Sommaire
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SYNTHÈSE |
EEN avec dose seuil : sodium
Cip : 3400955057819
Modalités de conservation : Avant ouverture : < -120° durant 9 mois (Conserver dans son emballage)
Après ouverture : 20° < t < 25° durant 30 minutes (Utiliser immédiatement)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
pour 1 à plusieurs poches | |
Lymphocytes T viables CAR-positifs formulés dans une solution de cryoconservation* | de 1,2 x 106 à 6 x 108 (au total)** |
Kymriah (tisagenlecleucel) est un produit à base de cellules autologues génétiquement modifiées contenant des lymphocytes T transduits ex vivo au moyen d'un vecteur lentiviral exprimant un récepteur antigénique chimérique (CAR) anti-CD19 comprenant un fragment variable à chaîne unique anti-CD19 murin (scFV) lié par une région transmembranaire charnière CD8 humain à une chaîne de signalisation intracellulaire du domaine co-stimulateur 4-1BB (CD137) humain et au domaine de signalisation CD3-zêta. |
Excipient à effet notoire : ce médicament contient 2,43 mg de sodium par mL et 24,3 à 121,5 mg de sodium par dose.
Chaque poche contient 11 mg de dextran 40 et 82,5 mg de diméthylsulfoxyde (DMSO) par mL.
* Chaque poche de perfusion de Kymriah, spécifique à un patient donné, contient du tisagenlecleucel à une concentration dépendante du lot de cellules T autologues génétiquement modifiés pour exprimer un récepteur antigénique chimérique anti-CD19 (lymphocytes T viables CAR-positifs).INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Traçabilité :
Les exigences en matière de traçabilité des médicaments de thérapie innovante à base de cellules doivent s'appliquer. Afin de garantir la traçabilité, le nom du médicament, le numéro de lot et le nom du patient traité doivent être conservés pour une durée de 30 ans après l'expiration du médicament.
Usage autologue :
Kymriah est destiné uniquement à un usage autologue et ne doit en aucun cas être administré à d'autres patients. Kymriah ne doit pas être administré si les informations figurant sur les étiquettes du produit et dans la documentation spécifique à chaque lot ne correspondent pas à l'identité du patient.
Raisons de retarder le traitement :
En raison des risques associés au traitement par tisagenlecleucel, la perfusion doit être retardée si un patient présente les conditions suivantes :
Transmission d'un agent infectieux :
Bien que Kymriah soit soumis à des tests de stérilité et de recherche de mycoplasmes, il existe un risque de transmission d'agents infectieux. Les professionnels de la santé qui administrent Kymriah doivent par conséquent surveiller les patients pour détecter tout signe ou symptôme d'infection après le traitement et les traiter de façon adéquate, si nécessaire.
Dons de sang, d'organes, de tissus et de cellules :
Les patients traités par Kymriah ne doivent pas donner de sang, d'organes, de tissus ni de cellules à des fins de greffe. Ces informations figurent sur la carte d'alerte patient qui doit être remise au patient après le traitement.
Leucémie ou lymphome avec atteinte active du système nerveux central (SNC) :
Il existe une expérience limitée de l'utilisation de Kymriah chez les patients présentant une leucémie ou un lymphome avec atteinte active du SNC. Par conséquent, le rapport bénéfice/risque de Kymriah n'a pas été établi dans ces populations.
Syndrome de relargage des cytokines :
Des cas de syndrome de relargage des cytokines, y compris des événements fatals ou ayant engagé le pronostic vital, ont été observés fréquemment après perfusion de Kymriah (cf Effets indésirables). Dans la plupart des cas, le développement du syndrome de relargage des cytokines s'est produit entre 1 et 10 jours (délai d'apparition médian de 3 jours) après la perfusion de Kymriah chez les enfants et les jeunes adultes atteints de LAL à cellules B, entre 1 et 9 jours (délai d'apparition médian de 3 jours) après la perfusion de Kymriah chez les adultes atteints de LDGCB et entre 1 et 14 jours (délai d'apparition médian de 4 jours) après la perfusion de Kymriah chez les adultes atteints de LF. Le délai de résolution médian du syndrome de relargage des cytokines était de 8 jours chez les patients atteints de LAL à cellules B, de 7 jours chez les patients atteints de LDGCB et de 4 jours chez les patients atteints de LF.
