Sommaire
SYNTHÈSE |
pelliculage : hypromellose, hyprolose, macrogol 6000, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde
Cip : 3400930074923
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé (blanc, de forme oblongue, d'une taille de 17,8 mm x 8,6 mm).
Boîte de 12, sous plaquette.
COMPOSITION |
Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg d'ibuprofène et 100 mg de caféine.
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hydroxypropylméthylcellulose, hydroxypropylcellulose, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane (E171).
INDICATIONS |
IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est indiqué chez l'adulte pour le traitement symptomatique de courte durée de la douleur d'intensité modérée, comme les douleurs dentaires ou les maux de tête (voir rubrique Pharmacodynamie).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible nécessaire au soulagement des symptômes (voir effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).
La prudence est requise chez les patients présentant certaines affections qui sont susceptibles de s'aggraver :
Effets gastro-intestinaux (GI)
L'utilisation concomitante d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris des inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2, augmente le risque d'effets indésirables (voir rubrique Interactions) et doit être évitée.
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales, parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'événements GI.
En cas d'hémorragie ou d'ulcération GI survenant chez un patient recevant de l'ibuprofène, il est recommandé d'arrêter le traitement.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation GI augmente avec la dose d'AINS utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation, ainsi que chez les patients âgés. Ces patients doivent commencer le traitement à la posologie la plus faible possible. Une association à un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple, misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement concomitant par l'acide acétylsalicylique à faible dose ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque GI (voir rubrique Interactions).
Le patient doit être averti qu'il doit arrêter la prise de ce médicament et consulter immédiatement un médecin en cas de douleur sévère localisée dans la partie supérieure de l'abdomen, de melaena ou d'hématémèse. Les patients présentant des antécédents de toxicité GI, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements GI), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements concomitants susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes oraux, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique Interactions).
Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladies GI (par exemple, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique Effets indésirables).
Réactions indésirables cutanées sévères (SCAR)
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), telles que la dermatite exfoliative, l'érythème polymorphe, le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), la nécrolyse épidermique toxique (TEN), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuvent engager le pronostic vital ou être fatales ont été rapportées en association avec l'utilisation d'ibuprofène (voir rubrique Effets indésirables). La plupart de ces réactions sont survenues au cours du premier mois de traitement.
En cas d'apparition de signes et de symptômes évocateurs de ces réactions, la prise d'ibuprofène doit être immédiatement interrompue et un autre traitement doit être envisagé (le cas échéant).
Dans des cas exceptionnels, la varicelle peut être associée à la survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. Il est recommandé d'éviter l'utilisation d'ibuprofène en cas de varicelle.
Éruption fixe d'origine médicamenteuse
Des cas d'éruption fixe d'origine médicamenteuse ont été rapportés avec l'ibuprofène. L'ibuprofène ne doit pas être réintroduit chez les patients ayant des antécédents d'éruption fixe d'origine médicamenteuse liée à cette molécule.
Dissimulation des symptômes d'une infection sous-jacente
IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d'une infection, ce qui peut retarder la mise en place d'un traitement adéquat et ainsi aggraver l'évolution de l'infection. C'est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d'origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est administré pour soulager la douleur liée à l'infection, il est conseillé de surveiller l'infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s'ils s'aggravent.
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
La prudence est de mise avant de commencer un traitement chez les patients ayant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque car des cas de rétention hydrique, d'hypertension et d'œdème ont été rapportés en association avec un traitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à forte dose (2 400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Globalement, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que de faibles doses d'ibuprofène (par exemple, ≤ 1 200 mg/jour) soient associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (classe NYHA II-III), une cardiopathie ischémique établie, une maladie artérielle périphérique et/ou une maladie cérébrovasculaire doivent être traités par l'ibuprofène uniquement après une évaluation soigneuse et les doses fortes (2 400 mg/jour) doivent être évitées.
Il conviendra également d'être prudent avant de commencer un traitement de plus longue durée chez les patients avec des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si de fortes doses d'ibuprofène (2 400 mg/jour) sont nécessaires.
Des cas de syndrome de Kounis ont été rapportés chez des patients traités par IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé. Le syndrome de Kounis a été défini comme des symptômes cardiovasculaires secondaires à une réaction allergique ou hypersensible associée à une constriction des artères coronaires et pouvant conduire à un infarctus du myocarde.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité aiguës d'intensité sévère (par exemple, choc anaphylactique) sont observées dans de très rares cas. Dès les premiers signes de réaction d'hypersensibilité (par exemple, œdème facial, œdème de Quincke, dyspnée, tachycardie, baisse de la pression artérielle, choc anaphylactique) après la prise d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé le traitement doit être arrêté. Le patient doit être informé qu'il doit consulter immédiatement un médecin.
Effets sur le bilan hépatique, le bilan rénal et la formule sanguine
L'ibuprofène peut inhiber temporairement la fonction plaquettaire (agrégation des thrombocytes). Les patients présentant des troubles de la coagulation doivent donc être suivis avec attention.
