avec un traitement par IgIV à forte dose (2 g/kg).
Les patients présentant ces signes et symptômes doivent faire l'objet d'un examen neurologique approfondi, incluant des analyses du LCR, afin d'exclure d'autres causes de méningite.
L'arrêt du traitement par IgIV a entraîné la rémission de la méningite aseptique dans les jours qui ont suivi, sans séquelles.
Anémie hémolytique
Les produits à base d'IgIV peuvent contenir des anticorps de groupes sanguins qui peuvent agir comme des hémolysines et induire, in vivo, le recouvrement des globules rouges par l'immunoglobuline, ce qui provoque une réaction directe positive à l'antiglobuline (test de Coombs) et, rarement, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se produire après un traitement par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des globules rouges (GR). Les patients recevant des IgIV doivent être surveillés en vue de détecter les signes cliniques et les symptômes d'une hémolyse (voir rubrique Effets indésirables).
Neutropénie/leucopénie
Une diminution transitoire du nombre de neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévère, ont été rapportés après un traitement par IgIV. Cet effet survient typiquement dans les heures ou jours suivant l'administration d'IgIV et est spontanément résolutif dans un délai de 7 à 14 jours.
Syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel ou TRALI (Transfusion Related Acute Lung Injury)
Des cas d'œdème pulmonaire aigu non cardiogénique [syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI)] ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, une fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI apparaissent typiquement pendant une transfusion ou dans les 6 heures suivant une transfusion, souvent dans un délai de 1 à 2 heures. Par conséquent, l'apparition de ces symptômes doit être surveillée chez les patients recevant des IgIV et la perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas d'effets indésirables pulmonaires. Le TRALI est un état pouvant engager le pronostic vital qui nécessite une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
Interférence avec les tests sérologiques
Après l'administration d'immunoglobulines, l'élévation transitoire de divers anticorps transférés passivement dans le sang du patient peut se traduire par des résultats faux positifs aux tests sérologiques.
La transmission passive d'anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires, p. ex. A, B D, peut interférer avec certains tests sérologiques de détection d'anticorps érythrocytaires, par exemple le test direct à l'antiglobuline (TDA, test de Coombs direct).
Agents transmissibles
Les mesures classiques de prévention des infections résultant de l'utilisation de médicaments préparés à base de sang ou de plasma humain sont notamment la sélection des donneurs, le dépistage des dons individuels et des pools de plasma au moyen de marqueurs spécifiques de l'infection, et l'inclusion d'étapes de fabrication efficaces pour l'inactivation/l'élimination des virus. En dépit de ces mesures, lorsque des médicaments préparés à base de sang ou de plasma humain sont administrés, la possibilité de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclue. Cela s'applique également aux virus et autres pathogènes inconnus ou émergents.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour les virus enveloppés tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC). Les mesures prises pourraient avoir une efficacité limitée contre des virus non enveloppés tels que le virus de l'hépatite A et le parvovirus B19.
Une expérience clinique rassurante est disponible concernant l'absence de transmission du virus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines et on estime également que la teneur en anticorps contribue de manière importante à la sécurité virale.
Population pédiatrique
Les mises en garde spéciales et précautions d'emploi mentionnées pour les adultes doivent également être prises en compte pour la population pédiatrique.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
La sécurité d'emploi de ce médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie au cours d'études cliniques contrôlées et ce médicament doit donc être administré avec prudence chez la femme enceinte ou la mère qui allaite. Il a été démontré que les produits à base d'IgIV traversent le placenta, de manière plus importante pendant le troisième trimestre. L'expérience clinique acquise avec les immunoglobulines indique qu'aucun effet néfaste sur l'évolution de la grossesse ou sur le fœtus et le nouveau-né n'est à prévoir.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel. On ne s'attend à aucun effet négatif sur les nouveau-nés/enfants allaités.
Fertilité
L'expérience clinique acquise avec les immunoglobulines indique qu'il ne devrait y avoir aucun effet néfaste sur la fertilité.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Intratect a un effet mineur sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients présentant des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre qu'ils disparaissent avant de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Un surdosage peut conduire à une surcharge hydrique et à une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque, notamment les patients âgés ou les patients atteints d'insuffisance cardiaque ou rénale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les immunoglobulines sont des constituants normaux du corps humain. Les études de toxicité en administration répétée et les études de toxicité embryonnaire et fœtale ne sont pas possibles en raison de l'induction d'anticorps et de l'interférence avec les anticorps. Les effets du produit sur le système immunitaire du nouveau-né n'ont pas été étudiés.
Etant donné que l'expérience clinique ne laisse supposer aucun effet tumorigène ou mutagène des immunoglobulines, les études expérimentales, en particulier dans les espèces hétérologues, ne sont pas considérées comme étant nécessaires.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, y compris tout autre produit à base d'IgIV.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans.
A utiliser immédiatement après première ouverture.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
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PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AIT |
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Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 3400890011587 (flacon de 20 ml) : 55,000 euros. |
UCD 3400890011617 (flacon de 50 ml) : 137,500 euros. | |
UCD 3400890011570 (flacon de 100 ml) : 275,000 euros. | |
UCD 3400890011600 (flacon de 200 ml) : 550,000 euros. |
Médicaments dérivés du sang : évolutions au sein des gammes PROLASTIN et INTRATECT