Les symptômes du syndrome de relargage des cytokines peuvent inclure une fièvre élevée, des frissons, des myalgies, des arthralgies, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une hyperhidrose, un rash, une anorexie, une fatigue, des céphalées, une hypotension artérielle, une dyspnée, une tachypnée, une hypoxie, et une tachycardie. Un dysfonctionnement des organes, incluant une insuffisance cardiaque, une insuffisance rénale et une lésion hépatique avec un taux élevé d'aspartate aminotransférase (ASAT), un taux élevé d'alanine aminotransférase (ALAT) ou un taux élevé de bilirubine totale peut également être observé. Dans certains cas, une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) avec de faibles taux de fibrinogène, un syndrome de fuite capillaire (SFC), un syndrome d'activation des macrophages (SAM) et une lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH) peuvent survenir dans le contexte d'un syndrome de relargage des cytokines. Il convient de surveiller étroitement l'apparition de signes ou symptômes de ces événements chez les patients, y compris la fièvre.
Les facteurs de risque du syndrome de relargage des cytokines sévère chez les enfants et les jeunes adultes atteints de LAL à cellules B sont : une masse tumorale élevée avant la perfusion, une masse tumorale non contrôlée ou en phase d'accélération après la chimiothérapie lymphodéplétive, une infection active et une apparition précoce de la fièvre ou du syndrome de relargage des cytokines après la perfusion de Kymriah. Une masse tumorale élevée avant la perfusion de Kymriah a été identifiée comme un facteur de risque de développement d'un syndrome de relargage des cytokines sévère chez les adultes atteints de LDGCB.
Avant l'administration de Kymriah chez les enfants et les jeunes adultes atteints de LAL à cellules B, des efforts doivent être faits pour réduire et contrôler la masse tumorale du patient.
Pour toutes les indications, un traitement prophylactique et thérapeutique approprié doit être administré contre les infections, et il est nécessaire de s'assurer de la résolution complète de toutes les infections existantes. Des infections peuvent également survenir durant un syndrome de relargage des cytokines et augmenter le risque d'évolution fatale.
Prise en charge du syndrome de relargage des cytokines associé à Kymriah :
La prise en charge du syndrome de relargage des cytokines devrait uniquement reposer sur la symptomatologie clinique du patient et conformément à l'algorithme de prise en charge du syndrome de relargage des cytokines décrit dans le Tableau 1. Un traitement anti-IL-6, tel que tocilizumab, a été administré pour le syndrome de relargage des cytokines modéré ou sévère associé à Kymriah. Une dose de tocilizumab par patient doit être sur le site et disponible pour administration, avant la perfusion du Kymriah. Le centre de traitement doit avoir accès à des doses supplémentaires de tocilizumab dans les 8 heures. Dans le cas exceptionnel où le tocilizumab n'est pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, le centre de traitement doit avoir accès à des alternatives appropriées pour prendre en charge un SRC en remplacement du tocilizumab.
Des corticoïdes peuvent être administrés en cas d'urgences vitales. Tisagenlecleucel poursuit son expansion et persiste après l'administration de tocilizumab et de corticoïdes. Les patients avec un dysfonctionnement cardiaque cliniquement significatif doivent être pris en charge conformément aux procédures de soins d'urgence et des mesures telles que l'échocardiographie doivent être considérées. Les antagonistes du facteur de nécrose tumorale (TNF) ne sont pas recommandés pour la prise en charge du syndrome de relargage des cytokines associé à Kymriah.
