Mise à jour : 23 avril 2024

NINLARO 2,3 mg gél

IXAZOMIB (citrate) 2,3 mg gél (NINLARO)Copié !
Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Guide Affection de Longue Durée
  • Synthèse d'avis HAS
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (8)

SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Cancérologie - Hématologie > Antinéoplasiques > Autres antinéoplasiques > Inhibiteurs du protéasome (Ixazomib)
Classification ATC
ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS > ANTINEOPLASIQUES > AUTRES ANTINEOPLASIQUES > INHIBITEURS DU PROTEASOME (IXAZOMIB)
Substance

ixazomib citrate

Excipients
cellulose microcristalline, magnésium stéarate, talc

enveloppe de la gélule :  gélatine

colorant (gélule) :  titane dioxyde, fer rouge oxyde

encre d'impression :  encre noire, gomme laque, propylèneglycol, potassium hydroxyde, fer noir oxyde

Présentation
NINLARO 2,3 mg Gél 3Etuis/1

Cip : 3400930077696

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 30° durant 36 mois (Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité, Ne pas congeler)

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 2,3 mg (rose clair, gélule de gélatine taille 4, marquée « Takeda » sur la coiffe et « 2,3 mg » sur le corps à l'encre noire), à 3 mg (gris clair, gélule de gélatine taille 4, marquée « Takeda » sur la coiffe et « 3 mg » sur le corps à l'encre noire), ou à 4 mg (orange clair, gélule de gélatine taille 3, marquée « Takeda » sur la coiffe et « 4 mg » sur le corps à l'encre noire) : Boîtes de 3, sous plaquettes.

COMPOSITION

 p gélule
 de 2,3 mgde 3 mgde 4 mg
Ixazomib 
2,3 mg3 mg4 mg
Équivalent en citrate d'ixazomib 3,3 mg4,3 mg5,7 mg
Excipients : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, talc. Enveloppe des gélules : gélatine, dioxyde de titane (E171) ; oxyde de fer rouge (E172) [gél à 2,3 mg] ; oxyde de fer noir (E172) [gél à 3 mg] ; oxyde de fer jaune (E172) et oxyde de fer rouge (E172) [gél à 4 mg]. Encre d'impression : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de potassium, oxyde de fer noir (E172).

INDICATIONS

Ninlaro en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone est indiqué dans le traitement du myélome multiple chez les patients adultes qui ont reçu au moins un traitement antérieur.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Ixazomib étant administré en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone, se référer à leur RCP pour consulter les mises en garde spéciales et précautions d'emploi supplémentaires.

Thrombocytopénie :
Une thrombocytopénie a été rapportée avec ixazomib (cf Effets indésirables) avec des nadirs plaquettaires survenant généralement entre le Jour 14 et le Jour 21 de chaque cycle de 28 jours et un retour à l'état basal au début du cycle suivant (cf Effets indésirables).
Durant le traitement par ixazomib, les numérations plaquettaires doivent être surveillées au moins une fois par mois. Une surveillance plus fréquente doit être envisagée durant les trois premiers cycles, conformément au RCP du lénalidomide. La thrombocytopénie peut être traitée à l'aide de modifications posologiques (cf Posologie et Mode d'administration) et de transfusions de plaquettes, conformément aux recommandations thérapeutiques standards.
Toxicités gastro-intestinales :
Des diarrhées, une constipation, des nausées et des vomissements ont été rapportés dans le cadre d'un traitement par ixazomib, des épisodes ayant occasionnellement nécessité l'administration de médicaments anti-émétiques et antidiarrhéiques ainsi que des soins de support (cf Effets indésirables). En cas de symptômes graves (de Grade 3-4), la dose doit être ajustée (cf Posologie et Mode d'administration). En cas d'événements gastro-intestinaux sévères, une surveillance du taux de potassium sérique est recommandée.
Neuropathie périphérique :
Des cas de neuropathie périphérique ont été rapportés avec ixazomib (cf Effets indésirables). Le patient doit être surveillé en vue de détecter d'éventuels symptômes de neuropathie périphérique. Les patients qui présentent une neuropathie périphérique récente ou aggravée peuvent nécessiter une modification de la dose (cf Posologie et Mode d'administration).
Œdème périphérique :
Des cas d'œdème périphérique ont été rapportés avec ixazomib (cf Effets indésirables). Le patient doit être examiné afin de déterminer les causes sous-jacentes et prodiguer les soins d'accompagnement si nécessaire. La dose de dexaméthasone doit être ajustée en fonction des informations relatives à la prescription d'ixazomib en présence de symptômes de grade 3 ou 4 (cf Posologie et Mode d'administration).
Réactions cutanées :
Des cas d'éruption cutanée ont été rapportés avec ixazomib (cf Effets indésirables). L'éruption cutanée doit être prise en charge avec des soins d'accompagnement ou une modification de la dose si elle est de grade 2 ou supérieur (cf Posologie et Mode d'administration). Des réactions cutanées sévères (SCARs), dont la nécrolyse épidermique toxique (NET) et le syndrome de Stevens Johnson (SSJ), pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être fatales, ont également été rarement rapportées en association avec le traitement par ixazomib (cf Effets indésirables).
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes, et faire l'objet d'une surveillance rigoureuse en vue de déceler d'éventuelles réactions cutanées. En cas d'apparition de signes et de symptômes évoquant ces réactions, le traitement par ixazomib doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé (au besoin).
Si le patient a développé une réaction grave telle qu'un SSJ ou une NET pendant l'utilisation d'ixazomib, le traitement par ixazomib ne devra à aucun moment être réinstauré chez ce patient.
Microangiopathie thrombotique :
Des cas de microangiopathie thrombotique (MAT), y compris de purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT), ont été rapportés chez des patients ayant reçu ixazomib. Certains de ces événements ont été fatals. Les signes et symptômes de la MAT doivent être surveillés. Si ce diagnostic est suspecté, interrompre le traitement par ixazomib et évaluer la possibilité de MAT chez les patients. Si le diagnostic de MAT est exclu, le traitement par ixazomib peut être réintroduit. La sécurité concernant la réintroduction d'ixazomib chez des patients ayant un antécédent de MAT n'est pas connue.
Hépatotoxicité :
Des cas de lésion hépatique d'origine médicamenteuse, de lésion hépatocellulaire, de sténose hépatique, d'hépatite cholestatique et d'hépatotoxicité ont été rapportés à une fréquence peu élevée avec ixazomib (cf Effets indésirables). Les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement et la dose doit être ajustée en présence de symptômes de grade 3 ou 4 (cf Posologie et Mode d'administration).
Grossesse :
Les femmes doivent éviter toute grossesse durant leur traitement par ixazomib. Si ixazomib est pris durant la grossesse ou si une grossesse survient durant le traitement par ixazomib, la patiente doit être informée du risque potentiel pour le fœtus.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant le traitement par ixazomib et jusqu'à 90 jours après l'arrêt du traitement (cf Interactions, Fertilité/Grossesse/Allaitement). Les femmes utilisant des contraceptifs hormonaux doivent également utiliser une méthode de contraception dite de barrière.
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible :
Des cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) sont apparus chez des patients traités par ixazomib. Le SEPR est un syndrome neurologique rare et réversible qui peut se traduire par des convulsions, une hypertension artérielle, des céphalées, une perte de connaissance et des troubles visuels. L'imagerie cérébrale, de préférence l'imagerie par résonance magnétique, est utilisée pour confirmer le diagnostic. Interrompre le traitement par ixazomib chez les patients qui développent un SEPR.
Inducteurs puissants du CYP3A :
L'utilisation d'inducteurs puissants pouvant avoir pour effet de réduire l'efficacité d'ixazomib, l'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A, tels que la carbamazépine, la phénytoïne, la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), doit être évitée (cf Interactions, Pharmacocinétique). Surveiller de près le contrôle de la maladie chez les patients si la co-administration d'un inducteur puissant du CYP3A ne peut être évitée.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Ixazomib étant administré en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone, se référer à leurs RCP pour consulter les informations supplémentaires sur la fertilité, la grossesse et l'allaitement.

Femmes en âge de procréer/Contraception chez l'homme et la femme :

Les hommes et les femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant le traitement et jusqu'à 90 jours après l'arrêt du traitement. Ixazomib n'est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Ixazomib étant administré en association avec la dexaméthasone, médicament connu pour être un inducteur faible à modéré du CYP3A4 ainsi que d'autres enzymes et transporteurs, le risque de diminution de l'efficacité des contraceptifs oraux doit être pris en compte. Par conséquent, les femmes utilisant des contraceptifs hormonaux oraux doivent également utiliser une méthode de contraception dite de barrière.


Grossesse :

L'administration d'ixazomib n'est pas recommandée pendant la grossesse car il peut exercer des effets nocifs sur le fœtus s'il est administré à une femme enceinte. Par conséquent, les femmes doivent éviter toute grossesse durant leur traitement par ixazomib.

Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'ixazomib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique).

Ixazomib est administré en association avec du lénalidomide. Le lénalidomide est structurellement lié au thalidomide. Le thalidomide est une substance active tératogène connue qui provoque des malformations de naissance graves et potentiellement mortelles. En cas de prise de lénalidomide pendant la grossesse, un effet tératogène est à prévoir chez l'humain. Les conditions du programme de prévention des grossesses du lénalidomide doivent être respectées par toutes les patientes, sauf en présence de données fiables confirmant que la patiente ne peut pas tomber enceinte. Veuillez vous reporter au RCP actualisé du lénalidomide.


Allaitement :

On ne sait pas si ixazomib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Aucune donnée relative à des études menées chez l'animal n'est disponible. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu, c'est pourquoi l'allaitement doit être interrompu.

Ixazomib sera administré en association avec du lénalidomide et l'allaitement devra être interrompu en raison de l'utilisation du lénalidomide.

Fertilité :

Aucune étude de fertilité n'a été menée avec ixazomib (cf Sécurité préclinique).


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Ixazomib a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Une fatigue et des vertiges ont été observés dans le cadre d'essais cliniques. Il convient de recommander aux patients de ne pas conduire des véhicules ou utiliser des machines s'ils développent l'un de ces symptômes.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Des cas de surdosage ont été rapportés chez les patients prenant Ninlaro. Les symptômes de surdosage sont généralement cohérents avec les risques connus associés à Ninlaro (cf Effets indésirables). Un surdosage de 12 mg (pris en une fois) a entraîné des effets indésirables graves, comme de fortes nausées, une pneumopathie d'inhalation, une défaillance multiviscérale et le décès.

Il n'existe pas d'antidote spécifique connu pour un surdosage d'ixazomib. En cas de surdosage, le patient doit être étroitement surveillé, en particulier pour détecter les effets indésirables (cf Effets indésirables) et lui dispenser les soins de support appropriés. Ixazomib n'est pas dialysable (cf Pharmacocinétique).

Les surdosages étaient plus fréquents chez les patients débutant le traitement par Ninlaro. L'importance de bien suivre toutes les instructions posologiques doit être expliquée aux patients débutant le traitement. Des cas de surdosages ont conduit à des décès, les patients doivent prendre la dose recommandée comme indiqué.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Mutagénicité :

L'ixazomib ne s'est avéré ni mutagène dans le cadre d'un essai de mutation réverse sur des bactéries (essai d'Ames) ni clastogène dans le cadre d'un test du micronoyau sur la moelle osseuse chez la souris. L'ixazomib s'est avéré positif dans le cadre d'un test de clastogénicité in vitro réalisé sur des lymphocytes du sang périphérique humain. Cependant, l'ixazomib s'est avéré négatif dans le cadre d'un test des comètes in vivo chez la souris durant lequel le pourcentage d'ADN présent dans la queue des comètes a été évalué au niveau de l'estomac et du foie. Ixazomib n'est donc pas considéré comme présentant un risque génotoxique.

Fonction reproductrice et développement embryo-fœtal :

L'ixazomib a entraîné une toxicité embryo-fœtale chez des rates et des lapines gravides uniquement à des doses toxiques pour la mère et à des valeurs d'exposition légèrement supérieures aux valeurs observées chez les patients recevant la dose recommandée. Aucune étude portant sur la fertilité, le développement embryonnaire précoce et la toxicologie pré- et post-natale n'a été réalisée avec l'ixazomib mais une évaluation des tissus reproducteurs a été effectuée dans le cadre des études de toxicité générale. Dans le cadre d'études menées sur une période maximale de 6 mois chez le rat ou de 9 mois chez le chien, l'ixazomib n'a montré aucun effet sur les organes reproducteurs mâles et femelles.

Toxicologie et/ou pharmacologie animale(s) :

Dans le cadre d'études de toxicité multi-cycles à doses répétées, menées chez le rat et le chien, les principaux organes cibles étaient le tractus gastro-intestinal, les tissus lymphoïdes et le système nerveux. Dans le cadre d'une étude d'une durée de 9 mois (10 cycles) menée chez le chien en administration orale du traitement selon un calendrier posologique imitant le régime clinique (cycle de 28 jours), les effets neuronaux microscopiques occasionnés se sont avérés généralement minimes et ont été observés uniquement à une dose de 0,2 mg/kg (4 mg/m2). La majorité des effets observés au niveau des organes cibles ont disparu partiellement ou totalement suite à l'arrêt du traitement, à l'exception des effets neuronaux observés dans le ganglion de la racine dorso-lombaire et la colonne dorsale.

Une étude de distribution tissulaire menée chez le rat après administration orale a révélé que le cerveau et la moelle épinière présentaient les niveaux les plus faibles, ce qui suggère un passage à priori limité d'ixazomib à travers la barrière hémato-encéphalique. Cependant, la pertinence de ces résultats chez l'homme n'est pas connue.

Les études de pharmacologies de sécurité non cliniques menées in vitro (sur les canaux hERG) et in vivo (sur des chiens télémétrés suite à une administration orale unique) n'ont révélé aucun effet d'ixazomib sur les fonctions cardiovasculaire ou respiratoire à une ASC supérieure à 8 fois la valeur clinique.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. Ne pas congeler.

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Ixazomib est cytotoxique. La gélule doit être retirée de son étui juste avant la prise du médicament. Les gélules ne doivent être ni ouvertes ni écrasées. Éviter tout contact direct avec le contenu des gélules. En cas de rupture d'une gélule, éviter le dégagement de poussières lors du nettoyage. En cas de contact, laver minutieusement au savon et à l'eau.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie ou en maladies du sang. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMMEU/1/16/1094/001 ; CIP 3400930077696 (2016, RCP rév 19.03.2024) 2,3 mg.
EU/1/16/1094/002 ; CIP 3400930077719 (2016, RCP rév 19.03.2024) 3 mg.
EU/1/16/1094/003 ; CIP 3400930077726 (2016, RCP rév 19.03.2024) 4 mg.
  
Prix :3563,44 euros (boîte de 3 gélules à 2,3 mg).
3563,44 euros (boîte de 3 gélules à 3 mg).
3563,44 euros (boîte de 3 gélules à 4 mg).
Remb Séc soc à 100 %. Collect.

Titulaire de l'AMM : Takeda Pharma A/S, Delta Park 45, 2665 Vallensbaek Strand, Danemark.

Laboratoire

TAKEDA France
112, avenue Kléber. 75116 Paris
Tél : 01 40 67 33 00
Fax : 01 40 67 33 01
Pharmacovigilance et Information médicale :
Tél : 01 40 67 32 90
Pour commander NINLARO :
Tél : 01 40 67 34 34
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