La France compte entre 200 000 et 600 000 enfants intellectuellement précoces, soit environ 2 à 5 % des enfants. Un enfant dit « surdoué » a un développement beaucoup plus rapide que celui des autres : marche, langage, lecture, etc.
Comment reconnaître un enfant précoce ?
- Plusieurs indices peuvent vous aider à détecter l’éventuelle précocité de votre enfant :
- Il parle tôt (en faisant ses premières phrases à dix-huit mois).
- Il manifeste très tôt un fort désir d’apprendre à lire et apprend plus ou moins seul (90 % d’entre eux savent lire à cinq ans).
- Il pose beaucoup de questions et veut connaître le pourquoi de tout, en particulier sur des sujets touchant à l’univers, aux origines de l’homme, aux problèmes métaphysiques.
- Il a un côté touche-à-tout et change souvent de passion.
- Il est remarquablement intuitif et comprend les situations sans pouvoir vraiment les expliquer.
- Il aime les jeux compliqués (jeux de stratégie) et s’ennuie dans les activités de routine.
- Il choisit des camarades plus âgés et aime discuter avec les adultes.
- L’injustice le touche particulièrement, même si celle-ci ne le concerne pas directement.
- Il est souvent distrait, perdu dans ses pensées. Il est hypersensible.
- Il a un sens de l’humour très précoce.
- Il préfère souvent travailler seul.
Les inconvénients de la précocité
Les enfants surdoués ont souvent du mal à gérer leurs émotions, qui sont amplifiées par leur précocité. Ils sont prédisposés aux troubles anxieux, aux troubles du sommeil, aux phobies ou à l’hyperactivité. À la longue, une dépression peut s’installer, qui est difficile à déceler car elle est souvent bien dissimulée. Il est important de rapidement diagnostiquer la précocité d’un enfant afin d’adapter sa prise en charge. Une scolarité mal adaptée à ses besoins intellectuels particuliers peut perturber son apprentissage et le mettre en échec (60 % de ces enfants sont en échec scolaire à l’adolescence). Des structures existent pour aider ces enfants en difficulté.
L'école française, mauvaise élève ! |
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Une étude effectuée en 2003 par le Programme international pour le suivi des acquis des élèves a montré que plus de la moitié des élèves français se sentaient mal à l’aise dans leur classe. Beaucoup d’entre eux sont angoissés par le système de notation et de redoublement fondé sur l’évaluation des performances, plus que sur celle des compétences. Le contexte social actuel (chômage, précarité, etc.) et la pression des parents sont également en cause. |
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