Sommaire
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SYNTHÈSE |
Cip : 3400930219874
Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 36 mois (Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
Après ouverture : durant 6 heures (Utiliser immédiatement)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
par flacon | |||
de 2 mL | de 3 mL | ||
Rilpivirine | 600 mg* | 900 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Risque de résistance après l'arrêt du traitement
Afin de réduire le risque d'émergence de résistance, il est essentiel d'instaurer un autre traitement antirétroviral, pleinement actif, au plus tard un mois après la dernière injection de REKAMBYS en cas d'administration tous les mois, ou au plus tard deux mois après la dernière injection de REKAMBYS en cas d'administration tous les 2 mois.
En cas de suspicion d'échec virologique, un autre traitement devra être instauré dès que possible.
Propriétés liées à l'action prolongée de la rilpivirine injectable
Des concentrations résiduelles de rilpivirine peuvent rester dans la circulation systémique des patients pendant une période prolongée (jusqu'à 4 ans chez certains patients) et doivent être prises en compte lors de l'arrêt de REKAMBYS (cf Interactions, Fertilité/Grossesse/Allaitement, Conduite et Utilisation de machines, Surdosage).
Caractéristiques à l'inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l'inclusion peut être associée à un risque accru d'échec virologique : mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1 A6/A1 ou IMC ≥ 30 kg/m2. Les données disponibles suggèrent qu'un échec virologique survient plus souvent lorsque ces patients sont traités selon le schéma posologique tous les 2 mois par rapport au schéma posologique mensuel. Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence ; soit d'un IMC ≥ 30 kg/m2, soit d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (cf Pharmacodynamie).
Réactions post-injection
Une administration intraveineuse accidentelle peut entraîner des effets indésirables dus à des concentrations plasmatiques transitoirement élevées. Dans les études cliniques, des réactions post-injection graves ont été rapportées dans les minutes suivant l'injection de rilpivirine incluant des symptômes tels que dyspnée, bronchospasme, agitation, crampes abdominales, rash/urticaire, sensations vertigineuses, bouffées congestives, hyperhidrose, engourdissement buccal, variations de la tension artérielle et douleurs (par ex. dans le dos et la poitrine). Ces événements ont été très rares et ont commencé à s'améliorer dans les minutes suivant l'injection. Certains patients ont reçu un traitement symptomatique prescrit par leur médecin.
Suivre attentivement les « Instructions d'utilisation » lors de la préparation et de l'administration de REKAMBYS (cf Posologie et Mode d'administration). Observer les patients brièvement (environ 10 minutes) après l'injection. Si un patient présente une réaction post-injection, surveiller et traiter selon les indications cliniques.
Cardiovasculaire
REKAMBYS doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est co-administré avec un médicament présentant un risque connu de torsade de pointes. À des doses supra-thérapeutiques (75 et 300 mg une fois par jour), la rilpivirine orale a été associée à un allongement de l'intervalle QTc à l'électrocardiogramme (ECG) (cf Interactions, Effets indésirables, Pharmacocinétique). La rilpivirine orale à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des injections de REKAMBYS sont comparables à celles observées pendant un tel traitement par rilpivirine orale.
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études avec REKAMBYS. Il n'est pas recommandé d'initier REKAMBYS chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite B recevant de la rilpivirine orale, l'incidence d'une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez les patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l'hépatite B. Les médecins doivent consulter les recommandations de traitement en vigueur pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite C. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite C recevant de la rilpivirine orale, l'incidence d'une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez les patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l'hépatite C. L'exposition pharmacocinétique à la rilpivirine orale et injectable chez les patients co-infectés était comparable à celle observée chez les patients sans co-infection par le virus de l'hépatite C. Une surveillance de la fonction hépatique est recommandée chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite C.
Interactions avec d'autres médicaments
REKAMBYS ne doit pas être administré avec d'autres médicaments antirétroviraux, à l'exception du cabotégravir injectable pour le traitement de l'infection par le VIH-1 (cf Interactions).
Grossesse
Les données sur REKAMBYS chez les femmes enceintes sont limitées. REKAMBYS n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel. De plus faibles expositions à la rilpivirine orale ont été observées lorsque la rilpivirine 25 mg une fois par jour a été prise pendant la grossesse. Dans les études de phase 3 sur la rilpivirine orale, une exposition plus faible à la rilpivirine, similaire à celle observée pendant la grossesse, a été associée à un risque accru d'échec virologique ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement surveillée. Le passage à un autre traitement antirétroviral (ARV) doit être envisagé comme alternative (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement, Pharmacodynamie, Pharmacocinétique).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que REKAMBYS ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et qu'ils peuvent toujours développer des infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH. Par conséquent, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
L'effet de REKAMBYS sur la grossesse chez la femme n'est pas connu.
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte avec la rilpivirine orale (entre 300 et 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né de la rilpivirine.
Une étude sur 19 femmes enceintes traitées par la rilpivirine orale en association avec un traitement de fond au cours des deuxième et troisième trimestres, et post-partum, a montré des expositions plus faibles à la rilpivirine orale pendant la grossesse ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement surveillée lorsque REKAMBYS est utilisé pendant la grossesse.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique).
REKAMBYS n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel.
Un traitement oral alternatif doit être envisagé conformément aux recommandations de traitement en vigueur. Après l'arrêt de REKAMBYS, la rilpivirine peut rester dans la circulation systémique pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains patients (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Allaitement
Sur la base des données chez l'animal, il est attendu que la rilpivirine soit excrétée dans le lait maternel humain, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme. La rilpivirine est susceptible d'être présente dans le lait maternel humain pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains patients après l'arrêt de REKAMBYS.
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Fertilité
Il n'existe pas de donnée chez l'Homme concernant les effets de la rilpivirine sur la fertilité. Aucun effet cliniquement significatif sur la fertilité n'a été observé dans les études chez l'animal (cf Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
L'expérience d'un surdosage avec REKAMBYS est actuellement limitée. En cas de survenue d'un surdosage, le patient doit bénéficier d'un traitement de soutien, en fonction des indications cliniques, comprenant la surveillance des signes vitaux et un ECG (intervalle QT), si nécessaire. La rilpivirine étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable que la dialyse permette d'éliminer une quantité significative de substance active.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Toutes les études ont été menées avec la rilpivirine par voie orale, excepté les études portant sur la tolérance locale aux injections de REKAMBYS.
Toxicité à dose répétée
Une toxicité hépatique associée à l'induction des enzymes hépatiques a été observée chez les rongeurs. Chez les chiens, des effets de type cholestase ont été notés.
Études de toxicité sur la reproduction
Les études chez l'animal n'ont montré aucun signe de toxicité embryonnaire ou fœtale significative, ni aucun effet sur les fonctions de reproduction. Aucune tératogénicité n'a été observée avec la rilpivirine orale chez les rats et les lapins. Les expositions embryofœtales à des doses sans effet nocif observé (DSENO) chez le rat et le lapin correspondaient respectivement à ≥ 12 fois et ≥ 57 fois l'exposition chez l'homme, à la dose quotidienne maximale recommandée chez l'homme, à savoir 25 mg une fois par jour chez les patients infectés par le VIH-1 ou 600 mg ou 900 mg par injection intramusculaire de rilpivirine suspension injectable à action prolongée.
Carcinogenèse et mutagenèse
Le risque carcinogène de la rilpivirine orale a été évalué chez la souris et le rat par gavage oral sur une période allant jusqu'à 104 semaines. Aux doses les plus faibles testées dans les études de carcinogénicité, les expositions systémiques (basées sur l'ASC) à la rilpivirine ont été ≥ 17 fois (souris) et ≥ 2 fois (rats) supérieures à celles observées chez l'homme, à la dose quotidienne maximale recommandée chez l'homme, à savoir 25 mg une fois par jour chez les patients infectés par le VIH-1 ou 600 mg ou 900 mg de rilpivirine suspension injectable à action prolongée par injection intramusculaire. Chez le rat, aucune néoplasie liée au médicament n'a été observée. Chez la souris, des néoplasmes hépatocellulaires ont été observés en présence de rilpivirine à la fois chez les mâles et les femelles. Les résultats hépatocellulaires observés chez la souris pourraient être spécifiques aux rongeurs.
Les résultats du test de mutation inverse d'Ames in vitro en l'absence et en présence d'un système d'activation métabolique et de l'essai de clastogénicité dans des cellules de lymphome de souris in vitro menés avec la rilpivirine ont été négatifs. La rilpivirine n'a pas induit d'aberration chromosomique dans le test du micronucleus in vivo chez la souris.
Tolérance locale à REKAMBYS
Après une administration IM répétée à long terme de REKAMBYS chez des chiens et des cochons nains, un léger érythème de courte durée (c.-à-d. d'une durée de 1 à 4 jours chez les cochons nains) a été observé, et des dépôts blancs ont été notés au niveau des sites d'injection lors de l'autopsie, accompagnés d'un gonflement et d'une décoloration des ganglions lymphatiques drainants. Un examen microscopique a montré une infiltration macrophagique et la présence de dépôts d'éosinophiles au niveau des sites d'injection. Une réponse d'infiltration macrophagique a également été notée dans les ganglions lymphatiques drainants/régionaux. Ces résultats ont été considérés comme étant une réaction à un dépôt de matière plutôt qu'une manifestation d'une irritation locale.
INCOMPATIBILITÉS |
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments ou solvants.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
Durée de conservation : 3 ans.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Avant l'administration, le flacon doit être ramené à température ambiante (ne pas dépasser 25 °C). Le flacon peut rester dans la boîte à température ambiante pendant un maximum de 6 heures, ne pas le remettre au réfrigérateur. S'il n'est pas utilisé dans les 6 heures, le flacon doit être jeté.
La stabilité physico-chimique dans les conditions d'emploi a été démontrée pendant 6 heures à 25 °C.
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l'injection doit être administrée dès que possible, mais elle peut être conservée dans la seringue pendant un maximum de 2 heures. Au-delà de 2 heures, le médicament, la seringue et l'aiguille doivent être jetés.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les instructions complètes pour l'utilisation et la manipulation de REKAMBYS sont fournies dans la notice (voir « Instruction d'utilisation »).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. Les trois premières administrations doivent être effectuées en milieu hospitalier. | |
AMM | EU/1/20/1482/001 (2020, RCP rév 11.04.2024) 600 mg*. |
EU/1/20/1482/002 ; CIP 3400930219874 (2020, RCP rév 11.04.2024) 900 mg. | |
* Rekambys 600 mg non commercialisé en France. |
Prix : | 349,46 euros (flacon). |
Remb Séc soc à 100 %, agréé Collect et inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 % dans l'indication : Traitement de l'infection par le VIH-1, en association avec le cabotégravir, uniquement chez les adultes virologiquement contrôlés (charge virale < 50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins 6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des inhibiteurs d'intégrase (INI). |
Prix de cession (HT) par UCD : | |
UCD 3400890009782 (flacon) : 304,200 euros. |
Titulaire de l'AMM : Janssen-Cilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique.