Sommaire
SYNTHÈSE |
aromatisant : menthe arôme
EEN sans dose seuil : aspartam
Cip : 3400930123874
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Lyophilisat oral (blanc à blanc cassé, rond, de 16,2 mm de diamètre, gravé « M8 » sur une face).
Boîte de 7 x 1, sous plaquettes unitaires prédécoupées.
COMPOSITION |
Pour un lyophilisat oral :
Buprénorphine : 8 mg
Sous forme de chlorhydrate de buprénorphine
Excipient à effet notoire : chaque lyophilisat oral contient 2,0 mg d'aspartam
Gélatine, mannitol, aspartam (E951), arôme menthe (051296 TP0551), acide citrique anhydre.
INDICATIONS |
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes, dans le cadre d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
Le traitement par OROBUPRE lyophilisat oral est réservé aux adultes et adolescents âgés de 15 ans ou plus, ayant accepté d'être traités pour leur dépendance aux opioïdes.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde spéciales
OROBUPRE lyophilisat oral est exclusivement réservé au traitement de la pharmacodépendance aux opioïdes. Il est recommandé que ce traitement soit prescrit par un médecin assurant une prise en charge thérapeutique globale de la dépendance aux opioïdes.
Le clinicien doit tenir compte du risque d'abus et de mésusage (par exemple l'administration par voie intraveineuse) en particulier au début du traitement.
Mésusage, abus et usage détourné
La buprénorphine peut être mal utilisée ou utilisée de manière abusive comme d'autres opioïdes, licites ou illicites. Parmi les risques de mésusage et d'abus figurent le surdosage, la propagation d'infections virales ou d'infections localisées et systémiques transmises par voie sanguine, la dépression respiratoire et l'atteinte hépatique. Le mésusage de la buprénorphine par une personne autre que le patient à qui le produit est destiné risque également de créer des nouveaux individus primodépendants à cette substance ; ce type d'utilisation peut aussi apparaître lorsque le médicament est distribué à des fins illicites directement par le patient ou lorsque le médicament est volé, n'étant pas conservé en lieu sûr.
Un traitement sous-optimal par la buprénorphine peut indiquer un mauvais usage du médicament par le patient, pouvant entraîner un surdosage ou l'abandon du traitement. Un patient sous-dosé en buprénorphine peut continuer à gérer ses symptômes de sevrage incontrôlés par la prise en automédication d'opioïdes, d'alcool ou d'autres hypnotiques sédatifs tels que les benzodiazépines.
Afin de réduire le risque de mésusage, d'abus et d'usage détourné, les médecins doivent prendre les mesures qui s'imposent lorsqu'ils prescrivent et administrent de la buprénorphine, par exemple éviter de donner des ordonnances pour de multiples renouvellements dès le début du traitement ; d'autre part, ils doivent effectuer des visites de suivi du patient tout en mettant en place un contrôle clinique adapté aux besoins du patient.
Enlever un lyophilisat d'OROBUPRE de la bouche après administration surveillée est pratiquement impossible en raison de sa dissolution rapide sur la langue.
Précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes
Lors de l'instauration du traitement par la buprénorphine, le médecin doit prendre en compte le profil agoniste partiel de la buprénorphine et être conscient que le traitement peut précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d'héroïne ou d'un autre opioïde à courte durée d'action, ou s'il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone. Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction du traitement par buprénorphine doit être effectuée dès l'apparition des signes objectifs de sevrage (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les symptômes de sevrage peuvent aussi être associés à un sous-dosage.
Le risque d'effets indésirables graves tels que l'overdose ou l'abandon du traitement est plus élevé si un patient est sous-traité par OROBUPRE et continue de prendre en automédication des opioïdes, de l'alcool ou d'autres hypnotiques-sédatifs, en particulier les benzodiazépines.
Dépression respiratoire
Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la buprénorphine avait été utilisée en association avec des benzodiazépines (voir rubrique Interactions) ou lorsque la buprénorphine n'avait pas été utilisée conformément aux informations posologiques. Des décès ont également été rapportés après la prise concomitante de buprénorphine et d'autres dépresseurs du système nerveux central tels que l'alcool ou d'autres opioïdes. L'administration de buprénorphine à des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne sont pas tolérantes aux effets des opioïdes, peut entraîner une dépression respiratoire potentiellement mortelle.
OROBUPRE doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'asthme (voir rubrique Contre-indications) ou d'insuffisance respiratoire telle qu'une maladie pulmonaire obstructive chronique, un cœur pulmonaire, une diminution de la capacité respiratoire, une hypoxie, une hypercapnie, une dépression respiratoire préexistante ou une cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une dyspnée).
La buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire sévère potentiellement mortelle chez les enfants et les personnes non dépendantes qui l'ingèrent accidentellement ou de manière délibérée. Les patients doivent être avertis de conserver les plaquettes en sûreté, de ne jamais ouvrir la plaquette à l'avance, de les tenir hors de portée des enfants et des autres membres de la famille et de ne pas prendre ce médicament devant les enfants. Un service d'urgence doit être immédiatement contacté en cas d'ingestion accidentelle ou de suspicion d'ingestion.
Dépendance
La buprénorphine est un agoniste partiel agissant sur le récepteur opiacé μ (mu) ; la prise prolongée de ce produit entraîne une dépendance de type opioïde. Des études chez l'animal, ainsi que des données cliniques, ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, celle-ci étant toutefois moindre que celle provoquée par un agoniste complet, tel que la morphine. L'interruption brutale du traitement n'est pas recommandée, car elle peut entraîner un syndrome de sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard.
Hépatite, atteintes hépatiques
Des cas d'atteintes hépatiques aiguës ont été rapportés chez des toxicomanes dépendants aux opioïdes à la fois dans les essais cliniques et dans les rapports sur les effets indésirables survenus après commercialisation. Les anomalies observées vont d'élévations transitoires asymptomatiques des transaminases hépatiques à des cas d'insuffisance hépatique.
Dans de nombreux cas, la présence d'anomalies préexistantes des enzymes hépatiques, l'infection par le virus de l'hépatite B ou le virus de l'hépatite C, l'utilisation concomitante d'autres médicaments potentiellement hépatotoxiques et l'injection de drogues peuvent être responsables de l'atteinte hépatique ou y contribuer. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en considération avant de prescrire OROBUPRE, et pendant le traitement.
En cas de suspicion d'atteinte hépatique, un bilan biologique et étiologique approfondi est nécessaire. En fonction des résultats obtenus, le traitement peut être arrêté avec précaution afin de prévenir les symptômes de sevrage et d'empêcher le retour à l'usage de drogues illicites. En cas de poursuite du traitement, il faudra surveiller étroitement la fonction hépatique.
Insuffisance hépatique
Le métabolisme hépatique de la buprénorphine peut être altéré chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, ce qui peut causer une augmentation des concentrations plasmatiques de buprénorphine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de buprénorphine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisance rénale
L'élimination rénale peut être prolongée, car 30 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Pharmacocinétique).
Dépression du SNC
La buprénorphine peut provoquer une somnolence, qui peut être augmentée par la prise concomitante d'autres produits qui agissent sur le système nerveux central (tels que alcool, tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir rubrique Interactions).
Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés
L'utilisation concomitante d'OROBUPRE et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels les autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. S'il est décidé de prescrire OROBUPRE en concomitance avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible des médicaments sédatifs doit être utilisée, et la durée du traitement doit être la plus courte possible. Les patients doivent être suivis de près pour détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient conscients de ces symptômes (voir rubrique Interactions).
OROBUPRE contient de l'aspartame
Ce produit contient de l'aspartam (voir la rubrique Composition pour la composition quantitative). L'aspartam est une source de phénylalanine qui peut être nocive pour les personnes atteintes de phénylcétonurie.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la buprénorphine chez les enfants âgés de moins de 15 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
En raison de l'absence de données chez les adolescents (âgés de 15 à 18 ans), ces patients doivent être surveillés plus étroitement pendant le traitement.
Inhibiteurs du CYP3A4
Les médicaments qui inhibent l'enzyme CYP3A4 peuvent augmenter les concentrations de la buprénorphine. Une diminution de la posologie de buprénorphine peut être nécessaire. Chez les patients déjà traités par des inhibiteurs de CYP3A4, la posologie de la buprénorphine doit être ajustée avec soin car une dose réduite peut être suffisante chez ces patients (voir rubrique Interactions).
Mises en garde générales relatives à l'administration d'opioïdes
Les opioïdes peuvent provoquer une hypotension orthostatique chez les patients ambulatoires.
Les opioïdes peuvent augmenter la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut être à l'origine de crises épileptiques. Les opioïdes doivent être donc être utilisés avec prudence chez les patients atteints de traumatisme crânien, de lésions intracrâniennes, et d'autres pathologies pouvant induire une augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien (voir rubrique Contre-indications) ou chez les patients qui ont des antécédents de crises épileptiques.
Les opioïdes doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une hypotension, une hypertrophie prostatique ou une sténose urétrale.
Un myosis induit par les opioïdes, des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la douleur en tant que symptôme de la maladie peuvent interférer avec l'évaluation du patient ou compliquer le diagnostic ou le traitement clinique d'une maladie concomitante.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de myxœdème, d'hypothyroïdie ou d'insuffisance corticosurrénale (par exemple maladie d'Addison).
Les opioïdes peuvent être responsables d'une augmentation de la pression intra-cholédocienne et doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies biliaires.
Les opioïdes doivent être administrés avec précaution chez les patients âgés ou affaiblis.
Syndrome sérotoninergique
L'administration concomitante de OROBUPRE et d'autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique Interactions).
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il n'existe aucune donnée adéquate sur l'utilisation de la buprénorphine chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). Le risque potentiel pour l'homme est inconnu.
En fin de la grossesse, des doses élevées, même pendant une courte durée, peuvent induire une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Au cours des trois derniers mois de grossesse, la prise chronique de buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né (hypertonie, tremblement du nouveau-né, agitation du nouveau-né, myoclonies ou convulsions). Le syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à plusieurs jours après la naissance.
En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, la surveillance néonatale pendant plusieurs jours doit être envisagée à la fin de la grossesse, afin d'éviter le risque de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En outre, l'utilisation de buprénorphine pendant la grossesse doit être évaluée par le médecin. La buprénorphine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
La buprénorphine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Par conséquent, l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par OROBUPRE.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
La buprénorphine a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines lorsqu'elle est administrée à des patients dépendants aux opioïdes. Ce médicament peut provoquer de la somnolence, des vertiges ou une confusion mentale, en particulier pendant l'induction du traitement et l'adaptation de la posologie. Si le produit est pris en même temps que de l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central, son effet risque d'être majoré (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions). Par conséquent, les patients doivent être avertis que la prise de buprénorphine peut affecter leur capacité à conduire et utiliser des machines dangereuses.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Symptômes
Le principal symptôme nécessitant une intervention médicale en cas de surdosage est la dépression respiratoire, consécutive à une dépression du système nerveux central, car elle peut conduire à un arrêt respiratoire et à la mort. Les autres signes de surdosage sont notamment la somnolence, l'amblyopie, le myosis, l'hypotension, les nausées et les vomissements. Les signes de surdosage peuvent également inclure la somnolence, l'amblyopie, le myosis, l'hypotension, les nausées, les vomissements et/ou les troubles de la parole.
Prise en charge
La naloxone peut ne pas être efficace pour inverser la dépression respiratoire produite par la buprénorphine. Par conséquent, le traitement principal du surdosage doit consister à rétablir une ventilation adéquate avec une assistance respiratoire mécanique, si nécessaire.
D'une façon générale, une prise en charge globale du patient, comprenant une surveillance étroite de l'état respiratoire et cardiaque du patient, doit être instituée.
Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs, doivent être mis en place. La liberté des voies aériennes supérieures et une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires. Si le patient vomit, des précautions doivent être prises afin d'éviter qu'il inhale son vomi.
La longue durée d'action de la buprénorphine doit être prise en compte pour déterminer la durée du traitement nécessaire pour inverser les effets d'un surdosage.
L'utilisation d'un antagoniste opioïde (par exemple la naloxone) est recommandée, malgré l'effet modeste qu'il peut exercer dans la suppression des symptômes respiratoires induits par la buprénorphine comparé à ses effets sur les agonistes opioïdes complets. Des doses de chlorhydrate de naloxone supérieures à 10 mg peuvent avoir une valeur limitée et ne sont pas recommandées dans la prise en charge des surdoses de buprénorphine. Comme la plupart des cas de surdosage rapportés avec la buprénorphine étaient associés à l'abus concomitant d'autres dépresseurs du SNC (par exemple, benzodiazépines, certains antidépresseurs, barbituriques, neuroleptiques), il convient de prendre les mesures appropriées pour le surdosage de tout médicament concomitant.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
La toxicité chronique étudiée chez quatre espèces (rongeurs et non rongeurs) par quatre voies d'administration différentes n'a pas montré d'élément cliniquement pertinent. Dans une étude orale d'un an chez le chien, une toxicité hépatique a été observée à très forte dose (75 mg/kg).
Les études de tératogenèse réalisées chez le rat et le lapin permettent de conclure que la buprénorphine n'est ni embryotoxique ni fœtotoxique, et elles n'ont pas d'effets marqués sur le potentiel de sevrage.
Aucun effet indésirable sur la fertilité ou la fonction générale de reproduction n'a été observé chez les rats, mais à la dose intramusculaire la plus élevée (5 mg/kg/jour), les mères ont éprouvé des difficultés de parturition et une mortalité néonatale élevée.
Dans une série standard de tests, aucune preuve de potentiel génotoxique n'a été mise en évidence.
Les études de cancérogénicité chez les souris et les rats montrent qu'il n'y a pas de différence dans l'incidence des différents types de tumeurs entre les animaux témoins et les animaux traités par la buprénorphine. Cependant, dans une étude menée avec des doses pharmacologiques chez la souris, une atrophie et une minéralisation tubulaire des testicules ont été mises en évidence chez les animaux traités.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. A conserver dans l'emballage d'origine (plaquette) à l'abri de la lumière et de l'humidité.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 30 %. Collect.