Sommaire
SYNTHÈSE |
colorant (pelliculage) : fer rouge oxyde, titane dioxyde
pelliculage : macrogol, alcool polyvinylique, talc
EEN sans dose seuil : soja lécithine
Cip : 3400930087367
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
par comprimé | |
Baricitinib | 1 mg* |
ou | 2 mg |
ou | 4 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Le baricitinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée chez les patients suivants :
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Utilisation d'inhibiteurs de JAK chez les patients âgés de 65 ans et plus :
Compte tenu du risque accru d'évènements indésirables cardiovasculaires majeurs (MACE), de tumeurs malignes, d'infections graves et de mortalité toutes causes confondues chez les patients âgés de 65 ans et plus, tel qu'observé dans une vaste étude randomisée avec le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK), le baricitinib ne doit être utilisé chez ces patients qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Infections :
Des infections graves et parfois d'issue fatale ont été rapportées chez des patients recevant d'autres inhibiteurs de JAK.
Le baricitinib est associé à une augmentation du taux d'infections par rapport au placebo, notamment des infections des voies respiratoires supérieures (cf Effets indésirables). Dans les études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, l'association avec le méthotrexate a entraîné une augmentation de la fréquence des infections par rapport au traitement par baricitinib en monothérapie.
Les risques et les bénéfices du traitement doivent être attentivement pris en considération avant l'instauration du baricitinib chez les patients présentant des infections actives, chroniques ou récurrentes (cf Posologie et Mode d'administration). En cas de survenue d'une infection, le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite et le traitement doit être temporairement interrompu si le patient ne répond pas à un traitement standard. Le traitement ne doit pas être réinstauré avant guérison de l'infection.
Compte tenu de l'incidence plus élevée d'infections dans les populations de patients âgés et de patients diabétiques en général, des précautions doivent être prises lors du traitement de ces patients. Chez les patients âgés de 65 ans et plus, le baricitinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Tuberculose :
Un dépistage de la tuberculose (TB) doit être effectué chez les patients avant le début du traitement. Le baricitinib ne doit pas être administré aux patients ayant une TB active. Un traitement anti-TB doit être envisagé avant l'instauration du traitement chez les patients ayant une TB latente, non traitée auparavant.
Anomalies hématologiques :
Un nombre absolu de polynucléaires neutrophiles inférieur à 1 x 109 cellules/L, un nombre absolu de lymphocytes inférieur à 0,5 x 109 cellules/L, et un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dL ont été rapportés dans les études cliniques.
Le traitement ne doit pas être instauré, ou doit être temporairement interrompu, chez les patients ayant un nombre absolu de polynucléaires neutrophiles inférieur à 1 x 109 cellules/L, un nombre absolu de lymphocytes inférieur à 0,5 x 109 cellules/L ou un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dL observés lors d'analyses réalisées en routine (cf Posologie et Mode d'administration).
Le risque de lymphocytose est augmenté chez les personnes âgées présentant une polyarthrite rhumatoïde. De rares cas de troubles lymphoprolifératifs ont été signalés.
Réactivation virale :
Des réactivations virales, dont des cas de réactivation de virus herpétiques (par exemple, zona, Herpes simplex), ont été rapportées dans les études cliniques (cf Effets indésirables). Dans les études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, le zona a été rapporté plus fréquemment chez les patients âgés de 65 ans et plus ayant déjà été traités à la fois par des DMARDs biologiques et conventionnels synthétiques. Si un patient développe un zona, le traitement doit être temporairement interrompu jusqu'à la résolution de l'épisode.
Un dépistage des hépatites virales doit être effectué avant de débuter un traitement par baricitinib, conformément aux recommandations cliniques. Les patients présentant des signes d'hépatites B ou C actives ont été exclus des études cliniques. Les patients, qui présentaient des anticorps contre le virus de l'hépatite C, mais pas d'ARN de ce virus, ont été autorisés à participer. Les patients ayant des anticorps dirigés contre les antigènes de surface et contre la nucléocapside du virus de l'hépatite B, sans présence d'antigène de surface du virus de l'hépatite B, ont également été autorisés à participer ; une surveillance étroite par mesure de l'expression de l'ADN du virus de l'hépatite B (VHB) doit être mise en place chez ces patients. En cas de détection de l'ADN du VHB, un hépatologue doit être consulté pour déterminer si l'interruption du traitement est justifiée.
Vaccination :
On ne dispose d'aucune donnée concernant la réponse après vaccination par des vaccins vivants chez les patients traités par baricitinib. L'utilisation de vaccins vivants, atténués, n'est pas recommandée pendant ou juste avant le traitement par baricitinib. Avant d'initier le traitement, il est recommandé que tous les patients, et particulièrement les patients pédiatriques, mettent à jour toutes leurs vaccinations en accord avec les recommandations vaccinales actuelles.
