Mise à jour : 30 août 2024

LIORESAL 10 mg/5 ml sol inj p perf en ampoule intrathécale

BACLOFENE 2 mg/ml sol p perf intrathéc (LIORESAL)Copié !
Commercialisé

SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Neurologie > Antispastiques > Baclofène (Voie intrathécale)
Classification ATC
MUSCLE ET SQUELETTE > MYORELAXANTS > MYORELAXANTS A ACTION CENTRALE > AUTRES MEDICAMENTS A ACTION CENTRALE (BACLOFENE)
Substance

baclofène

Excipients
sodium chlorure, eau ppi
Présentation
LIORESAL 10 mg/5 ml S inj p perf en ampoule intrathécale Amp/5ml

Cip : 3400955853824

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 30° durant 36 mois

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable par voie intrathécale à 0,05 mg/1 ml :  Ampoule de 1 ml, boîte unitaire.
Solution injectable pour perfusion par voie intrathécale à 10 mg/5 ml et à 10 mg/20 ml :  Ampoules de 5 ml ou 20 ml, boîtes unitaires.

COMPOSITION

 par ampoule
 de 1 mlde 5 mlde 20 ml
Baclofène 
0,05 mg10 mg10 mg
Excipients (communs) : chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

Excipient à effet notoire : chaque ampoule de Liorésal 10 mg/20 ml, contient 70,81 mg de sodium..

INDICATIONS

Adultes :
Traitement de la spasticité chronique sévère associée à une sclérose en plaques, à des lésions d'origine médullaire ou cérébrale après échec des traitements antispastiques par voie orale (y compris le baclofène oral) ou des effets indésirables trop importants aux doses efficaces par voie orale.
Patients pédiatriques (enfants âgés de 4 à 18 ans) :
Traitement de la spasticité chronique sévère d'origine cérébrale ou médullaire lorsque les traitements antispastiques administrés par voie orale (y compris le baclofène oral) sont sans effet et/ou sont responsables d'effets indésirables trop importants aux doses orales efficaces.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

CONTRE-INDICATIONS

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :
Environnement médical :
Le système de pompe ne doit pas être implanté avant que la réponse du patient à l'injection du bolus Liorésal par voie intrathécale et/ou la titration de la dose ne soient correctement évaluées. A cause des risques associés à l'administration initiale et à la titration de Liorésal par voie intrathécale (baisse générale des fonctions du système nerveux central (SNC), collapsus cardiovasculaire et/ou dépression respiratoire), ces phases doivent être effectuées sous surveillance médicale dans un lieu équipé de manière appropriée pour permettre le respect des instructions détaillées en rubrique Posologie et Mode d'administration. Du matériel de réanimation doit être à disposition immédiate en cas de survenue des symptômes liés à un surdosage qui mettent en péril la vie du sujet. Les médecins doivent être expérimentés dans le traitement chronique par perfusion intrathécale.
Surveillance du patient :
Le personnel soignant chargé de la surveillance des patients doit être bien informé sur :
  • les risques liés à l'administration intrathécale de Liorésal,
  • l'expression des symptômes de surdosage et la conduite à tenir dans un tel cas,
  • les soins à apporter au site d'insertion de la pompe et à l'entretien de celle-ci au domicile du patient,
  • la nécessité de suivre le calendrier de remplissage du réservoir afin d'éviter toute rupture de délivrance de Liorésal pouvant être à l'origine d'un syndrome de sevrage (voir ci-dessous).
Un arrêt brutal de Liorésal par voie intrathécale, en particulier aux doses les plus élevées, entraîne un état de rigidité, accompagné de spasmes spontanés pouvant durer plusieurs jours.
L'utilisation de Liorésal chez les patients atteints de porphyries n'est pas recommandée par extrapolation à partir de données animales.
Phase de sélection :
Une surveillance attentive des fonctions respiratoire et cardiovasculaire doit être exercée pendant l'administration de la dose-test, en particulier chez les patients atteints d'une pathologie cardiopulmonaire et d'une déficience des muscles respiratoires, ainsi que chez les patients traités par des médicaments dépresseurs de la respiration (opiacés, benzodiazépines).
Au moment de l'essai de sélection, les sujets doivent être indemnes de tout syndrome infectieux, susceptible d'interférer sur leur réponse au baclofène en bolus intrathécal.
Implantation de la pompe :
Au moment de l'implantation de la pompe, les patients doivent être indemnes de toute infection puisque la présence d'infection peut augmenter le risque de complications chirurgicales. De plus, une infection généralisée peut compliquer les tentatives d'ajustement de la dose. Une infection locale ou un cathéter mal installé peuvent également conduire à des problèmes d'administration pouvant entrainer des symptômes de sevrage résultant de l'arrêt brutal de Liorésal par voie intrathécale (voir « Effets du sevrage »).
Remplissage du réservoir :
Le remplissage du réservoir doit être effectué selon les directives fournies par le fabricant de pompe, par des personnes compétentes et expérimentées. Les moments auxquels doit être réapprovisionnée la pompe doivent être soigneusement calculés pour éviter que le réservoir ne se vide complètement, ceci pouvant aboutir au retour d'une spasticité sévère ou de symptômes potentiellement mortels liés au sevrage de Liorésal intrathécal (voir « Effets du sevrage »).
Le remplissage doit être réalisé sous conditions d'asepsie strictes afin d'éviter la contamination microbienne et de graves infections du SNC. Une période d'observation appropriée à la situation clinique doit accompagner chaque remplissage ou manipulation du réservoir de la pompe.
Une extrême prudence est demandée au cours du remplissage de la pompe implantable lorsque celle-ci est équipée d'une chambre implantable qui permet un accès direct au cathéter intrathécal. L'injection directe dans le cathéter via la chambre implantable peut provoquer un surdosage mortel.
Phase d'ajustement de la posologie :
Une faiblesse musculaire excessive peut être responsable de chutes. Le maintien d'une certaine spasticité peut, dans ce cas, être nécessaire au patient pour la station debout et l'équilibre de la marche, ainsi que dans tous les autres cas où une fonction musculaire optimale est nécessaire.
De plus, il peut être important de maintenir un certain tonus musculaire et des spasmes occasionnels des muscles pour favoriser la fonction circulatoire et prévenir la formation éventuelle de thromboses veineuses profondes.
Avant la mise en route de la perfusion de baclofène sous surveillance médicale, il est conseillé d'interrompre, de manière progressive, tout traitement antispastique oral en cours, afin d'éviter un éventuel surdosage ou des interactions médicamenteuses indésirables.
Excipients :
Liorésal 0,05 mg/1 ml :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 1 ml, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Si Liorésal 0,05 mg/1 mL nécessite une dilution avec une solution de chlorure de sodium, la dose de sodium reçue sera plus élevée.
Liorésal 10 mg/5 ml :
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) dans 5 millilitres, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Si Liorésal 10 mg/5 mL nécessite une dilution avec une solution de chlorure de sodium, la dose de sodium reçue sera plus élevée.
Liorésal 10 mg/20 ml :
Ce médicament contient 70,81 mg de sodium par ampoule, ce qui équivaut à 3,5 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Précautions d'emploi :

Des précautions d'asepsie rigoureuses doivent entourer ce traitement par voie intrathécale. Une infection locale, un mauvais positionnement du cathéter ou tout autre problème de dispensation par la pompe (erreur de programmation, réservoir vide...) peuvent conduire à une défaillance de la délivrance du produit : ceci pouvant entraîner un syndrome de sevrage (voir « Effets du sevrage »).