En cas de traitement prolongé par l'ibuprofène, le bilan hépatique et rénal ainsi que la formule sanguine du patient doivent être régulièrement contrôlés. Les premiers signes de troubles hématopoïétiques peuvent être les suivants : fièvre, mal de gorge, plaies superficielles à l'intérieur de la bouche, symptômes pseudo-grippaux, lassitude intense, saignements de nez et saignement cutané.
De manière générale, la prise régulière d'antalgiques, en particulier en association avec plusieurs substances actives antalgiques, peut provoquer des lésions rénales permanentes accompagnées d'un risque d'insuffisance rénale (néphropathie des analgésiques). Ce risque peut être augmenté pendant l'effort physique associé à une perte de sel et à une déshydratation. Cela doit, par conséquent, être évité.
Utilisation prolongée d'antalgiques
L'utilisation prolongée de tout type d'antalgique pour des céphalées peut aggraver celles-ci. En cas d'apparition ou de suspicion d'une telle situation, le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalées induites par un abus médicamenteux doit être suspecté chez les patients qui ont des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments contre les céphalées.
Consommation concomitante d'alcool
En cas de consommation concomitante d'alcool, les effets indésirables liés à la substance active, notamment ceux qui concernent le tractus gastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être accrus lors de l'utilisation d'AINS.
Effets ophtalmologiques
Les patients qui signalent des affections oculaires pendant le traitement par ibuprofène doivent interrompre le traitement et des examens ophtalmologiques doivent être effectués.
Caféine
La consommation excessive de caféine (par exemple, café, thé, aliments, autres médicaments et boissons) doit être évitée pendant la prise de ce médicament (voir rubrique Surdosage).
Une prudence particulière est requise lors de l'utilisation de caféine chez des patients présentant une hyperthyroïdie (risque d'effets indésirables de la caféine) ou des arythmies.
Populations particulières
Les patients âgés présentent un risque accru de développer des effets indésirables liés aux AINS, notamment des hémorragies et perforations GI, qui peuvent être fatals.
En début de traitement, une surveillance attentive de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, les patients qui présentent une altération chronique de la fonction rénale ou hépatique, les patients qui prennent des diurétiques, les patients qui sont hypovolémiques à la suite d'une intervention chirurgicale importante et, en particulier, les patients âgés.
Excipient à effet notoire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effets nocifs sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Les données des études épidémiologiques font craindre une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque a augmenté de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il semblerait que le risque augmente avec la posologie et la durée du traitement.
Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une augmentation de la perte pré- et post-implantatoire et de la létalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l'incidence de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogenèse.
A partir de la 20ème semaine de grossesse, l'utilisation d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé peut provoquer un oligohydramnios résultant d'un dysfonctionnement rénal fœtal. Cela peut se produire peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement. En outre, des cas de constriction du canal artériel ont été signalés après le traitement au cours du deuxième trimestre, la plupart d'entre eux s'étant résorbés après l'arrêt du traitement. Par conséquent, sauf nécessité absolue, l'ibuprofène ne doit pas être prescrit au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse.
En cas de prise d'ibuprofène par une femme souhaitant être enceinte, ou pendant le premier ou le deuxième trimestre de la grossesse, la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible. La surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à l'ibuprofène pendant plusieurs jours à partir de la 20ème semaine de gestation. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé devra être interrompu en cas d'oligohydramnios ou de constriction du canal artériel.
Au cours du dernier trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
Par conséquent, IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique Contre-indications et Sécurité préclinique).
Il existe des preuves que la prise prolongée de quantités importantes de caféine peut provoquer un avortement spontané ou un accouchement prématuré chez la femme enceinte. Les études non cliniques ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses très élevées.
Allaitement
L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à de faibles concentrations, dans le lait maternel. Aucun effet nocif n'est connu à ce jour chez le nourrisson. Il ne devrait donc pas être nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas de traitement de courte durée à la dose recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La caféine passe dans le lait maternel et elle pourrait influencer l'état et le comportement du nourrisson. Une irritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés chez des nourrissons. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ne doit être utilisé par les mères qui allaitent qu'en cas de nécessité absolue.
Fertilité
Il existe certaines données montrant que les médicaments qui inhibent la synthèse des cyclooxygénases/prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité féminine par un effet sur l'ovulation. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Etant donné que des effets indésirables sur le système nerveux central, tels que fatigue, étourdissements et troubles visuels, peuvent se produire en cas d'utilisation d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé à forte dose, la capacité de réaction et l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines pourraient être altérées dans des cas isolés. Ceci s'applique davantage en cas d'association avec l'alcool.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Ibuprofène
Les symptômes de surdosage peuvent comprendre des nausées, vomissements, des douleurs abdominales, et plus rarement des diarrhées. Un nystagmus, une vision trouble, des acouphènes, des maux de têtes et des saignements gastro-intestinaux peuvent aussi survenir. Dans les intoxications plus graves, on observe une atteinte du système nerveux central, se manifestant par des vertiges, un endormissement, parfois une agitation, une perte de conscience ou un coma. Il arrive parfois que les patients présentent des convulsions. En cas d'intoxications graves, une acidose métabolique peut survenir. Une hypothermie et une hyperkaliémie peuvent également survenir. Une insuffisance rénale aiguë, une atteinte du foie, une hypotension, une dépression respiratoire et une cyanose peuvent également survenir. Une exacerbation de l'asthme est possible chez les personnes asthmatiques.
Il n'existe aucun antidote spécifique.
Caféine
Les symptômes d'intoxication à la caféine peuvent apparaître à fortes doses (250-500 mg) si la dose est prise sur une courte période.
Les premiers symptômes d'intoxication aiguë à la caféine sont habituellement un tremblement et une agitation. Ils sont suivis de nausées, vomissements, tachycardie et confusion. En cas d'intoxication grave, un délire, des convulsions, des tachyarythmies supraventriculaires et ventriculaires, une hypokaliémie et une hyperglycémie peuvent se produire.
Prise en charge du surdosage en IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé
La prise en charge doit être symptomatique et de soutien et inclut une ventilation et la surveillance de la fonction cardiaque et des signes vitaux jusqu'à stabilisation. Si le patient se présente dans l'heure qui suit l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique, envisager l'administration orale de charbon actif ou un lavage gastrique. Les symptômes du SNC et les convulsions peuvent être traités par benzodiazépines ; les tachyarythmies supraventriculaires peuvent être contrôlées au moyen de ß-bloquants, tels que le propranolol, administrés par voie intraveineuse.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Ibuprofène
La toxicité subchronique et chronique de l'ibuprofène lors des expérimentations animales a été observée principalement sous forme de lésions et d'ulcérations du tractus gastro-intestinal. Les études in vitro et in vivo n'ont fourni aucune preuve cliniquement pertinente d'un potentiel mutagène de l'ibuprofène. Les études chez le rat et la souris n'ont pas mis en évidence d'effet cancérogène de l'ibuprofène. L'ibuprofène n'a pas entraîné d'altération de la fertilité chez le rat et les études chez le lapin n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Chez le rat, l'ibuprofène a entraîné une toxicité maternelle et embryo-fœtale ainsi qu'une augmentation de l'incidence des malformations squelettiques aux doses orales fortes (600 mg/kg/jour). L'incidence des malformations externes a augmenté à des doses de 255 mg/kg/jour et plus. Des études expérimentales ont démontré que l'ibuprofène traverse la barrière placentaire.
Caféine
La caféine n'est pas mutagène, mais elle est clastogène et/ou aneugène dans plusieurs tests de génotoxicité in vitro pertinents, avec des preuves limitées in vivo. Les preuves d'un potentiel cancérogène sont insuffisantes dans les modèles animaux et chez l'homme. Il a été rapporté que la caféine, à des doses maternotoxiques, entraîne une inhibition du développement du squelette ainsi que des malformations dans des modèles animaux, provoqués par les troubles hémodynamiques maternels. Il n'existe toutefois aucune preuve d'un effet tératogène de la caféine chez l'homme. A doses orales très fortes, la caféine a affecté la mortalité et l'indice de fertilité post-implantation chez le rat et la souris. La pertinence clinique de ces effets sur les paramètres de la fertilité n'est pas connue.
Association ibuprofène/caféine
Dans une étude de toxicité à doses orales répétées sur 7 jours chez des rats mâles, des doses uniques quotidiennes d'associations d'ibuprofène/caféine (120 mg/30 mg et 180 mg/45 mg par kg de poids corporel) ont été comparées à chacun des constituants de l'association, ibuprofène (120 et 180 mg/kg PC) et caféine (30 et 45 mg/kg PC), ainsi qu'au véhicule. L'exposition à l'ibuprofène et à la caféine chez l'animal a clairement dépassé l'exposition correspondante chez l'homme à la dose thérapeutique recommandée. Par rapport à l'ibuprofène administré en monothérapie, rien n'indique la présence de lésions toxicologiques inattendues ou une augmentation pertinente de la toxicité gastro-intestinale avec l'association ibuprofène/caféine.
Dans une étude de pharmacologie de sécurité chez le chien, dans laquelle des doses uniques d'une association ibuprofène/caféine (50 mg/12,5 mg par kg PC) ont été comparées à chacun des constituants de l'association, ibuprofène (50 mg/kg PC) et caféine (12,5 mg/kg PC), et au véhicule et ayant inclus une évaluation télémétrique des effets cardiovasculaires, dont les effets sur la pression artérielle, la fréquence cardiaque et l'électrocardiogramme (ECG), l'association ibuprofène/caféine n'a pas suscité d'inquiétudes en matière de sécurité à une exposition systémique à l'ibuprofène et à la caféine dépassant clairement l'exposition correspondante chez l'homme à la dose thérapeutique recommandée. Il n'y a eu aucune preuve d'une interaction pharmacodynamique pertinente entre la caféine et l'ibuprofène.
La substance active ibuprofène pourrait montrer un risque pour l'environnement aquatique, en particulier pour les poissons (voir rubrique Elimination/Manipulation).
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (voir rubrique Sécurité préclinique).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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