Sévérité du syndrome de relargage des cytokines | Traitement symptomatique | Tocilizumab | Corticoïdes |
Symptômes légers nécessitant uniquement un traitement symptomatique, par exemple :
| Exclure les autres causes (par exemple infection) et traiter les symptômes spécifiques avec, par exemple, des antipyrétiques, des antiémétiques, des antalgiques, etc. En cas de neutropénie, administrer des antibiotiques selon les recommandations locales | Sans objet | Sans objet |
Symptômes nécessitant une intervention modérée :
| Antipyrétiques, oxygène, solutés de remplissage intraveineux et/ou vasopresseurs à faible dose si nécessaire Traiter les autres toxicités d'organes selon les directives locales | En l'absence d'amélioration après le traitement symptomatique, administrer le tocilizumab par voie intraveineuse pendant 1 heure :
En l'absence d'amélioration, répéter toutes les 8 heures (total max. de 4 doses)* | En cas d'absence d'amélioration après 12-18 heures de traitement par tocilizumab, administrer une dose quotidienne de 2 mg/kg de méthylprednisolone (ou équivalent) par voie intraveineuse jusqu'à ce que les vasopresseurs et l'oxygène ne soient plus nécessaires, puis diminuer* |
Symptômes nécessitant une intervention agressive :
| Oxygène à haut débit Solutés de remplissage intraveineux et vasopresseur(s) à forte dose Traiter les autres toxicités d'organes selon les directives locales |
||
Symptômes menaçant le pronostic vital :
| Ventilation mécanique, solutés de remplissage intraveineux et vasopresseur(s) à forte dose Traiter les autres toxicités d'organes selon les directives locales |
||
* En cas d'absence d'amélioration après le traitement par tocilizumab et corticoïdes, envisager d'autres traitements anti-cytokines et anti-lymphocytes T selon les pratiques institutionnelles de l'établissement et les recommandations publiées. |
D'autres stratégies de prise en charge du syndrome de relargage des cytokines peuvent être mises en œuvre en fonction des recommandations institutionnelles ou académiques.
Effets indésirables neurologiques :
Les évènements neurotoxiques, en particulier l'encéphalopathie, l'état confusionnel ou le délire, surviennent fréquemment avec Kymriah et peuvent être sévères ou engager le pronostic vital (cf Effets indésirables). Les autres manifestations incluaient une diminution du niveau de conscience, des crises convulsives, une aphasie et un trouble de la parole. La majorité des évènements neurotoxiques sont survenus dans les 8 semaines suivant la perfusion de Kymriah et étaient transitoires. Le délai médian d'apparition des premiers évènements neurologiques survenus à tout moment après la perfusion de Kymriah était de 9 jours pour la LAL à cellules B, 6 jours pour le LDGCB, et 9 jours pour le LF. Le délai médian de résolution était de 7 jours pour la LAL à cellules B, 13 jours pour le LDGCB, et 2 jours pour le LF. Les évènements neurologiques peuvent être concomitants avec le syndrome de relargage des cytokines, apparaître après la résolution du syndrome de relargage des cytokines ou en l'absence de syndrome de relargage des cytokines.
L'apparition d'évènements neurologiques chez les patients doit être surveillée. En cas d'évènements neurologiques, les patients doivent effectuer un bilan diagnostique et être surveillés en fonction de leur physiopathologie sous-jacente et conformément aux pratiques de soins locales.
Infections et neutropénie fébrile :
Les patients présentant une infection active non contrôlée ne doivent pas démarrer le traitement par Kymriah tant que l'infection n'est pas résolue. Avant la perfusion de Kymriah, une prophylaxie anti-infectieuse doit être administrée conformément aux recommandations locales, basée sur le degré d'immunosuppression antérieure.
Des infections graves, y compris des infections ayant engagé le pronostic vital ou ayant été fatales, dans certains cas d'apparition tardive, ont été observées fréquemment chez des patients après la perfusion de Kymriah (cf Effets indésirables). Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter l'apparition de signes et symptômes d'infection et de les traiter de manière appropriée. S'il y a lieu, une antibioprophylaxie doit être administrée et des tests de surveillance avant et pendant le traitement par Kymriah doivent être réalisés. Les infections sont connues pour compliquer l'évolution et le traitement du syndrome de relargage des cytokines concomitant. Le risque d'infections opportunistes au niveau du système nerveux central doit être pris en compte chez les patients présentant des événements indésirables neurologiques, et les évaluations du diagnostic approprié doivent être réalisées.
Une neutropénie fébrile pouvant être concomitante avec le syndrome de relargage des cytokines a été observée fréquemment chez des patients après la perfusion de Kymriah (cf Effets indésirables). En cas de neutropénie fébrile, l'infection doit être évaluée et traitée de manière appropriée par des antibiotiques à large spectre, des solutés de remplissage, et d'autres traitements symptomatiques selon les indications médicales.