Populations particulières :
Chez les patients présentant une circulation anormale du LCR, l'activité antispastique du produit peut être altérée par sa mauvaise diffusion.
La coadministration avec d'autres médicaments donnés par voie intrathécale n'a pas été évaluée et la tolérance est inconnue à ce jour.
Il faut tenir compte des risques liés à l'administration de baclofène :
  1. Une aggravation de certains troubles ou pathologies a été observée sous baclofène, administré par voie orale, chez les patients présentant les atteintes suivantes :
    • des troubles psychotiques (dont schizophrénie),
    • un état confusionnel,
    • une maladie de Parkinson.
  2. Des cas de suicide et d'événements liés au suicide ont été signalés chez des patients traités par le baclofène. Une surveillance étroite des patients et notamment ceux présentant des facteurs de risque supplémentaires de suicide doit accompagner tout traitement par Lioresal. Les patients (ainsi que le personnel soignant et les proches) doivent être alertés de la nécessité de surveiller l'apparition de signes évoquant une aggravation clinique, un comportement ou des pensées suicidaires ou des changements de comportement inhabituels et de consulter immédiatement un médecin en cas de survenue de tels symptômes (cf Effets indésirables).
  3. Chez les patients présentant des antécédents de dysautonomie : la présence de stimuli nociceptifs ou l'arrêt brutal de Liorésal par voie intrathécale pourrait induire un épisode dysautonomique.
  4. Chez les patients présentant :
    • une insuffisance cardiaque,
    • une insuffisance cérébrovasculaire,
    • une insuffisance respiratoire.
    L'insuffisance cérébro-vasculaire ou respiratoire pouvant être exacerbée par le baclofène.
  5. Chez les patients épileptiques, des crises comitiales peuvent survenir en cas de surdosage ou lors d'un sevrage de Liorésal par voie intrathécale, comme aux doses thérapeutiques.
  6. L'expérience clinique enregistrée avec Liorésal administré par voie orale suggère une certaine prudence chez les patients ayant des antécédents d'ulcère gastro-intestinal, une hypertonie préexistante des sphincters, un dysfonctionnement rénal.
  7. Chez les patients présentant une spasticité consécutive à une lésion cérébrale, il est recommandé de ne pas instaurer un traitement par voie intrathécale à long terme avant que les symptômes spastiques ne soient stabilisés (c'est-à-dire au moins un an après la lésion).
Population pédiatrique :
Lors de l'utilisation chez l'enfant pour une perfusion intrathécale continue à long terme, il convient de s'assurer que celui-ci présente une masse corporelle suffisante pour permettre l'implantation de la pompe. L'administration de baclofène dans la population pédiatrique doit être prescrite uniquement par des médecins spécialistes ayant la connaissance et l'expérience nécessaires. Il y a très peu de données cliniques sur l'utilisation de Liorésal par voie intrathécale chez les enfants de moins de 4 ans. L'utilisation dans des conditions satisfaisantes de sécurité de Liorésal par voie intrathécale chez les enfants de moins de 4 ans n'a pas encore été établie.
Femmes en âge de procréer :
Au regard du risque potentiel en cas d'exposition au cours de la grossesse, les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
Effets du sevrage (y compris lié à un dysfonctionnement du cathéter ou du dispositif d'administration) :
Un arrêt brutal de Liorésal administré par voie intrathécale, quelle qu'en soit la cause, peut se manifester par une exacerbation de la spasticité, des paresthésies, un prurit et une hypotension. Ceci peut être également à l'origine d'un état d'hyperréactivité avec des spasmes rapides incontrôlés, un dysfonctionnement du système autonome notamment une hypo ou une hypertension, une tachycardie, une hyperthermie et/ou des symptômes évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques (par exemple altération de la conscience et rigidité musculaire). Dans de rares cas, ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, des troubles de la coagulation, une défaillance multiviscérale et le décès.
Tous les patients recevant un traitement par baclofène par voie intrathécale sont potentiellement à risque de développer un syndrome de sevrage.
C'est pourquoi les patients et les soignants doivent être informés de l'importance du bon suivi du calendrier des visites de remplissage du réservoir et des signes précoces de syndrome de sevrage (par exemple un priapisme).
Dans la plupart des cas, les symptômes de sevrage apparaissent dans les premières heures à quelques jours suivant l'interruption d'un traitement par Liorésal par voie intrathécale. Les raisons fréquentes d'arrêt brutal de traitement sont : un dysfonctionnement du cathéter (déconnexion), un faible volume du réservoir de la pompe, ainsi qu'un dysfonctionnement du dispositif d'administration (par exemple dysfonctionnement des piles). Des dysfonctionnements du dispositif d'administration affectant la délivrance du médicament et entraînant des symptômes de sevrage, y compris le décès, ont été rapportés.
Afin d'éviter l'interruption soudaine d'administration de Liorésal par voie intrathécale, il est conseillé de surveiller attentivement la programmation, le suivi et les alarmes du système de perfusion et de vérifier le calendrier de remplissage. En cas de syndrome de sevrage avec Liorésal par voie intrathécale, qui est une réaction potentiellement mortelle, il est conseillé de restaurer au plus vite le traitement par Liorésal par voie intrathécale au même dosage ou un dosage proche de celui qui était administré avant l'interruption du traitement. Si la restauration de Liorésal par voie intrathécale est retardée, un traitement par des agonistes GABAergiques tels que Liorésal par voie orale ou entérale, ou l'administration de benzodiazépines par voie orale, entérale ou intraveineuse peut permettre d'attendre que la voie intrathécale soit de nouveau fonctionnelle.
Des symptômes de sevrage, y compris des convulsions postnatales chez le nouveau-né, ont été rapportés suite à une exposition intra-utérine à Liorésal administré par voie orale. L'administration de Liorésal aux nouveau-nés présentant un syndrome de sevrage avec réduction progressive de la dose peut aider à contrôler les réactions de sevrage (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
Nodule inflammatoire :
Des cas de nodules inflammatoires ou de granulomes à la base du cathéter implanté ont été rapportés. Les symptômes les plus fréquemment associés avec les nodules inflammatoires sont :
  • une diminution de la réponse thérapeutique (aggravation de la spasticité, récidive d'une spasticité auparavant bien contrôlée, symptômes de sevrage, faible réponse aux augmentations progressives de doses ou aux administrations plus fréquentes ou plus fortement dosées),
  • une douleur,
  • un déficit/dysfonctionnement neurologique.
Les patients sous traitement intrathécal devront être étroitement surveillés à la recherche de nouveaux signes ou symptômes neurologiques. Un examen par imagerie est parfois nécessaire pour confirmer ou exclure le diagnostic de nodule inflammatoire.
Scoliose :
La survenue d'une scoliose ou l'aggravation d'une scoliose préexistante a été rapportée chez des patients traités par Liorésal par voie intrathécale. Des signes de scoliose doivent être recherchés régulièrement lors d'un traitement par Liorésal par voie intrathécale.

