Sommaire
SYNTHÈSE |
Cip : 3400935728951
Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 36 mois (Conserver dans son emballage, Conserver au réfrigérateur)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution injectable à libération prolongée en seringue préremplie (préparation semi-solide blanche à jaune pâle).
Seringue préremplie de 0,5 ml, prête à l'emploi, munie d'un système de sécurité automatique, d'un bouchon-piston
et d'une aiguille fixe (1,2 mm x 20 mm). Boîte de 1.
COMPOSITION |
Pour une seringue préremplie :
Lanréotide : 120 mg (sous forme d'acétate de lanréotide)
La seringue préremplie contient une solution sursaturée d'acétate de lanréotide correspondant à 0,246 mg de lanréotide base/mg de solution, permettant l'injection d'une dose de 120 mg de lanréotide.
Eau pour préparations injectables, acide acétique glacial (pour ajustement du pH).
INDICATIONS |
Traitement de l'acromégalie lorsque les taux circulants d'hormone de croissance (GH) et d'IGF-1 ne sont pas normalisés après chirurgie et/ou radiothérapie ou lorsque la chirurgie et/ou la radiothérapie ne peuvent pas être envisagés.
Traitement des symptômes cliniques au cours de l'acromégalie.
Traitement des symptômes cliniques des tumeurs carcinoïdes.
Traitement des tumeurs neuroendocrines (TNE) gastro-entéro-pancréatiques non résécables de l'adulte, localement avancées ou métastatiques, de grade 1 ou de grade 2 avec un index Ki67 ≤ 10 %, ayant pour origine l'intestin moyen, le pancréas, ou d'origine inconnue après exclusion d'un site primitif au niveau de l'intestin postérieur (voir rubrique Pharmacodynamie).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Lithiase biliaire et complications de la lithiase biliaire :
Le lanréotide peut diminuer la motilité de la vésicule biliaire et entraîner la formation de calculs. Un contrôle régulier des patients peut donc être nécessaire. Il est conseillé, lors de traitements prolongés, de pratiquer auparavant, et tous les 6 mois, une échographie de la vésicule biliaire (voir rubrique Effets indésirables). Des cas de calculs biliaires entraînant des complications, notamment une cholécystite, une cholangite et une pancréatite, ayant nécessité une cholécystectomie ont été rapportés après la commercialisation chez des patients traités par du lanréotide. En cas de suspicion de complications de la lithiase biliaire, arrêter le lanréotide et traiter la lithiase biliaire de manière appropriée.
Hyperglycémie et hypoglycémie :
Des études de pharmacologie animale et humaine ont montré que le lanréotide, comme la somatostatine et ses analogues, inhibe la sécrétion d'insuline et de glucagon. Ainsi, une hypoglycémie ou une hyperglycémie peuvent survenir chez les patients traités par du lanréotide. La glycémie doit être surveillée lors de l'initiation du traitement par du lanréotide et lors de toute modification de posologie. Le traitement antidiabétique sera adapté en conséquence. Chez le diabétique insulino-traité, les doses d'insuline seront a priori réduites de 25 %, puis adaptées aux glycémies, qui devront être contrôlées attentivement chez ces patients dès l'instauration du traitement.
Hypothyroïdie :
Chez le patient acromégale traité par du lanréotide, on a pu observer une légère diminution de la fonction thyroïdienne s'accompagnant rarement d'une hypothyroïdie clinique. Un examen de la fonction thyroïdienne est recommandé selon la pertinence clinique.
Bradycardie :
Chez le patient sans pathologie cardiaque sous-jacente, le lanréotide peut entraîner une diminution du rythme cardiaque, sans atteindre nécessairement le seuil de bradycardie. En cas de problèmes cardiaques préexistants, une bradycardie sinusale peut survenir. Chez les patients souffrant de bradycardie, il convient d'être prudent lors de l'initiation du traitement par du lanréotide (voir section Interactions).
Fonction pancréatique :
Une insuffisance pancréatique exocrine a été observée chez certains patients traités par du lanréotide pour des tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques. Les symptômes d'une insuffisance pancréatique exocrine peuvent inclure une stéatorrhée, des selles molles, des ballonnements abdominaux et une perte de poids. La détection et le traitement approprié de l'insuffisance pancréatique exocrine, conformément aux recommandations cliniques, doivent être envisagés chez les patients symptomatiques.
L'apparition d'une élévation franche et durable de la stéatorrhée justifie la prescription complémentaire d'extraits pancréatiques.
Surveillance des tumeurs hypophysaires :
Chez les patients acromégales, l'utilisation du lanréotide ne dispense pas de la surveillance du volume de la tumeur hypophysaire.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de SOMATULINE L.P. chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction mais aucune preuve d'effets tératogènes (voir rubrique Sécurité préclinique). Le risque potentiel pour l'Homme est inconnu.
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de SOMATULINE L.P. pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'y a pas de données disponibles sur l'excrétion du lanréotide dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
SOMATULINE L.P. ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Une diminution de la fertilité a été observée chez la rate en raison de l'inhibition de la sécrétion de GH, à des doses supérieures à celles utilisées chez l'homme en thérapeutique.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
SOMATULINE L.P. a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Aucune étude n'a été réalisée sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines. Cependant, des sensations vertigineuses ont été rapportées avec SOMATULINE L.P. (voir rubrique Effets indésirables). En cas de survenue de tels effets, le patient doit s'abstenir de conduire ou d'utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Au cours des études précliniques, des effets ont été observés uniquement à des niveaux d'exposition considérés comme suffisamment supérieurs à l'exposition maximale recommandée chez l'homme pour que leur pertinence clinique soit limitée.
Au cours des études de cancérogenèse chez le rat et la souris, aucune modification néoplasique systémique n'a été observée à des doses supérieures à celles utilisées chez l'homme en thérapeutique. Une augmentation de l'incidence des tumeurs sous-cutanées a été observée au site d'injection, probablement en raison de la plus grande fréquence d'administration chez l'animal (quotidienne) que chez l'homme (administration mensuelle) et n'est donc pas pertinente en clinique.
Au cours des tests standard in vitro et in vivo, le lanréotide n'a pas montré de potentiel génotoxique.
Les études effectuées chez le rat et le lapin n'ont pas mis en évidence un effet tératogène. Une toxicité embryo-fœtale a été observée chez le rat (augmentation de pertes préimplantatoires) et chez le lapin (augmentation de pertes postimplantatoires).
Les études sur la reproduction menées chez les rates gravides ayant reçu des injections sous-cutanées de 30 mg/kg toutes les 2 semaines (cinq fois la dose chez l'Homme, selon la surface corporelle) ont montré une diminution de la survie embryo-fœtale. Les études chez les lapines gravides ayant reçu des injections sous-cutanées de 0,45 mg/kg/jour (deux fois l'exposition thérapeutique chez l'Homme à la dose maximale recommandée de 120 mg, selon les comparaisons de la surface corporelle relative) montrent une diminution de la survie des fœtus et une augmentation des anomalies fœtales du squelette et des tissus mous.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans.
Après ouverture de l'emballage laminé protecteur, le produit doit être administré immédiatement.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
Après sortie du réfrigérateur, le produit qui est resté dans son étui de protection scellé peut être remis au réfrigérateur pour y être conservé en vue d'une utilisation ultérieure, à condition de ne pas avoir subi plus de trois excursions de température et d'avoir été conservé pendant moins de 72 heures au total à une température inférieure à 40 °C.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
La solution injectable contenue dans la seringue préremplie de SOMATULINE L.P. est une solution prête à l'emploi.
A usage immédiat et unique après ouverture.
Il est important que le produit soit injecté conformément aux instructions données dans la notice d'information de l'utilisateur présente dans la boîte.
Ne pas utiliser si l'emballage laminé est endommagé ou ouvert.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans les indications « traitement de l'acromégalie, des symptômes cliniques au cours de l'acromégalie et des symptômes cliniques des tumeurs carcinoïdes » et dans l'indication « traitement des tumeurs neuroendocrines (TNE) gastro-entéro-pancréatiques non résécables et non progressives de l'adulte, localement avancées ou métastatiques, de grade 1 ou de grade 2 avec un index Ki67 ≤ 10 %, ayant pour origine l'intestin moyen, le pancréas, ou d'origine inconnue après exclusion d'un site primitif au niveau de l'intestin postérieur ».