Paramètres lipidiques :
Des augmentations dose-dépendantes des paramètres lipidiques sanguins ont été rapportées chez des patients pédiatriques et adultes traités par baricitinib (cf Effets indésirables). Chez les adultes, les élévations du cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL-cholestérol) ont été réversibles sous statines et sont revenus aux taux avant mise sous traitement. Chez les patients pédiatriques et adultes, les paramètres lipidiques doivent être évalués environ 12 semaines après le début du traitement et par la suite, les patients doivent être pris en charge conformément aux recommandations cliniques internationales relatives à la gestion des dyslipidémies.
Élévations des transaminases hépatiques :
Des augmentations dose-dépendantes de l'activité de l'alanine aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate aminotransférase (ASAT) sanguines ont été rapportées chez des patients traités par baricitinib (cf Effets indésirables).
Des augmentations de l'ALAT et de l'ASAT à un niveau supérieur ou égal à 5 et 10 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ont été rapportées au cours des études cliniques. Dans les études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, l'association avec le méthotrexate a entraîné une augmentation de la fréquence des élévations des transaminases hépatiques par rapport au baricitinib en monothérapie (cf Effets indésirables).
Si des augmentations de l'ALAT ou de l'ASAT sont observées pendant la prise en charge de routine des patients et qu'une lésion hépatique d'origine médicamenteuse est suspectée, le traitement doit être temporairement interrompu jusqu'à ce que ce diagnostic soit exclu.
Tumeurs malignes :
Les médicaments immunomodulateurs peuvent augmenter le risque de tumeurs malignes, y compris de lymphome. Des lymphomes et autres tumeurs malignes ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de JAK, y compris le baricitinib.
Au cours d'une vaste étude randomisée contrôlée versus comparateur actif évaluant le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus, et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé de tumeurs malignes, en particulier de cancers du poumon, de lymphomes et de cancers cutanés non-mélanomateux (CCNM), a été observé avec le tofacitinib comparativement aux inhibiteurs du TNF (Tumour Necrosis Factor).
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les patients fumeurs ou les anciens fumeurs de longue durée, ou présentant d'autres facteurs de risque de développer une tumeur maligne (par exemple, une tumeur maligne actuelle ou des antécédents de tumeur maligne), le baricitinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Des examens périodiques de la peau sont recommandés pour tous les patients, en particulier ceux qui présentent des facteurs de risque de cancer cutané.
Thrombo-embolies veineuses :
Dans une étude observationnelle rétrospective évaluant le baricitinib chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, un taux plus élevé d'événements thromboemboliques veineux (ETV) a été observé comparativement aux patients traités par des inhibiteurs du TNF (cf Effets indésirables).
Au cours d'une vaste étude randomisée contrôlée versus comparateur actif évaluant le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé et dose-dépendant d'évènements thromboemboliques veineux, incluant des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP) a été observé avec le tofacitinib comparativement aux inhibiteurs du TNF.
Chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ou de tumeur maligne (cf également Mises en garde et Précautions d'emploi : « Evènements indésirables cardiovasculaires majeurs (MACE) » et « Tumeurs malignes »), le baricitinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Le baricitinib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques thromboemboliques veineux connus autres que les facteurs de risque cardiovasculaire ou les tumeurs malignes. Les facteurs de risque d'ETV autres que les facteurs de risque cardiovasculaire ou les tumeurs malignes incluent les antécédents de thromboembolie veineuse, les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale majeure ou d'une immobilisation, l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés ou d'un traitement hormonal substitutif et la présence d'un trouble héréditaire de la coagulation.
Les patients doivent être réévalués régulièrement au cours du traitement par baricitinib afin d'évaluer des changements du niveau du risque thromboembolique veineux.
Les patients présentant des signes et symptômes d'ETV doivent être évalués rapidement, et le baricitinib doit être interrompu chez ces patients avec suspicion d'ETV, quelle que soit la dose ou l'indication.
Evènements indésirables cardiovasculaires majeurs (MACE) :
Dans une étude observationnelle rétrospective évaluant le baricitinib chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, un taux plus élevé de MACE a été observé comparativement aux patients traités par des inhibiteurs du TNF.
Au cours d'une vaste étude randomisée contrôlée versus comparateur actif évaluant le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé d'évènements indésirables cardiovasculaires majeurs (MACE), définis comme le décès d'origine cardiovasculaire, l'infarctus du myocarde (IM) non fatal et l'accident vasculaire cérébral (AVC) non fatal, a été observé avec le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK) comparativement aux inhibiteurs du TNF.
Par conséquent, chez les patients âgés de 65 ans et plus, chez les patients fumeurs ou les anciens fumeurs de longue durée, et chez les patients présentant des antécédents de maladie cardiovasculaire athérosclérotique ou d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, le baricitinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Surveillance des paramètres biologiques :
Analyse en laboratoire | |
Action | Recommandation de surveillance |
Paramètres lipidiques | |
Les patients doivent être pris en charge conformément aux recommandations cliniques internationales relatives à la gestion des dyslipidémies. | 12 semaines après l'instauration du traitement, puis conformément aux recommandations cliniques internationales relatives à la gestion des dyslipidémies |
Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles | |
Le traitement doit être interrompu si le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles est inférieur à 1 x 109 cellules/L, et peut être réinstauré une fois que ce nombre est revenu à une valeur supérieure à 1 x 109 cellules/L. | Avant l'instauration du traitement, puis conformément à la prise en charge de routine du patient |
Nombre absolu des lymphocytes | |
Le traitement doit être interrompu si le nombre absolu de lymphocytes est inférieur à 0,5 x 109 cellules/L, et peut être réinstauré une fois que ce nombre est revenu à une valeur supérieure à 0,5 x 109 cellules/L. | Avant l'instauration du traitement, puis conformément à la prise en charge de routine du patient |
Hémoglobine (Hb) | |
Le traitement doit être interrompu si le taux d'Hb est inférieur à 8 g/dL, et peut être repris une fois ce taux supérieur à 8 g/dL. | Avant l'instauration du traitement, puis conformément à la prise en charge de routine du patient |
Transaminases hépatiques | |
Le traitement doit être temporairement interrompu si une atteinte hépatique d'origine médicamenteuse est suspectée. | Avant l'instauration du traitement, puis conformément à la prise en charge de routine du patient |
Médicaments immunosuppresseurs :
L'association avec des DMARDs biologiques, des immunomodulateurs biologiques ou d'autres inhibiteurs de Janus kinases (JAK) n'est pas recommandée, un risque d'immunosuppression supplémentaire ne pouvant être exclu.
Dans la polyarthrite rhumatoïde et l'arthrite juvénile idiopathique, les données relatives à l'utilisation du baricitinib en association avec des médicaments immunosuppresseurs puissants autres que le méthotrexate (tels que l'azathioprine, le tacrolimus, la ciclosporine) sont limitées. Ces associations doivent être utilisées avec précaution (cf Interactions).
Dans la dermatite atopique et la pelade (Alopecia areata), l'association avec la ciclosporine ou d'autres immunosuppresseurs puissants n'a pas été étudiée et n'est pas recommandée (cf Interactions).
Hypersensibilité :
Depuis la commercialisation, des cas d'hypersensibilité associés à l'administration du baricitinib ont été rapportés. En cas de réaction allergique grave ou anaphylactique, le traitement doit être immédiatement interrompu.
Diverticulite :
Des cas de diverticulite et de perforation gastro-intestinale ont été rapportés lors des études cliniques et dans les données issues de la pharmacovigilance (cf Effets indésirables). Le baricitinib doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'une affection diverticulaire, et tout particulièrement chez les patients traités de façon chronique par des médicaments concomitants qui sont associés à un risque accru de diverticulite : médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticostéroïdes et opioïdes. Les patients présentant une nouvelle apparition de signes et symptômes abdominaux doivent faire l'objet d'une évaluation rapide de façon à pouvoir poser un diagnostic précoce de diverticulite ou de perforation gastro-intestinale.
Hypoglycémie chez les patients traités pour un diabète :
Des cas d'hypoglycémie ont été rapportés à la suite de l'instauration de traitements par inhibiteurs de JAK, dont le baricitinib, chez des patients recevant des médicaments contre le diabète. Un ajustement de la dose de médicaments antidiabétiques peut être nécessaire en cas d'hypoglycémie.
Excipients :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il a été démontré que la voie JAK/STAT est impliquée dans l'adhésion et la polarité cellulaires qui peuvent affecter le développement embryonnaire précoce. On ne dispose pas de données adéquates sur l'utilisation du baricitinib chez les femmes enceintes. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le baricitinib a été tératogène chez les rats et les lapins. Les études chez l'animal montrent que le baricitinib pourrait avoir un effet indésirable sur le développement osseux in utero à des doses plus élevées.
Le baricitinib est contre-indiqué pendant la grossesse (cf Contre-indications). Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et au moins 1 semaine après l'arrêt du traitement. Si une patiente débute une grossesse pendant le traitement par baricitinib, les parents doivent être informés du risque potentiel pour le fœtus.
On ignore si le baricitinib/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence une excrétion du baricitinib dans le lait (cf Sécurité préclinique).
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu et le baricitinib ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité :Les études chez les animaux suggèrent que le traitement par baricitinib pourrait potentiellement diminuer la fertilité des femelles pendant le traitement, mais aucun effet sur la spermatogenèse des mâles n'a été observé (cf Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Des doses uniques jusqu'à 40 mg et des doses multiples jusqu'à 20 mg par jour pendant 10 jours ont été administrées dans le cadre des études cliniques chez les patients adultes, sans toxicité limitant la dose. Aucune toxicité spécifique n'a été identifiée. Les données pharmacocinétiques d'une dose unique de 40 mg, administrée à des volontaires sains, indiquent que plus de 90 % de la dose administrée devrait être éliminée dans les 24 heures. En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller le patient pour détecter l'apparition de signes et de symptômes d'effets indésirables. Les patients développant des effets indésirables doivent recevoir un traitement approprié.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, génotoxicité et cancérogenèse n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des diminutions des lymphocytes, des éosinophiles et des basophiles, de même qu'une déplétion lymphoïde dans des organes/tissus du système immunitaire, ont été observées chez des souris, des rats et des chiens. Des infections opportunistes liées à la démodécie (gale) ont été observées chez des chiens à des expositions d'environ 7 fois l'exposition humaine. Des diminutions des paramètres érythrocytaires ont été observées chez des souris, des rats et des chiens à des expositions d'environ 6 à 36 fois l'exposition humaine. Une dégénérescence du cartilage de croissance du sternum a été observée chez certains chiens, à une incidence faible et également chez les animaux de contrôle, mais avec une relation dose-effet concernant la gravité. La pertinence clinique n'est pas connue à ce jour.
Dans les études de toxicologie sur la reproduction chez le rat et le lapin, il a été démontré que le baricitinib a réduit la croissance/le poids du fœtus et provoqué des malformations du squelette (à des expositions d'environ 10 et 39 fois l'exposition humaine respectivement). Aucun effet indésirable sur le fœtus n'a été observé à des expositions correspondant à 2 fois l'exposition humaine sur la base de l'AUC.
Dans une étude de fertilité combinée sur des rats mâles/femelles, le baricitinib a diminué les performances d'accouplement globales (diminution des indices de fertilité et de conception). Chez les rats femelles, une diminution du nombre de corps jaunes et de sites d'implantation, une augmentation des pertes avant implantation et/ou d'effets indésirables sur la survie intra-utérine des embryons ont été observées. En l'absence d'effet sur la spermatogenèse (évaluée par histopathologie) ou sur les critères d'évaluation de la semence/du sperme chez les rats mâles, la diminution des performances d'accouplement globales est sans doute due à ces effets sur les femelles.
Le baricitinib a été détecté dans le lait de rats allaitantes. Dans une étude sur le développement prénatal et post-natal, une baisse du poids des petits et une diminution de la survie post-natale ont été observées à des expositions de respectivement 4 et 21 fois l'exposition humaine.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
Durée de conservation : 3 ans.
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Chez les patients pédiatriques qui ne sont pas en mesure d'avaler des comprimés entiers, il peut être envisagé de disperser les comprimés dans de l'eau. Seule l'eau doit être utilisée pour disperser le comprimé. Seul le nombre de comprimés nécessaires pour la dose doit être dispersé :
Le comprimé dispersé dans l'eau est stable jusqu'à 4 heures à température ambiante.
Si, pour une raison quelconque la totalité de la suspension n'est pas administrée, ne pas disperser et administrer un autre comprimé, mais attendre la prochaine dose prévue.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle. | |
Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en rhumatologie, en dermatologie, en médecine interne ou en allergologie. | |
AMM | EU/1/16/1170/002 ; CIP 3400930087367 (2017, RCP rév 12.07.2024) 28 comprimés à 2 mg. |
EU/1/16/1170/010 ; CIP 3400930087398 (2017, RCP rév 12.07.2024) 28 comprimés à 4 mg. | |
Comprimés à 1 mg : Olumiant 1 mg, comprimé pelliculé, n'est pas commercialisé à la date du 23.08.2024. |
Prix : | 577,39 euros (28 comprimés à 2 mg). |
577,39 euros (28 comprimés à 4 mg). | |
Médicament d'exception : prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique. | |
Remb Séc soc à 65 % et agréé Collect dans le traitement de : | |
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Non remboursable et non agréé Collect à la date du 23.08.2024 dans le traitement de la dermatite atopique pédiatrique et l'arthrite juvénile idiopathique chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans et plus. |
Titulaire de l'AMM : Eli Lilly Nederland BV, Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
OLUMIANT : extension de prise en charge dans le traitement de la pelade sévère de l'adulte