INTERACTIONS

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Femmes en âge de procréer :

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.


Grossesse :

Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène du baclofène par voie orale. Administré par voie orale chez l'animal, le baclofène traverse le placenta. Les données cliniques disponibles sont limitées mais des cas de malformations ont été rapportés chez les enfants exposés in utero au baclofène, avec des types de malformations concordantes avec celles observées chez l'animal (système nerveux central, anomalies squelettiques et omphalocèle).

En cas d'utilisation du baclofène par voie orale jusqu'à l'accouchement, des cas de syndrome de sevrage (dont des convulsions post-natales) ont été rapportés chez le nouveau-né (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Ce syndrome peut être retardé de plusieurs jours après la naissance.

Par conséquent, le baclofène ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.

En cas d'exposition au cours de la grossesse, une surveillance prénatale spécialisée, orientée sur les malformations décrites précédemment, doit être mise en place. En cas d'exposition en fin de grossesse, une surveillance et une prise en charge adaptée du nouveau-né devront être mises en œuvre.


Allaitement :

Très peu de données concernant l'utilisation de baclofène au cours de l'allaitement sont disponibles.

En conséquence, l'allaitement est à éviter.

Fertilité :

Des études chez l'animal ont montré que le baclofène intrathécal est peu susceptible de nuire à la fertilité dans des conditions cliniquement pertinentes.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Liorésal a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La consommation d'alcool augmente cette influence.
Chez les patients traités avec du baclofène par voie intrathécale, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant.

EFFETS INDÉSIRABLES

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

SURDOSAGE

Les signes de surdosage peuvent apparaître insidieusement ou brutalement, à tout moment, au cours du traitement, et plus particulièrement pendant la phase initiale de sélection et la phase de détermination de la dose, voire lors de la reprise du traitement, après une interruption.

Les symptômes de surdosage comprennent : une hypotonie musculaire excessive, une somnolence, des sensations vertigineuses, des crises épileptiques, des nausées/des vomissements, une hypersalivation, une hypothermie, une dépression respiratoire, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma, une tachycardie et des acouphènes.

Outre les erreurs de programmation, de remplissage du réservoir ou des augmentations trop rapides de doses, l'administration concomitante de Liorésal par voie orale est une cause possible de surdosage.

Traitement :
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Les mesures à prendre sont :
  • retrait en urgence de la solution de Liorésal de la pompe,
  • si une ponction lombaire n'est pas contre-indiquée, retirer 30 à 40 ml de LCR afin de diminuer la concentration intrathécale de baclofène,
  • traitement symptomatique.
Il n'existe pas de traitement pour traiter les symptômes d'un surdosage très important, les patients devant alors rester sous assistance respiratoire.
Assistance des fonctions cardiovasculaires. En cas de convulsions, par exemple, le diazépam peut être administré avec beaucoup de précaution par voie intraveineuse.
Il existe des observations indiquant que la physostigmine par voie intraveineuse peut contrer les actions sur le système nerveux central, en particulier la somnolence et la dépression respiratoire.
L'administration intraveineuse d'une dose totale de 1 à 2 mg de physostigmine pendant 5 à 10  minutes peut être essayée chez les patients adultes. Pendant ce temps, les patients doivent être étroitement surveillés, en particulier pour les signes de crises d'épilepsie, de bradycardie et de troubles de la conduction cardiaque. Si le traitement s'avère efficace, des doses répétées de 1 mg de physostigmine à des intervalles de 30 à 60 minutes peuvent être administrées pour maintenir la respiration et l'état de conscience.
Chez les enfants, une dose de 0,02 mg de physostigmine par kg de poids corporel peut être administrée par voie intraveineuse à un débit ne dépassant pas 0,5 mg/minute. La dose peut être répétée à des intervalles de 5 à 10 minutes jusqu'à ce que l'effet thérapeutique soit atteint. La dose maximale ne doit pas dépasser 2 mg.
La physostigmine seule peut ne pas être suffisante pour traiter les surdosages élevés, et dans ces cas, le patient doit être ventilé artificiellement.
Si une ponction lombaire n'est pas contre-indiquée, 30 à 40 ml de LCR peuvent être retirés pendant la phase initiale de l'intoxication afin de diminuer la concentration de baclofène dans le LCR.

PHARMACODYNAMIE

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

PHARMACOCINÉTIQUE

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Des études de toxicité subaiguë et subchronique de Liorésal en perfusion intrathécale continue dans deux espèces (rat et chien) n'ont montré aucun signe d'irritation locale ou d'inflammation à l'examen histologique.

Le baclofène a démontré une toxicité de la reproduction : spina bifida, microencéphalie et omphalocèle chez le rat et anomalie des membres chez le lapin.

Une étude d'une durée de 2 ans réalisée chez le rat (administration orale) a montré que le baclofène n'était pas cancérogène. Dans cette même étude, il a été observé une augmentation de la survenue de kystes ovariens et une plus légère augmentation dose-dépendante du volume des glandes surrénales.

Des études de mutagénicité in vitro et in vivo n'ont montré aucun signe d'effet mutagène.

INCOMPATIBILITÉS

En règle générale, les ampoules de Liorésal par voie intrathécale ne doivent pas être mélangées à d'autres solutions pour perfusion ou injection.

Le dextrose s'est montré incompatible en raison d'une réaction chimique avec le baclofène.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation : 3 ans.

Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Liorésal pour voie intrathécale est destiné à l'injection intrathécale et à la perfusion continue intrathécale selon les directives d'administration du système de perfusion.

Chaque ampoule doit être utilisée une seule fois. Jeter la partie non utilisée.

Ne pas congeler, ne pas stériliser à la chaleur.

Spécifications d'administration :
Pour les patients nécessitant des concentrations autres que 50, 500 ou 2000 µg/ml, Liorésal pour voie intrathécale doit être dilué dans du chlorure de sodium pour préparations injectables sans conservateur, en conditions aseptiques.
Dispositifs d'administration du produit :
Les systèmes de perfusion SynchroMed® de Medtronic et Infusaid® ont été utilisés pour l'administration intrathécale de Liorésal.
Avant d'utiliser un autre système, on doit s'assurer que les spécifications techniques, y compris la stabilité chimique du baclofène dans le réservoir, conviennent à l'usage intrathécal de Liorésal.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Réservé à l'usage hospitalier.
AMM3400955853763 (1994, RCP rév 20.08.2024) 0,05 mg/1 ml.
3400955853824 (1994, RCP rév 20.08.2024) 10 mg/5 ml.
3400955853992 (1994, RCP rév 20.08.2024) 10 mg/20 ml.
Mis sur le marché en 1995.
Collect.

Laboratoire

Novartis Pharma SAS
8/10, Rue Henri-Sainte-Claire-Deville. CS 40150. 92563 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 55 47 60 00
Information et Communication Médicales :
Tél : 01 55 47 66 00
E-mail : [email protected]
http://www.novartis.fr
Voir la fiche laboratoire
Voir les actualités liées
Presse - CGU - Conditions générales de vente - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales