Sommaire
SYNTHÈSE |
pelliculage : triacétine, hypromellose, titane dioxyde, polysorbate 80
colorant (pelliculage) : indigotine laque aluminique, fer jaune oxyde
pelliculage : hypromellose, titane dioxyde, macrogol
colorant (pelliculage) : indigotine laque aluminique, bleu brillant laque aluminique
pelliculage : hypromellose, titane dioxyde, macrogol
colorant (pelliculage) : indigotine laque aluminique, bleu brillant laque aluminique
pelliculage : hypromellose, titane dioxyde, macrogol
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate, jaune orangé S laque aluminique
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate, tartrazine laque aluminique
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
Cip : 3400930276693
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé actif (7 blancs, 7 bleu clair, 7 bleus, d'un diamètre d'environ 5 mm et d'une épaisseur d'environ 2,5 mm).
Comprimé pelliculé placebo (7 verts, rond, de 5 mm environ et d'une épaisseur de 2,7 mm environ).
Boîte de 3 plaquettes de 28 comprimés.
COMPOSITION |
Pour un comprimé blanc :
Norgestimate : 0,180 mg
Ethinylestradiol : 0,035 mg
Pour un comprimé bleu clair :
Norgestimate : 0,215 mg
Ethinylestradiol : 0,035 mg
Pour un comprimé bleu :
Norgestimate : 0,250 mg
Ethinylestradiol : 0,035 mg
Excipient(s) à effet notoire :
Comprimé pelliculé blanc : chaque comprimé contient 56,525 mg de lactose monohydraté.
Comprimé pelliculé bleu clair : chaque comprimé contient 56,490 mg de lactose monohydraté et de la laque aluminique de tartrazine (E102).
Comprimé pelliculé bleu : chaque comprimé contient 56,455 mg de lactose monohydraté et de la laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Comprimé pelliculé placebo vert (inactif) : le comprimé ne contient pas de substances actives.
Excipient(s) à effet connu : lactose monohydraté 56,740 mg
Comprimé blanc (actif) :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose monohydraté, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol.
Comprimé bleu clair (actif) :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose monohydraté, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, laque aluminique d'indigotine (E132), laque aluminique bleu brillant FCF (E133) et laque aluminique de tartrazine (E102).
Comprimé bleu (actif) :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose monohydraté, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, laque aluminique d'indigotine (E132), laque aluminique bleu brillant FCF (E133) et laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Comprimé vert placebo (inactif) :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose monohydraté, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), triacétine, polysorbate 80, laque aluminique d'indigotine (E132), et oxyde de fer jaune (E172).
INDICATIONS |
Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée ; ce traitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acné si celui-ci est nécessaire.
La décision de prescrire TRINARA CONTINU doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRINARA CONTINU en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde spéciales
Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par TRINARA CONTINU doit être discutée avec elle.
En cas d'aggravation ou de survenue de l'un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d'interrompre l'utilisation de TRINARA CONTINU doit être discutée entre le médecin et la patiente.
Consultation/examen médical
Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par TRINARA CONTINU, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Il est important d'attirer l'attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à TRINARA CONTINU comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.
Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis.
La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Troubles circulatoires :
Risque de thromboembolie veineuse (TEV) :
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate (incluant TRINARA CONTINU) ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. La décision d'utiliser TRINARA CONTINU doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s'assurer qu'elle comprend le risque de TEV associé à TRINARA CONTINU, l'influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d'utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d'un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d'un an.
Les données disponibles à ce jour suggèrent que le risque de TEV associé à l'utilisation de CHC contenant du norgestimate est similaire à celui associé à l'utilisation de CHC contenant du lévonorgestrel.
Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
1 Point central de l'intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d'un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d'un CHC, d'environ 2,3 à 3,6
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d'un an
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).
TRINARA CONTINU est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Facteur de risque |
Commentaire |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2). |
L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. |
Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur. |
Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. |
Antécédents familiaux (thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). |
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC. |
Autres affections médicales associées à la TEV. |
Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose. |
Âge. |
En particulier au-delà de 35 ans. |
Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
L'augmentation du risque de thromboembolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique Fertilité/Grossesse/Allaitement).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
Les symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.) ;
Les autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.
Si l'occlusion se produit dans l'œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d'une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque de thromboembolie artérielle (TEA) :
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC et l'augmentation du risque de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). TRINARA CONTINU est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique Contre-indications).
Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Facteur de risque |
Commentaire |
Âge |
En particulier au-delà de 35 ans |
Tabagisme |
Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser une méthode de contraception différente. |
Hypertension artérielle |
|
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) |
L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. |
Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) |
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC. |
Migraine |
L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC. |
Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires |
Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé |
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
Les symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
Adénomes hépatiques
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez les utilisatrices de CHC.
Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous CHC, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24, intervalle de confiance IC [1.15-1.30]) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale combinée. L'augmentation du risque observée peut être due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de CHC, aux effets biologiques des CHC ou à une combinaison des deux.
Les cancers du sein supplémentaires diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles de CHC ou chez les femmes ayant utilisé des CHC au cours des 10 dernières années sont plus susceptibles d'être localisés au niveau du sein que ceux des femmes n'ayant jamais utilisé de CHC.
Le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, qu'elles prennent ou non des CHC. Bien que ce risque de fond augmente avec l'âge, le nombre excédentaire de diagnostics de cancer du sein chez les utilisatrices actuelles et récentes de CHC est faible par rapport au risque global de cancer du sein (voir diagramme à barres).
Le facteur de risque le plus important du cancer du sein chez les utilisatrices de CHC est l'âge auquel les femmes arrêtent le CHC ; plus l'âge d'arrêt est élevé, plus le nombre de cancers du sein diagnostiqués est élevé. La durée d'utilisation est moins importante et l'excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 années suivant l'arrêt de l'utilisation des CHC, de sorte qu'après 10 ans, il ne semble plus y avoir d'excès.
L'augmentation possible du risque de cancer du sein doit être discutée avec l'utilisatrice et comparée aux avantages des CHC, en tenant compte des preuves qu'ils offrent une protection substantielle contre le risque de développer certains autres cancers (par exemple les cancers de l'ovaire et de l'endomètre).
Cancer du col de l'utérus
Certaines études épidémiologiques suggèrent que les CHC pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de CHC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus humain (HPV).
Autres tumeurs
L'utilisation de CHC plus fortement dosés (50 μg d'éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les CHC plus faiblement dosés.
Troubles du cycle
Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) et/ou absence d'hémorragie de privation peuvent survenir sous CHC en particulier au cours des premiers mois.
Si les saignements irréguliers persistent après trois cycles ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.
Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de l'intervalle de comprimés placebo. Si le CHC a été pris tel que décrit dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si le CHC n'a pas été pris correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre le CHC.
Autres affections
Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'un CHC.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous CHC mais elle était rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate du CHC n'est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non-contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant un CHC doit faire interrompre celui-ci. Le CHC pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des CHC, bien que la responsabilité des CHC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d'un angiœdème héréditaire ou acquis.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt du CHC jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit lié à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le CHC.
Les CHC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un CHC faiblement dosé (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'un CHC.
Des cas d'aggravation d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous CHC.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous CHC doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Excipients à effet notoire
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins d'une mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
De plus, les comprimés pelliculés bleu clair et bleus contiennent de la laque aluminique de tartrazine (E102) et de la laque aluminique de jaune orangé S (E110), pouvant causer des réactions allergiques.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Si une grossesse survient pendant l'utilisation de TRINARA CONTINU, le traitement doit être arrêté immédiatement. De nombreuses études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes qui ont pris des CHC avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque les CHC ont été pris par inadvertance pendant la grossesse.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRINARA CONTINU (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).
Allaitement
Les CHC peuvent influer sur l'allaitement, car ils peuvent réduire la quantité et modifier la composition du lait maternel.
Par conséquent, l'utilisation de CHC ne devrait généralement pas être recommandée avant que la mère qui allaite ait complètement sevré son enfant. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées avec le lait lors de l'utilisation de CHC. Ces quantités peuvent affecter l'enfant.
Fertilité
TRINARA CONTINU est indiqué pour la prévention de la grossesse. Pour des informations sur le retour à la fertilité, voir rubrique Pharmacodynamie.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
TRINARA CONTINU n'a pas d'effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Aucun cas grave de surdosage n'a été signalé. Les symptômes qui peuvent survenir sont des nausées, des vomissements et des saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques n'indiquent pas de risques spécifiques pour l'être humain lorsque le produit est utilisé conformément aux instructions posologiques. Cette conclusion est établie à partir des études de toxicité par administration répétée, des études de génotoxicité, des études de cancérogénicité et des études de toxicité pour la reproduction. Cependant, il faut garder à l'esprit que les stéroïdes sexuels peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormono-dépendants.
Des études d'évaluation des risques environnementaux ont montré que le norgestimate et l'éthinylestradiol peuvent présenter un risque pour l'environnement aquatique (voir rubrique Elimination/Manipulation)
DURÉE DE CONSERVATION |
2 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
Conserver la plaquette dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (voir section Sécurité préclinique).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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