Chez les patients obtenant une rémission complète après Kymriah, les faibles taux d'immunoglobulines résultants peuvent accroître le risque d'infections. Une attention particulière doit être portée aux signes et symptômes d'infection, en tenant compte de l'âge et des recommandations spécifiques locales.
Cytopénies prolongées :
Les patients peuvent continuer de présenter une cytopénie pendant plusieurs semaines après la chimiothérapie lymphodéplétive et la perfusion de Kymriah et doivent être traités conformément aux recommandations locales. Chez la majorité des patients ayant présenté une cytopénie au jour 28 après traitement par Kymriah, la cytopénie a régressé à un Grade 2 ou moins dans les trois mois suivant le traitement pour les patients pédiatriques atteints de LAL et les patients atteints de LDGCB, et dans les six mois pour les patients atteints de LF. La neutropénie prolongée a été associée à un risque accru d'infection. Les facteurs de croissance myéloïdes, en particulier les facteurs de stimulation de colonies granulo-macrophagiques (GM-CSF), peuvent aggraver les symptômes du syndrome de relargage des cytokines et ne sont donc pas recommandés au cours des 3 premières semaines après la perfusion de Kymriah ou jusqu'à résolution du syndrome de relargage des cytokines.
Tumeurs malignes secondaires, notamment issues de lymphocytes T :
Les patients traités par Kymriah sont susceptibles de développer des tumeurs malignes secondaires ou de voir leur cancer récidiver. Des tumeurs malignes à lymphocytes T ont été signalées à la suite du traitement d'hémopathies malignes par thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (« CAR-T ») anti-CD19 ou anti-BCMA, y compris Kymriah. Des tumeurs malignes à lymphocytes T, notamment des tumeurs malignes CAR-positives, ont été rapportées dans les semaines et jusqu'à plusieurs années après l'administration d'une thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (« CAR-T ») anti-CD19 ou anti-BCMA. Des décès ont été enregistrés. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance tout au long de la vie en ce qui concerne les tumeurs malignes secondaires. Dans le cas où une tumeur maligne secondaire survient, le laboratoire pharmaceutique doit être contacté pour qu'il puisse donner des instructions sur la collecte d'échantillons du patient en vue de leur analyse.
Hypogammaglobulinémie :
Une hypogammaglobulinémie et une agammaglobulinémie peuvent se produire chez les patients après la perfusion de Kymriah. Les taux d'immunoglobulines doivent faire l'objet d'une surveillance après le traitement avec Kymriah. Chez les patients avec un niveau faible d'immunoglobuline, des mesures préventives telles que des précautions vis-à-vis des infections, une antibioprophylaxie et la substitution des immunoglobulines doivent être prises en tenant compte de l'âge du patient et conformément aux recommandations locales.
Syndrome de lyse tumorale (SLT) :
Un SLT, pouvant être sévère, a été observé occasionnellement. Afin de réduire le risque de SLT, les patients ayant un taux élevé d'acide urique ou une masse tumorale élevée doivent recevoir de l'allopurinol, ou une autre prophylaxie, avant la perfusion de Kymriah. Les signes et symptômes de SLT doivent faire l'objet d'une surveillance et les événements doivent être pris en charge conformément aux recommandations locales.
Pathologies concomitantes :
Les patients avec des antécédents de troubles actifs du SNC ou une fonction rénale, hépatique, pulmonaire ou cardiaque inadéquate étaient exclus des études. Ces patients sont probablement plus vulnérables aux conséquences des effets indésirables décrits ci-dessous et nécessitent une attention particulière.
Antécédent de greffe de cellules souches :
L'administration de Kymriah n'est pas recommandée dans les 4 mois suivant une greffe de cellules souches (GCS) allogéniques, car il existe un risque potentiel que Kymriah aggrave une maladie du greffon contre l'hôte (GVH). La leucaphérèse pour la fabrication de Kymriah devra être réalisée au moins 12 semaines après une GCS allogénique.
Tests sérologiques :
Il n'existe aucune expérience de fabrication de Kymriah pour des patients testés positifs au VHB, au VHC et au VIH.
Un dépistage du VHB, du VHC et du VIH doivent être réalisés conformément aux recommandations cliniques avant le prélèvement des cellules en vue de la fabrication. Une réactivation du virus de l'hépatite B (VHB) peut se produire chez les patients traités par des médicaments dirigés contre les cellules B et pourrait entrainer une hépatite fulminante, une insuffisance hépatique et le décès.
Traitement antérieur par une thérapie anti-CD19 :
Il existe une expérience limitée de l'utilisation de Kymriah chez les patients précédemment exposés à une thérapie ciblée contre les CD19. Bien qu'une activité de tisagenlecleucel ait été observée, les données sont actuellement trop limitées pour permettre une évaluation adéquate du profil bénéfice/risque chez ces patients. Kymriah n'est pas recommandé si le patient a rechuté avec une leucémie CD19-négative après un traitement antérieur par une thérapie anti-CD19.
Interférence avec les tests virologiques :
En raison de segments courts et limités d'information génétique identiques entre le vecteur lentiviral utilisé pour créer Kymriah et le VIH, certains tests diagnostiques commerciaux contre les acides nucléiques du VIH (NAT) peuvent donner un résultat de faux positif.
Réactions d'hypersensibilité :
De graves réactions d'hypersensibilité, y compris une anaphylaxie, peuvent être dues au diméthylsulfoxyde (DMSO) et au dextran 40 présents dans Kymriah. Tous les patients doivent être étroitement surveillés pendant la période de perfusion.
Suivi à long terme :
Il est attendu des patients qu'ils soient inscrits dans un registre afin de mieux comprendre la sécurité et l'efficacité à long terme de Kymriah.
Teneur en sodium et en potassium :
Ce médicament contient 24,3 à 121,5 mg de sodium par dose, ce qui équivaut à 1 à 6 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans potassium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Chez les femmes en âge de procréer, un test de grossesse doit être réalisé avant de commencer le traitement par Kymriah.
Pour les patients recevant une chimiothérapie lymphodéplétive, voir le Résumé des caractéristiques du produit de la chimiothérapie lymphodéplétive pour les informations concernant la nécessité de contraception efficace.
Les données d'expositions sont insuffisantes pour permettre une recommandation sur la durée de contraception après un traitement par Kymriah.
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du tisagenlecleucel chez la femme enceinte. Aucune étude n'a été conduite chez l'animal permettant d'évaluer si le tisagenlecleucel a un effet nocif sur le fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte (cf Sécurité préclinique). Le risque de transmission du tisagenlecleucel au fœtus par le placenta pouvant causer une potentielle toxicité fœtale, notamment une lymphopénie à lymphocytes B n'est pas connu. Kymriah n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Les femmes enceintes doivent être prévenues des risques potentiels pour le fœtus. Une grossesse après un traitement par Kymriah doit être discutée avec le médecin traitant. Les femmes enceintes qui reçoivent Kymriah peuvent présenter une hypogammaglobulinémie. Une évaluation des taux d'immunoglobulines est indiquée chez les nouveau-nés dont la mère a été traitée par Kymriah.
On ne sait pas si les cellules de tisagenlecleucel sont excrétées dans le lait maternel humain. Un risque pour les nourrissons allaités ne peut être exclu. Les femmes qui allaitent doivent être averties du risque potentiel pour l'enfant allaité.
Après l'administration de Kymriah, l'allaitement doit faire l'objet d'une discussion avec le médecin traitant.
Fertilité :Il n'existe pas de données concernant l'effet de Kymriah sur la fertilité. Les effets de Kymriah sur la fertilité de l'homme et de la femme n'ont pas été évalués lors des études animales.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Aucun surdosage n'a été signalé.
En cas de surdosage, le risque potentiel est une probabilité accrue de développer un SRC, y compris un SRC sévère. Pour une surveillance étroite, voir rubrique Posologie et Mode d'administration ; pour les symptômes et la prise en charge du SRC, voir rubrique Mises en garde et Précautions d'emploi.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
L'évaluation de sécurité non clinique de Kymriah a essentiellement consisté en l'analyse du risque de croissance cellulaire non contrôlée des lymphocytes T transduits in vitro et in vivo, ainsi que du risque de toxicité liée à la dose, la biodistribution et la persistance. Aucun risque de ce type n'a été identifié sur la base de ces études.
Potentiel carcinogène et mutagène
Les études de génotoxicité et les études de cancérogénicité chez les rongeurs ne sont pas adaptées pour évaluer le risque de mutagenèse par insertion des produits de thérapie cellulaire génétiquement modifiée. Aucun autre modèle animal pertinent n'est disponible.
Les études d'expansion in vitro avec des lymphocytes T porteurs d'un CAR positif (Kymriah) provenant de donneurs sains et de patients n'ont pas montré de signes de transformation et/ou d'immortalisation des lymphocytes T. Les études in vivo chez les souris immunodéprimées n'ont pas montré de signes d'anomalie de la croissance cellulaire ni de signes d'expansion des cellules clonales jusqu'à 7 mois, ce qui représente la période d'observation significative la plus longue pour des modèles de souris immunodéprimées. Une analyse du site d'insertion du vecteur lentiviral au sein du génome cellulaire a été réalisée sur les produits Kymriah de 14 donneurs individuels (12 patients et 2 volontaires sains). Aucun élément n'a indiqué une insertion préférentielle proche des gènes susceptibles d'induire des mutations avec un risque cancérogène ou un développement préférentiel des cellules comportant des sites d'insertion susceptibles d'induire des mutations avec un risque cancérogène.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude non clinique de sécurité de la reproduction n'a été réalisée, car aucun modèle animal pertinent n'est disponible.
Études sur de jeunes animaux
Aucune étude de toxicité juvénile n'a été réalisée.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
Durée de conservation : 9 mois.
Kymriah doit être conservé et transporté ≤ - 120 °C, par exemple dans un conteneur pour conservation cryogénique dans la phase vapeur de l'azote liquide, et être maintenu congelé jusqu'à ce que le patient soit prêt à recevoir le traitement, afin de garantir que des cellules viables sont disponibles pour l'administration au patient. Ne pas recongeler après décongélation.
Après décongélation, le médicament doit être administré immédiatement. Après décongélation, le produit doit être gardé à température ambiante (20 °C - 25 °C) et perfusé dans les 30 minutes, afin de maintenir au maximum la viabilité du produit, en tenant compte de toute interruption au cours de la perfusion.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament
Kymriah doit être transporté dans l'établissement de santé dans des conteneurs fermés, résistants et étanches.
Ce médicament contient des cellules sanguines humaines. Les professionnels de la santé qui manipulent Kymriah doivent prendre des précautions appropriées (port de gants et de lunettes de protection) pour éviter toute transmission potentielle de maladies infectieuses.
Préparation avant l'administration
Avant l'administration, il convient de confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants uniques du patient figurant sur les poches pour perfusion de Kymriah et les documents qui l'accompagnent. Le nombre total de poches de perfusion à administrer doit également être confirmé au regard des informations spécifiques au patient sur la documentation spécifique à chaque lot accompagnant le médicament.
La décongélation et la perfusion de Kymriah doivent être coordonnées. L'heure de début de la perfusion doit être confirmée à l'avance et ajustée pour la décongélation afin que Kymriah soit disponible pour la perfusion lorsque le receveur est prêt. Une fois que Kymriah a été décongelé et est à température ambiante (20 °C-25 °C), il doit être perfusé dans les 30 minutes afin de maintenir une viabilité maximale du produit, y compris toute interruption durant la perfusion.
Contrôle et décongélation de la ou des poche(s) à perfusion
Ne pas décongeler le produit avant qu'il ne soit prêt à être utilisé.
La poche à perfusion doit être placée à l'intérieur d'une seconde poche stérile durant la décongélation afin de protéger les embouts/ports de connexion de toute contamination et d'éviter tout déversement dans l'éventualité peu probable où le sac se percerait. Kymriah doit être décongelé à 37 °C au bain-marie ou à sec jusqu'à ce que la poche pour perfusion ne contienne plus de glace visible. La poche doit être sortie immédiatement du dispositif de décongélation, et doit être conservée à température ambiante (20 °C - 25 °C) jusqu'à la perfusion. Si plus d'une poche pour perfusion a été reçue pour la dose de traitement (se référer au certificat de lot pour le nombre de poches constituant une dose), la poche suivante ne doit pas être décongelée avant que le contenu de la poche précédente ait été perfusé.
Kymriah ne doit pas être manipulé. Par exemple, Kymriah ne doit pas être lavé (centrifugé et remis en suspension dans un nouveau milieu) avant la perfusion.
La ou les poche(s) pour perfusion doi(ven)t être examinée(s) pour vérifier l'absence de déchirures ou d'entailles avant décongélation. Si la poche pour perfusion semble avoir été endommagée ou fuir, elle ne doit pas être administrée et doit être éliminée conformément aux procédures locales de traitement des déchets biologiques.
Administration
La perfusion intraveineuse de Kymriah doit être administrée par un professionnel de la santé expérimenté dans le traitement des patients immunodéprimés et préparé à faire face à une réaction anaphylactique. En cas de syndrome de relargage des cytokines (SRC), veillez à ce qu'au moins une dose de tocilizumab par patient et un équipement d'urgence soient disponibles avant la perfusion. Les hôpitaux doivent avoir accès à des doses supplémentaires de tocilizumab dans les 8 heures. Dans le cas exceptionnel où le tocilizumab n'est pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, s'assurer que des alternatives appropriées pour prendre en charge un syndrome de relargage des cytokines soient disponibles sur site.
Il convient de confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants uniques du patient figurant sur la poche de perfusion. Kymriah est destiné uniquement à un usage autologue et ne doit, en aucun cas, être administré à d'autres patients.
Kymriah doit être administré en perfusion intraveineuse avec une tubulure intraveineuse sans latex et sans filtre à déleucocytation, à un débit d'environ 10 à 20 mL par minute avec écoulement par gravité. Tout le contenu de la ou des poche(s) de perfusion doit être perfusé. Une solution injectable stérile de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) doit être utilisée pour amorcer la tubulure avant la perfusion et pour la rincer après la perfusion. Lorsque le volume total de Kymriah a été perfusé, la poche de perfusion doit être rincée avec 10 à 30 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) par réamorçage pour s'assurer que le plus grand nombre de cellules possibles sont perfusées au patient.
Une injection intraveineuse en bolus peut être utilisée comme méthode alternative d'administration si le volume de Kymriah à administrer est ≤ 20 mL.
Mesures à prendre en cas d'exposition accidentelle
En cas d'exposition accidentelle, il convient de suivre les recommandations locales sur la manipulation de matériel d'origine humaine. Les surfaces de travail et le matériel susceptible d'avoir été en contact avec Kymriah doivent être décontaminés avec un désinfectant approprié.
Précautions à prendre pour l'élimination du médicament
Tout médicament non utilisé et tout matériel ayant été en contact avec Kymriah (déchets solides et liquides) doivent être manipulés et éliminés comme des déchets potentiellement infectieux, conformément aux procédures locales sur la manipulation de matériel d'origine humaine.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament réservé à l'usage hospitalier. | |
Prescription réservée aux spécialistes en hématologie ou aux médecins compétents en maladies du sang. | |
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. | |
AMM | EU/1/18/1297/001 ; CIP 3400955057819 (2018, RCP rév 01.08.2024). |
Collect dans les indications : | |
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En outre, la prise en charge de la spécialité Kymriah est subordonnée à une utilisation limitée à un nombre restreint de centres qualifiés à l'usage des CAR-T compte tenu de la complexité de la procédure, comme précisé dans l'arrêté du 19 mai 2021. Dans ce contexte, la Commission rappelle l'importance d'une prise en charge globale (incluant notamment les déplacements et les hébergements à proximité des établissements de santé qualifiés, lorsque nécessaire) comme relayé par les associations de patients et d'usagers. |
Prix et tarif de responsabilité (HT) par UCD : | |
UCD 3400894399384 (poche) : 251750,000 euros. | |
Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. | |
Prise en charge subordonnée au recueil et à la transmission des informations définies au II de l'annexe publiée le 26 décembre 2019 au JO NOR : SSAS1937043A. |
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu.
Titulaire de l'AMM : Novartis Europharm Limited, Vista Building, Elm Park, Merrion Road, Dublin 4, Irlande.